mardi 25 novembre 2008

Tourte aux champignons et aux pois chiches, cholestérol free ou "anatomie d'un désastre anticipé"

J'avais "flashé" sur cette recette dans la dernière revue de "Ricardo": elle me faisait un peu penser à cette tourtière champignons-millet que commercialise le Commensal et que ma mère achetait souvent quand on était petites. La pâte à l'huile de canola me tentait aussi, non mais, une pâte sans beurre, sans gras trans, sans cholestérol: est-ce que VRAIMENT ça peut être délicieux?

Alors je commence la recette, déjà, ça va pas très bien, il ne me reste plus d'huile de canola. Ah non, c'est pas vrai, il m'en reste, j'ai cette huile ultra pressée à froid de qualité méga qui croupi au frigo depuis 3 ans... ah ben, on va tester avec ça, même si la raison pour laquelle elle n'a jamais été utilisée dans ma cuisine, c'est qu'elle a un goût particulier, pas mauvais, mais particulier de plantes. Bon, à part ça, de quelle façon je pourrais m'appliquer à mettre encore plus cette recette en péril? Ah oui, je pourrais ne rien hacher grossièrement au robot, je pourrais faire cuire les champignons en gros morceaux puis les pulser ensuite, histoire de faire de la gibelotte plutôt qu'un appareil avec de la texture, qu'en pensez-vous? Bonne idée, je suis en bonne voie pour créer le pire happening culinaire dans ma cuisine, celui où je me plante royalement. Et vous savez, au moment où j'ai fait la pâte, là, j'étais certaine d'avoir atteint mon but: elle ne s'étendait pas du tout, était mal mélangée, j'ai fini par la plaquer au fond du moule et la rabouter avec des petits morceaux qui ne collaient même pas au reste de pâte. God, ça avait l'air affreux! Enfin, je me suis débarrassé de la chose au four un petit 55 minutes, puis la magie de Noël s'est produit, ça a commencé à sentir bon!!! J'ouvre la porte du four et SURPRISE! ma tourte est très belle!?! OK... c'est parce qu'on est pas dans une émission de cuisine, y'a pas une stagiaire qui était supposée se lever à 4h du matin pour venir popoter chez moi et préparer d'avance le résultat final, impeccable...
Verdict: recette qui demande encore quelques mini ajustements, selon moi. Honnêtement, je crois qu'une prochaine fois, je prendrai le dosage et le mélange d'épice que je prends pour mes tourtières: il manque définitivement un petit "houmf" en plus ici. Aussi, bien entendu, j'utiliserai une huile de canola qui ne goûte pas trop la verdure, et je prendrai bien soins de hacher les champignons et de leur faire perdre toute leur eau de végétation avant de mélanger (mais ça, ce sont mes erreurs de départ)... Niveau texture, à part de moins "pulvériser", probablement qu'une prochaine fois, j'utiliserais des pois chiches trempés et cuits à la maison: ils sont plus fermes (et moins salés, et moins chers). Là pâte se travaille mal mais elle est bonne: à la hauteur des autres pâtes à tarte du genre qui se retrouvent dans la confection des pâtés et tourtes de ce type dans le commerce, mais bien entendu, ça ne goûte pas le beurre ;)

Alors voilà, une belle tourte, avec des ingrédients santés, une base à travailler encore un peu mais qui promet de bien belles choses à mon avis! Et vous savez quoi? La tourte est plus savoureuse le lendemain et se tient comme un charme!


Tourte (sans viande) aux pois chiches et aux champignons (4 à 5)

454g de champignons
1 boîte de 540ml de pois chiches rincés et égouttés (prochaine fois, pois chiches cuits à la maison)
2 oignons hachés
1 blanc de poireau haché
3 gousses d'ail hachées
3 c. soupe d'huile d'olive
1/4 tasse de vin blanc
2 c. soupe de moutarde de Dijon
1/2 c. thé de cannelle moulue
1/4 de c. à thé de muscade moulue
1 pincée de clou de girofle
sel et poivre

Pâte brisée à l'huile de canola

2 tasses de farine tout usage
1/2 c. thé de sel
1/4 tasse d'eau froide
1 c. soupe de miel
1/2 tasse d'huile de canola
lait pour badigeonner

Hacher finement les champignons au robot. Séparément, faire de même avec les pois chiches.
Attendrir les oignons, le poireau et l'ail dans un gros poêlon. Ajouter les champignons et faire revenir 5 mn. Saler et poivrer. Ajouter le vin, la moutarde et les épices. Laisser mijoter jusqu'à ce que le liquide soit bien évaporé. Ajouter les pois chiches et mélanger. Rectifier l'assaisonnement.
Dans un bol, mélanger la farine et le sel. Mélanger dans une tasse l,eau, le miel et l'huile, puis verser sur les ingrédients secs. Remuer à la fourchette jusqu,à ce que la farine soit tout juste humectée. Presser le mélange pour former deux disques de 1 pouce d'épaisseur. Abaisser chaque disque de pâte entre deux feuilles de papier parchemin. Foncer un plat à tarte de 9 po d'une abaisse. Y répartir la garniture. Faire des incisions dans la deuxième abaisse. Recouvrir la garniture. Bien sceller avec les doigts. Badigeonner de lait. Cuire au four à 350 (180) sur la grille du bas environ 55 mn. Servir avec un chutney ou un ketchup et une salade de betteraves.
Source: Ricardo volume 7 num. 1 Tourtière sans viande aux pois chiches et aux champignons

lundi 24 novembre 2008

Courgettes "boules" farcies à la saucisse de Toulouse, gratinées en sauce tomate

Encore dans l'optique "on économise", voilà une recette sympatico-pratique pour passer des légumes et un reste de viande ou de saucisse. On peut bien entendu utiliser des saucisses déjà cuites, il suffira alors de les hacher au couteau: même chose pour un reste de braisé de boeuf ou de porc, ou encore pourquoi pas de poulet!
La garniture est à varier selon ce que vous avez au frigo. À l'origine, j'ai toujours fait cette recette avec plutôt que de la saucisse, de la pancetta forte, et j'ajoutais du fromage en plus dans la farce. Par contre, je ne mettais pas de sauce tomate au fond du plat, mais je faisais cuire directement sur une tôle à pâtisserie. C'était un plat d'accompagnement impeccable avec les grillades l'été, mais là, je voulais en faire plutôt un plat principal hivernal, et c'est ma foi réussit.
N'hésitez pas à ajouter une petite touche de piquant, et ne lésinez pas sur l'assaisonnement de la farce: vous ne voulez pas un plat fadasse. On peut bien entendu augmenter la quantité de viande, moi je désirais n'utiliser que 2 saucisses sur les 4 achetées. J'ai quelques idées pour les deux célibataires restantes, mais pour le moment, elles vont se faire voir ailleurs au congélo, j'ai trop de bouffe au frigo!

Courgettes farcies à la saucisse de Toulouse, gratinées, en sauce tomate (3 à 4 portions selon la grosseur des courgettes)

6 courgettes rondes ou petites courgettes longues
1 c. thé d'huile d'olive
1 oignon haché finement
2 saucisses de Toulouse (ou autres), boyaux enlevés
3 gousses d'ail hachées
1 tomate en petits dés
1/2 c. thé herbes de Provence
1/2 c. thé de basilic séché
sel et poivre au goût
1 c. soupe de persil plat haché
1 à 2 c. soupe de chapelure ou, mieux, une tranche de pain émiettée
1 oeuf battu
1 1/2 t. de sauce tomate maison ou du commerce
1 t. de fromage râpé (cheddar fort, mozzarela, gruyère)

Couper les courgettes en deux (en partant de la queue) et les évider à la cuillère en laissant un peu de chair pour que les coques se tiennent une fois cuites. Hacher la chair au couteau.

Dans l'huile, faire revenir l'oignon. Ajouter l'ail et la saucisse, bien émietter. Quand la saucisses est presque cuite, ajouter la chair de courgette hachée et la tomate. Assaisonner avec les herbes de Provence, le basilic, le sel et le poivre. Laisser doucement cuire jusqu'à ce que les légumes soient tendres. Mettre dans un bol, tempérer légèrement, puis ajouter l'oeuf battu, la chapelure et le persil, bien mélanger. Rectifier l'assaisonnement. Farcir les coques de courgette, poivrer, puis parsemer de fromage. Faire cuire à 350 (180) durant 40 minutes.

Servir avec un riz basmati, un couscous ou de l'orge pilaf.


samedi 22 novembre 2008

Mini-brochettes de volaille genre "satay" au vinaigre balsamique, sauce froide aux poivrons rouges grillés et au pesto

Je fais présentement des tests pour un contrat traiteur que je ferai au mois de décembre. Ne prenant ce genre de contrat qu'en de très rares occasions, j'ai décidé de mettre les recettes que j'élabore ici, même si ce n'est pas très futé de ma part si jamais je veux multiplier ma clientèle et en faire une "carrière payante".
Profitez-en, donc, pour le moment, je partage mes découvertes et tests!

Mini-brochettes de volaille genre "satay" au vinaigre balsamique (12 mini-brochettes)
2 poitrines de poulet sans la peau, sans les os
3 c. soupe de vinaigre balsamique
1 1/2 c. soupe d'huile d'olive
3 gousses d'ail hachées finement
sel et poivre du moulin

Dégraisser et dénerver les poitrines de poulet au besoin (on peut aussi utiliser de la poitrine de dinde). Couper sur la longueur en languettes de même dimension: 6 languettes par poitrine de poulet, ou plus selon la grosseur des poitrines.
Embrocher sur 12 petites brochettes de bois en formant un accordéon.
Dans un contenant assez grand pour contenir les 12 brochettes à plat, mélanger le vinaigre, l'huile, l'ail, le sel et le poivre. Y déposer les brochettes et les laisser mariner une petite heure au frigo en les tournant deux ou trois fois dans la marinade.
Faire griller au bbq, dans une poèle striée chaude et huilée (comme moi) ou dans une poèle t-fal jusqu'à complète cuisson. Servir chaud ou froid avec la sauce froide au poivron grillé et au pesto. On peut les griller d'avance et les réchauffer au four juste avant de servir.
Sauce froide au poivron rouge grillé et au pesto

2 poivrons rouges grillés, peau retirée
1 c. soupe de pesto
1 c. thé d'huile d'olive
1 c. thé de vinaigre balsamique
tabasco au goût
sel et poivre du moulin

Pulvériser tous les ingrédients au robot ou au mélangeur. Rectifier l'assaisonnement. Garder au frais.

*Les poivrons sont grillés sur le bbq ou au four, entiers, jusqu'à ce que la peau soit calcinée. Ils sont ensuite mis dans un plat de plastique pour refroidir, puis pelés. On enlève le coeur et les pépins en effectuant cette dernière étape. On peut faire congeler dans des sacs de congélation (comme moi) en portions de 2 poivrons en lanières.

vendredi 21 novembre 2008

Macarons-coco vanillés: comment se débarrasser de blancs d'oeuf avec classe et distinction!



Quoi faire avec un reste de blancs d'oeufs? La recette la plus simple de l'histoire, et probablement une des plus rapides aussi: des macarons-coco! J'ai pris une recette pas trop sucrée, je trouve que très souvent, les macarons sont écoeurants et excessivement sucrés. Moi, j'aime bien quand ils sont plus légers, contiennent des filaments de coco et ne sont pas trop sucrés: la noix de coco peut alors prendre toute la place, et avec un thé, ça devient carrément jouissif.
Donc, cette recette est pour ceux qui aiment les bouchées moins molles, plus croustillantes, plus légère que la moyenne. Ils sont très croustillants au sortir du four, et quand on les garde dans une boîte, ils deviennent plus tendres.


Macarons à la noix de coco et à la vanille (9 gros ou 18 minis)

330 ml (1 1/3 tasse) de noix de coco râpée
80 ml (1/3 tasse) de sucre
45 ml (3 c. à soupe) de farine
pincée de sel
2 blancs d'œuf (gros)
5 ml (1 c. à thé) d’extrait de vanille

Mélanger tous les ingrédients intimement.
À la cuillère ou en les formant avec les mains, déposer des boules d'appareil à macaron de la grosseur désirée sur du papier parchemin ou sur une plaque à pâtisserie graissée.
Cuire au four à 180 °C (350 °F) pendant 15 à 25 minutes (selon la grosseur) ou jusqu'à ce que le bord des biscuits soit doré (si on les laisse trop cuire, ils seront plus secs, les miens auraient pu être moins dorés, mais j'aime bien comme ça). Laisser refroidir.
Source: chef Marika Thomas avec mes modifications (dans la recette originale, on broie la noix de coco afin d'obtenir une pâte lisse, je préfère des filaments de noix de coco bien évidents)

jeudi 20 novembre 2008

Chaussons à l'embeurrée de chou et au fromage cheddar fort

Je ne vais pas mentir: à partir de cette semaine, nous tentons (enfin... je tente puisque je cuisine et que je fais les courses) de réduire la facture d'épicerie.
À date, ça va très bien, on s'en tirera dans les 60$ à deux pour des repas pour 2 à tous les soirs (dont un très bon mangeur, vous devinez de qui je parle) et les lunchs de Louis la semaine, ainsi que mes "lunchs" du midi (ce qui consiste à attraper n'importe quoi au frigo ou dans l'armoire et le grignoter chaud ou froid, avec tendance à verser dans l'excessivement simple, genre bol de soupe, conserve de thon avec crudités et pain, toast avec beurre d'arachide, sandwich grillé à la tomate etc. Enfin, vous aurez compris: pas de gastronomie chez moi à midi! ). Ça comprend aussi les petits déjeuners, mais ça aussi on fait dans le très simple chez moi. Thé + thé +thé + banane et/ou yaourt... La fin de semaine, c'est différent, on est souvent invités et on invite souvent, là aussi il va falloir réduire les coûts: pas en invitant moins mais en invitant, comme pour mon souper "l'Europe de l'Est s'invite au Québec", avec des plats moins coûteux mais pas nécessairement moins gastronomiques.

Je ne vais pas faire l'exercice que cette blogueuse fait ici (et très bien en plus de ça!), c'est à dire de mettre sa liste d'épicerie sur son blog avec le coût des aliments, ainsi que les recettes de la semaine (elle s'en tire en bas de 60$ par semaine pour 4, deux adultes, deux enfants!). Je trouve ça très intéressant et je vais zieuter ce qu'elle fait à toutes les semaines maintenant, mais je trouve que ça ne cadre pas trop avec la vocation de mon blog, et surtout, j'ai pas envie d'être mortifiée de honte et de me cacher de vous si j'en viens à acheter des trucs indécents et qui "pètent mon budget". Enfin, l'idée sera donc les prochains temps de mieux "gérer" les menus, acheter plus d'avance, moins jeter. Car oui, je jette. Souvent, ce sont des légumes pas cuisinés, achetés en trop grande quantité (car au marché Jean-Talon, les super spéciaux sont souvent sur des paniers de légumes et fruits, quand deux tomates à l'unité me coûteraient plus cher qu'un panier de 8 tomates, je n'hésite pas), parfois, ce sont des petits riens mais qui finalement font une différence, comme les 3 1/2 blancs d'oeufs qu'il me restait de ma tarte à la crème brûlée au citron, et que j'ai récupéré pour faire de petits macarons à la noix de coco et à la vanille (recette à venir demain). Il y a aussi les multiples blobs et aliens qu'on retrouve enfermés dans des tupperware, poussés au fond du frigo... ça, ce sont les plus dangereux: les lunchs et restes pas consommés. Ouf, de la nourriture achetée, transformée, cuisinée mais pas mangée? Ouch, pas bon pour le budget! Je vais donc me munir d'un fouet (et pas celui de cuisine, là!) et surveiller de prêt la rotation des plats que Louis apporte pour ses lunchs. Car il faut les surveiller, hein, ces hommes!! Pour ne pas le nommer, le chum de ma soeur (il va aimer ça faire parler de lui comme ça ici...) part régulièrement avec plutôt que son plat de spaghetti avec sauce, avec le contenant entier juste de sauce qui devrait servir normalement à faire plusieurs autres repas et... il le mange! Ma soeur en vient à mettre sur les contenants des post-it "je suis un lunch!!!" mais la bataille n'est pas gagnée... De mon côté, je ne trouve plus de fourchettes depuis 1 mois à la maison, c'est exaspérant, et je viens tout juste de me rendre compte que c'est Louis qui les prend mais ne les rapporte pas. J'ai du lui expliquer que des fourchettes en métal, ÇA NE SE JETTE PAS! (je blague, enfin, j'espère... mais il en tient une collection dans son bureau, ça s'est certain, probablement pour tenir compagnie aux 15 tupperwares sales qu'il garde planqués dans un sac de plastique qui sont je suis prête à le jurer certainement gonflés à bloc à cause de la fermentation).
Donc, au menu cette semaine, juste pour vous donner une petite idée de ce qu'on peut faire avec 60$ (et selon les spéciaux et avec ce qui traîne encore au frigo, sans oublier que beaucoup d'achats sont des achats "à long terme", comme 3 kilos de farine ou un sac d'orge):
Chaussons à l'embeurrée de chou et au cheddar extra fort (8 pièces)
Salade de haricots verts et tomates au vinaigre de cidre (pour 6)
Poulet et tofu byriani avec riz au safran (pour 4)
Macarons-coco vanillés (30 petites pièces)
Courgettes farcies a la saucisse gratinées, en sauce tomate (8 courgettes rondes)
Yogourt maison nature (8)
Poulet en croûte de sésame et coulis de poivrons rouges grillés + orge pilaf (pour 2)
Tourte aux pois chiches et aux champignons + salade de betteraves (pour 4 à 5).

Vous aurez remarqué que c'est un menu mi-végétarien. Honnêtement, je trouve que c'est le moyen le plus simple d'économiser sans se priver, et surtout, de manger sainement. Pour ça, à la maison, ça ne nous change pas vraiment, même que j'ai l'impression qu'on mangera plus de viande si je fais une planification des repas. Enfin, assez de ralage sur le coût de la vie qui augmente, sur la menace d'une récession, sur le manque de travail, et passons à table car le bonheur de bien manger, ça on est pas prêts de le perdre!
Chaussons à l'embeurrée de chou et au cheddar extra fort (8 pièces)

1/2 petit chou blanc haché finement
1 carotte râpée
1 gros oignon émincé
2 à 3 c. soupe de beurre
sel, poivre du moulin
2 c. soupe de persil plat haché
1 tasse de fromage cheddar extra fort râpé (ou autre fromage fort: si vous aimez les plats plus fromagés, vous pouvez doubler)
Pâte à pizza (difficile de dire la quantité, j'ai acheté un paquet de pâte à pizza à 2,50$ chez Milano à Montéal, il y en a assez pour faire deux pizzas moyennes)
oeuf battu + 1 c. thé d'eau + sel
graines de sésame pour décorer

Faire revenir dans le beurre 30 à 45mn à feu très doux (sans colorer) le chou, la carotte et l'oignon assaisonnés de sel et de poivre (vous pouvez ajouter les herbes et épices au choix, j'imagine très bien du thym frais, des herbes de Provence ou des graines de carvi). Mettre dans un bol et ajouter le fromage et le persil, puis bien brasser. Attendre que le mélange soit tiède avant de farcir les chaussons.

Séparer la pâte en 8 portions. Abaisser en cercles de la grosseur d'une soucoupe (j'ai abaissé un peu, puis étiré avec les doigts), farcir chaque cercle du 1/8 du mélange et refermer en humectant le rebord d'eau froide du bout des doigts: ils doivent être bien scellés! Badigeonner du mélange d'oeuf, d'eau et de sel, puis saupoudrer de graines de sésames.

Cuire à 375 environ 25 à 30 mn ou jusqu'à ce que la pâte soit bien dorée et levée (il est préférable de cuire dans le premier 1/3 du bas du four pour éviter que le dessu grille trop avant que la pâte du dessou soit bien cuite).

*note: plusieurs chaussons ont coulé durant la cuisson, là où la pâte était "soudée" sur les côtés. Je crois qu'en incisant simplement le dessu des chaussons, ça permettrait à la vapeur de sortir et aiderait la farce à rester bien à l'intérieur. Si vous testez, faites-le moi savoir pour que je change les instructions!
**on pourrait ajouter des lardons ou du bacon à la farce lors de la confection de l'embeurrée de chou. On pourrait aussi déglacer le chou avec un peu de vin blanc ou de vermouth.


mercredi 19 novembre 2008

Tarte à la crème brûlée au citron (j'suis kap, Isa!): finale disfonctionnelle de "L'Europe de l'Est s'invite au Québec!"

Isa, de Les gourmandises d'Isa, m'avait mise au défi au jeu Esketékap (règlements sur ce lien) il y a quelque temps de faire cette recette de tarte à la crème brûlée au citron. Adorant le citron mais ne cuisinant pas très souvent de dessert aussi riche, enfin, pas juste pour moi et Louis, j'ai attendu, et attendu, et attendu l'occasion pour relever le défi... et ce n'est que ce dimanche qu'on a dégusté la lipidique et sucroïde chose et que dire sinon MIAM!


Bon, alors Isa, j'ai été kap (même si j'ai pris quelques jours de plus que dans les réglements... honte à moi!), mais la prochaine fois, je prendrai un moule plus petit et à bord plus haut, histoire d'avoir une belle épaisseur de crème et de surtout pouvoir toute la vider dans ma croûte! Là, j'ai été obligée de faire en plus de ma tarte, deux petites tartelettes car j'avais trop d'appareil à crème brûlée. Zut, je suis vraaaaaaaaiment pas chanceuse, moi... c'est la multiplication des portions!


Verdict: carrément divin, mais un mini poil trop sucré pour moi. J'enlèverai donc un peu de sucre une prochaine fois si je la cuisine juste pour moi (ouch), sinon, je la laisserai comme ça puisque tout le monde à la maison l'a trouvé parfaite. La croûte est légèrement débile, surtout les passages où elle est bien crousti-caramélisée! Qui est le malade qui a eu l'idée de mettre de la crème dans une pâte à tarte?
Attention à l'étape de la caramélisation à broil!! Ne faites pas comme moi, idiote, qui est allé déconner dans une autre pièce avec mes invités (mon beau frère, c'est encore de sa faute...) pendant que ma tarte entrait en éruption dans le four :S Pas grave, on ne décelait même pas de goût "cramé" (bon, à part sur quelques bouchées...), c'était juste ce qu'il fallait de caramélisé finalement. Astuce: comme pour une crème brûlée, on peut cuire d'avance, mais on attend le moment du service pour "brûler" la tarte, car au frigo, le sucre caramélisé deviendrait rapidement mou. C'est bon (ben oui, j'en bouffe depuis deux jours matin-midi), mais pas autant que quand le caramel est encore craquant!

Tarte à la crème brûlée au citron
Pour la croûte :
1 tasse ( 120 g ) de farine
1/4 tasse ( 50 g )de sucre
1 pincée de sel
6 cuillères à table de beurre
4 cuillères ( 60 ml ) à table de crème 35 %
1 blanc d'oeuf légèrement battu
Garniture:
3/4 tasse ( 150 g ) de sucre + 2 cuillères à table
3/4 tasse ( 180 ml ) de crème 35 %
4 gros jaunes d'oeufs
2 gros oeufs
1/2 tasse ( 125 ml ) de jus de citron
1 cuillère à table de zeste de citron
Combiner la farine, le sucre et le sel. Ajouter le beurre en morceaux et malaxer jusqu'à l'incorporation du beurre. Ajouter la crème 35 % et bien mélanger. Former une boule et envelopper dans du film alimentaire. Réfrigérer 2 heures. Abaisser la pâte et la mettre dans un moule à tarte de 8" ( 20 cm ) de diamètre. Badigeonner la pâte de blanc d'oeuf. Cuire à blanc pendant 18 mn, four préchauffé à 350 F ( 180 C ). Pendant ce temps, mélanger les ingrédients de la garniture. Mettre le mélange dans la croûte et cuire encore 30 mn. Laisser refroidir 1 heure avant de saupoudrer de 2 cuillères à table de sucre et de passer au broil, jusqu'à ce que le sucre soit fondu et caramélisé
(Source : Bon appétit avril 2004 )


ÊTESVOUSKAP?
Alors, pour jouer le jeu jusqu'au bout, à mon tour de vous mettre au défi de vous démerder avec une de mes recettes. N'ayez crainte, pas de tofu, de crabe à carapace molle ou de queue de cochonnet cette fois, mais plutôt un petit truc tout simple qui je suis CERTAINE vous plaira, à servir en entrée ou à l'apéro avec des poissons fumés, de la crème sure, du fromage à la crème, du caviar et autres gravlax succulents... ou pourquoi pas juste en version sucrée, avec du sirop, du fromage blanc ou de la confiture, j'ai nommé: LE BLINI!
Et... qui je vais mettre au défi vous croyez? Bien ce sera Jasmine et Anna. Pourquoi elles? Car je me demande ce qu'elles en feront, si elles les dégusteront en version salée ou sucrée, trad ou flyée, si elles confectionneront des mini sandwichs pour les enfants, si elles en feront des brochettes, une version géante, une version à la ciboulette, ou si elles déclineront plutôt l'offre par manque de temps (pitié, non! c'est si bon et ça tombe pile poil pour le temps des fêtes, ça ne coûte rien à faire et c'est amusant, et en plus ÇA SE CONGÈLE!). Donc, les girls, ÊTES-VOUS KAP? Et surtout, entre vous deux, le concours de celle qui obtiendra la plus belle levée en un temps recors!


mardi 18 novembre 2008

LE fantasme masculin: salade pomme de terre et saucisse knack, L'Europe de l'Est s'invite au Québec 3e volet!

Car, bien entendu, on avait pas assez de carbohydrates avec les blinis à l'apéro et les pierogis en entrée, on devait ABSOLUMENT se bourrer de patates en plus, non mais!

J'ai eu l'idée d'ajouter ce 3e volet robotatif à mon menu en parcourant le blog d'Anna. En effet, je voyais déjà les yeux remplis d'espoir de mon Louis mais aussi de son frère en voyant sur la table cette chose qu'on nomme salade mais qui en fait ne contient de légume vert que l'aneth et le cornichon... une salade de saucisses? Misère... les gars sont aux oiseaux, moi je boude mes légumes absents mais quand ils se retournent, j'engouffre un bout de saucisse en douce. C'est boooooooon!

Salade de pomme de terre et saucisse (knack) 4 portions

2 saucisses style wiener ou knack (elles sont déjà cuites)
4 pommes de terre
2 oignons verts émincés
aneth frais haché (deux bonnes cuillères à soupe)
1 cornichon polonais coupés en petit dés (cornichons en saumure)
mayonnaise au goût
raifort préparé (une bonne cuillère à thé)
sel et poivre

Faire cuire les pommes de terre dans l'eau salée et ensuite les couper en cubes.
Ajouter le reste des ingrédients et bien mélanger. Anna ajoute du maïs en grain. Pas moi, ça ferait beaucoup trop de légumes! ;)

Bortsch semi apatride à la russe! Борщ : L'Europ de l'Est s'invite au Québec prise 2

Comme plat central de notre repas "L'Europe de l'Est s'invite au Québec", quoi de mieux qu'un merveilleux, splendide bortsch? Il y a des dizaines de versions de ce plat tout en saveurs, on peut le décliner en version blanche ou rouge, avec ou sans viande, avec haricots ou non... moi, j'ai adapté plusieurs recettes, plusieurs idées, pour obtenir ce Bortsch particulier, apatride, mais d'inspiration russe à la base. Le mélange d'épices n'est peut-être pas traditionnel, mais croyez-moi, ça donne une saveur splendide à l'ensemble. La magie, bien entendu, n'oeuvrera pas si vous omettez le vinaigre mais SURTOUT la crème sure...

Bortsch à la russe ( Борщ ) 6 à 8 bonnes portions repas
3 litres d’eau
1 morceau de boeuf à bouillir, avec os, de 500g (moi, jarret)
1 c. thé de grains de coriandre entières
2 clous de girofle
1/2 c. thé de piment de la Jamaïque
1 feuille de laurier
1 c. soupe d'huile de canola
500 gr de chou blanc haché finement
4 pommes de terre pelées et coupées en dés
1 grosse betterave crue pelée et râpée
1 oignon moyen émincé
2 carottes moyennes en dés ou râpées
1 tomate coupée en petits dés
1 pincée de thym
sel et poivre au goût
2 c. soupe de persil haché
2 c. soupe d'aneth hachée
3 à 4 c. soupe de vinaigre
Un peu de sucre
Crème sure pour le service

Mettre l'eau, la viande, la coriandre, le laurier, le piment de la Jamaïque et les clous de girofle dans une grande casserole. Amener à ébullition, assaisonner de sel et de poivre, puis réduire le feu à léger mijotement jusqu'à ce que la viande soit très tendre et que le bouillon soit goûteux (au besoin, ajouter du bouillon de boeuf si le goût est trop fade). Retirer la viande et l'effeuiller en bouchées en enlevant le gras, réserver. Passer le bouillon et le dégraisser au besoin.

Dans une poêle, faire sauter les oignons jusqu'à ce qu'ils soient dorés, ajouter les carottes, la tomate et la betterave. Laisser cuire légèrement. Ajouter ce mélange de légumes au bouillon, ainsi que la viande en petits morceaux, les pommes de terre, le chou et le thym. Amener à mijotement et cuire 30 à 40 mn, jusqu'à complète cuisson des légumes.

Ajouter le vinaigre (au goût), un peu de sucre (au goût), ainsi que l'aneth et le persil. Servir dans des assiettes creuses ou de gros bols avec une cuillère de crème sure par personne.
J'accompagne le tout de pierogis.

Pierogis, blinis et compagnie (l'Europe de l'Est s'invite au Québec partie 1)

Ce dimanche, j'ai cuisiné pour ma belle soeur et sa petite famille un repas tout simple et bien compliqué à la fois, peu onéreux mais tout de même chic, un repas parfait pour nos températures automnales frisquettes et du type dont on aurait pas honte de s'inspirer pour un repas des fêtes, avec bien entendu quelques ajouts festifs, comme un peu de caviar et de gravlax. Avec un titre tel que "pierogis, blinis et compagnie", vous aurez bien entendu deviné que je me suis fortement inspirée des cuisines savoureuses de la Pologne et de la Russie, mais là je dis bien "inspirée", car j'aurais probablement causé sinon des torts irréparables aux traditions culinaires russes et polonaises, auxquels je ne connais pas grand chose à part un petit voyage par là un jour et la dégustation de plusieurs petits plats savoureux là-bas mais aussi ici, grâce à leurs fabuleuses diaspora montréalaises. Aussi, avant de me faire reprendre, je sais que la Pologne n,est pas considérée comme faisant parti de l'Europe de l'Est... mais je trouvais le titre jolie, une autre raison, donc, de me taper sur les doigts: je ne respecte rien!
Donc, ma première inspiration: quelques poissons fumés gardés au congélateur depuis quelques temps et franchement prêts à être mangés: des filets de morue et de truite fumés à chaud achetés chez l'Artisan fumeur de Mandeville ainsi que du saumon fumé à froid du fumoir La fée des Grèves: deux compagnie québécoises exceptionnelles dont vous pouvez entre autre vous procurer les produits chez Norref pour les premiers et pour le second, dans quelques grandes chaînes (déjà vu les produits La fée des grèves chez IGA).



Ma seconde inspiration: le blog La cuisine d'Anna, que j'aime beaucoup car on y trouve des recettes simples et assez traditionnelles de la Pologne, mais aussi d'autres idées intéressantes de cuisine de tous les jours ou festives et de beaux, simples et bons desserts. Merci à Anna d'aller à la pêche aux recettes sur les sites de cuisine polonaise et de nous tester et traduire tout ça, moi en tout cas, j'en redemande!
Donc, au menu pour commencer, des blinis pour servir de support à une tonne de crème sure`et aux poissons fumés nommés plus haut. J'avais déjà parlé de cette recette ici, mais je la remet tout de même, pour votre plus grand plaisir! J'ai fait souvent cette recette. Seul commentaire: selon la température du lait, du four, la qualité de la levure, le temps de levée n'est pas toujours le même. J'ai obtenu parfois une belle levée avec tout juste 45mn d'attente, parfois, ça a pris plus de 1h30. Il ne faut pas désespérer, si la pâte tarde à lever, sortir le bol du four, le réchauffer de nouveau, éteindre puis remettre le plat au four bien tiède.
Blinis (une grande assiette débordante de petites crêpes)

11/2 tasse de farine (on peut aussi mettre de la farine de sarrazin)
1 pincée de sel
1 pincée de sucre
1/2 sachet de levure ultra rapide Fleichmann
2 gros oeufs battus
11/2 cuillère à soupe de beurre
11/2 tasse de lait

Allumer le four pour bien le chauffer, puis l'éteindre lorsque vous commencez la préparation. Mélanger la farine, le sel, le sucre et la levure dans un grand bol. Faire chauffer le lait et le beurre dans un petit chaudron jusqu'à ce que le beurre soit fondu et le lait chaud au doigt sans être brûlant (on ne veut pas assassiner la levure!). Mettre les oeufs dans le mélange de farine, brasser un peu et ajouter le mélange de lait chaud. À la mixette (ou au mélangeur mais dans ce cas vous aurez utilisé le mélangeur dés le départ), brasser l'appareil un bon 2 minutes jusqu'à consistance lisse. Recouvrir d'un linge à vaisselle propre et humide et mettre dans le four éteint pour faire gonfler la pâte un bon 45mn. Attention, si le bol est trop petit, vous aurez une éruption de pâte au fond de votre four ainsi qu'un linge à vaisselle plus ou moins intérssant à laver.
La pâte est maintenant bien gonflée: prendre une cuillère à soupe et laisser tomber un peu de pâte dans une poêle antiadhésive à peine beurrée à feu moyen-fort. On peut mettre dans une grande poêle jusqu'à 8 blinis en même temps, mais il faut être rapide car le temps qu'on mette la dernière cuillère de pâte, le premier blini est déjà bien doré. On retourne, on laisse à peine cuire et hop, c'est terminé. On fait tout cela à la chaîne et c'est assez rapide. On peut entreposer dans une assiette ou un plat allant au frigo et les préparer d'avance (je préfère tout de même les préparer la journée même). On peut les servir température pièce ou encore un peu chauffés au four.

On continue avec des pierogis à la viande et d'autres, aux champignons et à la choucroute. Tout cela ne coûte rien à faire, mais est assez long à produire: voilà l'arnaque! J'avais déjà fait ici les pierogis aux champignons et à la choucroute (pris sur le blog d'Anna), j'ai ajouté à cela des pierogis à la viande, dont la recette de la farce a été librement inspirée de ce que j'ai pu voir sur le net un peu partout. Rien de fabuleux, il suffit d'utiliser un reste de viande cuite au choix ou encore de faire cuire vous-même pour la recette un peu de viande en morceaux ou hachée (porc, boeuf, veau, poulet etc.). Je ne vous remet pas la technique, mais plutôt juste la recette de la farce.
Farce à la viande pour pierogis (60 pierogis)

300g de viande cuite hachée (moi, porc)
1 oignon
1 c. soupe d'huile d'olive
1 tranche de pain rassis gonflée dans le lait
1 oeuf
sel et poivre au goût
persil plat haché

Faire revenir l'oignon dans l'huile. Mélanger tous les ingrédients, pulser au robot ou hacher à la main la viande finement et mélanger intimement les autres ingrédients pour obtenir un appareil homogène. On peut ajouter des épices au choix, là j'ai voulu tester une recette de base, la prochaine fois, j'opterai pour un peu de muscade et de clou de girofle.
À venir... pour aller avec les pierogis, un bortsch d'inspiration russe, une salade polonaise de pomme de terre et saucisse et une tout sauf polonaise ou russe tarte à la crème brûlée au citron, cette petite recette que Isabelle des Gourmandises d'Isa m'avait mise au défi de cuisiner il y a quelque temps...
Source pour les blinis: Pinardises, Recettes et propos culinaires, Daniel Pinard, Boréal, 1994, pp. 138-139.




Source pour les pierogis à la choucroute: La cuisine d'Anna pour la pâte et le même site mais ici pour la farce

lundi 3 novembre 2008

Attaque de pyrales: LA SUITE, et pourquoi pas nos ridicules costumes d'halloween en plus...

Depuis hier, les pyrales sont de retour pour mon plus grand désespoir (pour l'acte 1, voir ici). Je les déteste, vous ne pouvez vous imaginer à quel point!! J'ai donc TOUT RECOMMENCÉ, tout lavé de nouveau, mais sans rien trouver, niet, pas de trace de leur passage. J'ai même grimpé sur les comptoirs pour inspecter mon plafond, on ne sait jamais! Finalement, j'ai eu comme... une illumination! J'ai regardé au dit endroit et j'ai trouvé un nid de cocons prêts à éclore (BEEEEEEEURK!), en fait, la moitié de ces petites salopes avaient déjà fait leur entrée dans le grand monde (et tiré leur révérence 2 minutes plus tard, car JE LES ATTENDAIS DE MAIN FERME!). Vous voulez savoir OÙ j'ai trouvé cette saleté? Dans mon rouleau de papier parchemin! Bien oui, c'est pas con, quand j'utilise mon papier parchemin, c'est en général quand je fais de la pâtisserie, et quand je fais de la pâtisserie, il y a de la farine sur mes mains, sur le comptoir, partout quoi! Les brillantes cochonnerie ont compris où était leur profit... et moi, c'est bien le seul endroit où je n'ai pas regardé, qui aurait pensé dérouler un rouleau de papier parchemin?!?
En tout cas, pas moi. C'était juste pour vous avertir, vous lecteurs assiégés par les papillons à farine: vous devez être intransigeant et redoutable dans votre guerre, sinon, ce sont elles qui gagneront!



Sur une note plus joyeuse (et pathétique finalement), j'ai décidé de vous mettre quelques photos de notre (en fait, nos) soirées d'halloween. Vendredi, une petite soirée sympa avec quelques amis et pas mal de petits monstres à la porte mais pas assez car il me reste plein de bonbons (sur la photo, ma nièce, derrière, et sa meilleure amie, devant, en pompiers, et la grande soeur du pompier numéro 2 déguisée en... papillon? accompagnée d'une petite voisine). Notez que pour les enfants dont je connaissais les parents, j'avais préparé des sacs spéciaux de biscuits: des petits sablés teints en orange en forme de chats (les fameux chats oranges de l'halloween...), de citrouilles et de têtes de squelettes et les fameux doigts de sorcière au beurre et aux amandes, un délice dégoûtant que ma nièce a refusé de manger (pendant 1 minute) car "c'est déééégueulassssse!". Mes deux esclaves, Louis et Sylvain, le magnifique clown, ont bien passé 1 heure à faire des petits sacs: on sait comment s'amuser chez nous, hein! ;)




Samedi, une soirée de "grands" assez incroyable, environ 400 personnes dans une église et un presbytère directement sur la rue St-Denis, dans le centre ville de Montréal!!! J'ai pas de photos (c'est peut-être mieux, c'était franchement décadent dans le cas de certains costumes... hein Paul?) mais enfin, vous pouvez nous voir moi et Louis dans toute notre splendeur (et la splendeur de nos foutus planchers: hey, proprios de mon coeur, ça fait 2 semaines que j'attends le contracteur à tous les matin!). Louis est déguisé en... skieur de fond! Dieu qu'il était laid, les beaux leggings avaient un élastique qui passait sous le pied et le chandail, je n'ai même pas de mots :S




Moi, cette année, je me suis bien cassé le cul, en fait, en me battant avec un jeu de Twister et deux rouleaux de duck tape blanc. Ça a donné un bon résultat à la finale, mais je sentais légèrement chimique: le duck tape, c'est pas mon parfum favori! Pour ceux et celles qui pensent croche, et bien vous avez raison, il y a eu quelques bonnes blagues de gars un peu chauds (et une superbe fille!!) qui ont fait tourner la flèche et ne se sont pas fait prier pour me mettre la main au derrière sous prétexte qu'ils étaient tombés sur "main droite, vert". Bon, je l'ai bien cherché cette fois là, je dois l'admettre...