vendredi 2 août 2013

Tarte salée ricotta et bette à carde


Je ne m'attendais pas à grand chose de cette recette bidouillée. En fait c'était plutôt une manière de tester une technique inusitée pour faire une pâte à tarte rapide. Une pâte à tarte dite "à la casserole" qui se fait à chaud, en faisant fondre simplement du beurre dans de l'eau bouillante et en ajoutant ensuite dans la casserole la farine, comme on ferait une pâte à chou. J'étais sceptique et ma conclusion de l'exercice c'est que j'avais bien raison de l'être. Résultat: une pâte dure, pas très feuilletée, graisseuse. Ordinaire de chez ordinaire quoi. Devant un échec cuisant avec une première "batch" de tartelettes pâte d'amande, abricots et miel, j'ai hésité avant de jeter le reste de cette masse gluante. Puis j'ai découvert au fond du frigo une botte de bette à carde en train de rendre l'âme. Tient, un autre truc qui ne m'inspire pas. Arf... et puis tant qu'à y être je vais les marier...
 
 
À la finale le résultat est vraiment très réussit. La douceur de la ricotta vient compenser pour la saveur puissante et terreuse de la bette à carde et tout ce beau monde fait le party dans la croûte malgré qu'elle soit tout sauf savoureuse. Imaginez avec une pâte mangeable...
 
 
 
Tarte salée ricotta et bette à carde
 
Pâte brisée (maison ou du commerce mais de grâce, mangeable)
1 pot de ricotta
1 botte de bette à carde
2 gousses d'ail
1 c. soupe d'huile d'olive
2 œufs
2 c. soupe de crème
Sel, poivre
 
Hacher la bette à carde et la faire revenir dans l'huile avec l'ail. Saler et poivrer. Réserver.
Abaisser la pâte dans un moule à tarte.
Répartir la ricotta en "mottes" dans la croûte, puis parsemer la bette à carde uniformément.
Mélanger les œufs, la crème, le sel et poivre et toute herbe ou épice de votre choix et couler doucement dans la tarte en prenant soin de ne pas en verser entre la croûte et le moule.
Faire cuire à 375 jusqu'à ce que la pâte soit dorée et le centre de la tarte ferme.

samedi 27 juillet 2013

Pop corn caramel au miel et arachides rôties inspiration Barbie

Je sais bien que durant mon absence plutôt longue de la blogosphère culinaire, chaque blog de cuisine a eu droit à une sinon deux sinon mille recettes de pop corn au caramel. Mais... que voulez-vous, c'est juste bon, cochon, addictif cette recette. De la bombe, de la drogue légale, de quoi vous faire des amis sinon un nouveau partenaire de vie!



C'est une recette de cette chère Barbara, reine du sucré-cochon-maison, adaptée très légèrement à la sauce "j'haïs ben ça le sirop de maïs pis j'aime pas mal mieux notre bon miel du Québec et tant qu'à faire je vais ajouter des peanuts".

Pop corn caramel au miel et arachides rôties

(entre parenthèses recette originale)

3/4 tasse de grains de maïs à éclater
1/2 tasse de beurre salé (non salé)
1/2 tasse de miel (sirop de maïs)
1 tasse de cassonade
1 c thé de vanille
3/4 c. table de bicarbonate de soude
1/2 tasse d'arachides rôties hachées au couteau

Faire éclater le maïs (indications sur le sac, au chaudron avec un peu d'huile ou à a machine à pop-corn si ça existe encore). Retirer les grains non éclatés et réserver.

Dans un chaudron, faire chauffer le beurre, le miel et la cassonade, après la première ébullition laisser cuire quelques minutes (environ 5 mais attention à ne pas brûler le caramel) en brassant sans arrêt. Retirer du feu et ajouter la vanille, brasser à nouveau, puis ajouter le bicarbonate (le caramel va mousser), brasser encore et ajouter le maïs et les arachides en prenant soin de bien enrober uniformément les grains.

Étaler le mélange sur une plaque à pâtisserie avec un sealpat, et enfourner à 300 degrés pour une heure en sortant la plaque aux 15mn pour brasser le tout et assurer une cuisson uniforme.

Transvider dans un rand bol et défaire les grains pour s'assurer qu'ils ne collent pas tous ensemble en refroidissant.

Se garde dans un contenant hermétique une fois très bien refroidi.

 

Attention, ça donne mal au cœur si on en mange trop... vraiment là... mais c'est difficile d'arrêter alors je vous suggère de vous munir d'une de ces bouteilles de liquide rose barbapapa le premier soir. Ce n'est pas une blague.


Source: Barbara

Ce blog existe encore! Porc tonkatsu et sauce maison bien space

Puisque ce blog ne s'est jamais auto détruit à force de ne pas l'entretenir, nous allons lui laisser une petite chance et le nourrir un peu. T'sais, juste pour voir s'il peut se relancer ou s'il est trop tard pour la respiration artificielle à petite dose de sucre et de cochonnailles.

Comme vous pouvez l'imaginer, si vous avez un minimum d'imagination, dans les 3 dernières années nous avons continué à manger. Oui oui! Nous sommes toujours trois, moi, Éli qui a maintenant 3 ans et qui mange de tout et n'importe quoi, et notre cher Louis (qui cuisine toujours aussi bien (!!!) D'ailleurs il a l'année dernière inventé une nouvelle recette, le foie de veau fumé. Il a pris pour 30$ de foie de veau -oui, ça se peut 30$ de foie de veau- il l'a saupoudré de cassonade, et il l'a fait fumer sur notre fumoir... pas de sel, pas d'épices, juste de la bonne cassonade, du foie et de la boucane.  À la finale, ça ressemblait à une sangsue géante. Ça en avait aussi la texture et probablement le goût. Maintenant on sait pourquoi en faisant une recherche sur le net, c'est impossible de trouver la technique du foie fumé. C'est pas mangeable.). 
 
 

Bref, on mange encore, nous. Et on mange de bonnes choses en plus! Ici il s'agit de porc tonkatsu. Kessé-ça me direz-vous? C'est un plat japonais de porc pané et frit, servi avec une sauce du même nom. En fait je ne suis pas du tout fan de friture maison mais ce plat... ce plat... argh! J'en ai mangé maintes et maintes fois au restaurant, version pétoncles et version poulet, et ma question a toujours été: mais... je mange quoi en ce moment? Car en effet, la sauce, on ne sait pas! C'est bon, mais c'est QUOI? Sur le net, j'avais vérifié à l'époque, et les blogs étaient ponctués de versions à base de ketchup, de sauce anglaise, bref, une de ces sauces de sauces qui ne me semble pas du tout fiter avec l'image que j'avais d'une recette japonaise. Jusqu'à ce que je tombe sur ce cher Ricardo avec sa recette weird à base de pruneaux, de dattes, d'épices et de vinaigre. Je ne sais pas si ça s'approche plus de la véritable recette mais sa composition, cette fois, m'appelait.
 
 
 

À la finale la saveur est délicieuse, elle s'approche réellement de celle du resto. Le goût est space, on ne s'en cachera pas, mais il s'agit d'une de ces recettes dont on est pas certains les premières bouchées, puis ensuite qui s'impose et dont on a besoin de se goinfrer de façon cyclique. Pas de problème de ce côté, puisque la recette donne un bon 3 tasses et qu'on en consomme que quelques cuillères à la fois. Elle se garde en principe plusieurs semaines au frigo, j'ose imaginer qu'on peut à la limite la congeler pour "étirer la sauce"...

J'ai servi la chose avec une salade de chou vert et radis délicatement aromatisée au sésame et au zeste d'orange. Pas de recette, j'ai taillé, pitché, touillé, mangé.

 

Porc tonkatsu

4 côtelettes de porc désossées de 2cm d'épaisseur
farine + sel + poivre
1 à 2 œufs battus
chapelure panko (ou bien utilisez la technique en lien avec des tranches de pain)
Huile de canola pour la friture (moi je n'ai pas fait de grande friture, j'ai simplement fait chauffer 1cm d'huile dans une poêle de là le résultat moins doré et parfait)
 
Aplatir les côtelettes dégraissées avec un attendrisseur à viande ou un rouleau à pâte. Piquer la viande à la fourchette pour briser la fibre.
 
Passer les côtelettes dans la farine assaisonnée, puis dans l'œuf puis dans la chapelure en pesant bien sur celle-ci pour la faire adhérer correctement.
 
Dans une poêle, faire chauffer l'huile et faire revenir les côtelettes jusqu'à doré, quelques minutes afin d'obtenir une cuisson à votre goût selon l'épaisseur.
 
Éponger avec un papier puis trancher, servir immédiatement avec la sauce.
 
 


Sauce tonkatsu (3 tasses)

1c thé de fécule de maïs mélangée à un peu d'eau froide
1/2 tasse d'eau
1/2 tasse de jus de clémentine ou d'orange
1/2 tasse de sauce soya
6c soupe de vinaigre de riz
1/4 tasse de mirin
2 tomates taillées en cubes
1 oignon haché
1 pomme pelée et taillée en dés
6 pruneaux séchés, dénoyautés
4 dattes Medjool, dénoyautées et coupées en dés
1 c. soupe de pâte de tomate
1/2 c. thé de gingembre moulu
1/4 c. thé de clou de girofle moulu (moi 1/2 sinon 1 c. thé entière mais j'ai un peu forcé la dose...)
1/8 c. thé de poivre de Cayenne
1/4 tasse de cassonade (moi légèrement plus)

Dans une casserole, faire chauffer la cassonade quelques minutes sans remuer jusqu'à ce qu'elle commence à caraméliser. Ajouter tous les ingrédients d'un coup (sauf la fécule délayée), amener à ébullition puis laisser mijoter une dizaine de minutes en remuant de temps en temps, à feu moyen. Ajouter la fécule, bien remuer et laisser cuire 1mn. Passer le tout au bras mélangeur, puis au tamis pour obtenir une consistance bien lisse. Rectifier l'assaisonnement en ajoutant au besoin épices, sel, piment, cassonade etc. Réfrigérer plusieurs heures.

Se garde quelques semaines au frigo.

mardi 6 septembre 2011

Un gâteau pour la reine des bananes!

Une de mes filleules vient d'avoir 4 ans. Et à 4 ans il semble qu'on sache EXACTEMENT ce que l'on veut. J'ai donc reçu un appel la semaine dernière pour cette commande très limpide: Malorie, je veux un gâteau rose, en forme de coeur, aux bananes. Ah bon, au bananes, tu es certaine? Pas au chocolat? Pas au caramel? Aux... bananes? OUI! Va pour des bananes alors, mais je vais choisir la recette la plus cochonne du net...
Pour le gâteau, j'ai pris la recette d'Isa, qui, elle, fait dans le délire délicieux avec un glaçage... aux barres Mars fondues!!!! Le gâteau est un délice, je n'ose imaginer avec la garniture décadente proposée par Isa!

Pour la crème au beurre, j'ai pris cette recette, et je dois admettre que si elle était bien bonne, je préfère les recettes de ce type qui ne contiennent pas de jaune d'oeuf. La couleur est plus belle et la texture moins dense. Mais c'est tout de même une excellente recette assez simple. Et la crème n'est pas trop compacte et difficile à étendre. J'ai simplement ajouté un colorant alimentaire pour la couleur.

Pour le reste, il s'agit simplement de crème fouettée à la vanille et de bonbons tous plus roses les uns que les autres.

lundi 13 juin 2011

Tomaticán, vous l'attendiez, il est enfin là!

Ça fait des années que je fais ce plat fantastique et je n'avais jamais pensé à le publier ici. Honte honte honte à moi. C'est dans l'ultra simple, dans le très économique, dans le végé et dans le délicieux. On mange ça avec du riz, de l'avocat et du fromage si on veut ou encore avec des tortillas, fromage et crème sure tout simplement pour un repas d'été minute.

On peut prendre des tomates fraîches ou en boîte, des fèves de lima surgelées, cuites maison ou en boîte, enfin, vous comprenez le principe on fait bien ce qu'on veut, moi je fais tout ça à l'oeil sans vraiment regarder les quantités.

C'est une recette du Chili, chippée sur le blog Saveurs et Découvertes, un bon blog un peu mort ces temps ci mais qui recèle de superbes recettes. La recette vient du livre Moosewood Restaurant Cooks at Home.

C'est très bon avec pas mal de cayenne. La dernière fois que j'ai fait ce plat je n'ai pas mis de piment ou de cayenne pour cause de bébé aux minuscules papilles intolérantes et c'était franchement moins bon. Sacrifier le goût fantastique de mon tomaticán assassin... ah ce qu'on ne ferait pas pour nos petits mange-profit...


Tomaticán

4 portions

2 tasses d’oignons hachés
1 piment fort ou 1/4 c. à thé de Cayenne 2 c. à table d’huile d’olive
2 c. à thé de cumin moulu
2 tasses de haricots de Lima congelées ( moi 2 boîtes de haricots de lima géants)
1 boîte (28 oz) de tomates entières (ou des fraîches)
2 tasses de maïs frais ou surgelé
1/4 tasse de coriandre fraîche hachée
Cheddar ou Monterey jack râpé
1 avocat coupé en cubes ou en tranches

Égoutter les tomates en boîte; réserver l’eau.

Dans une casserole, faire sauter les oignons et le piment (ou le poivre de Cayenne) dans l’huile environ 5 minutes, jusqu’à ce que les oignons soient tendres. Ajouter le cumin, les fèves de lima et faire revenir en brassant pendant quelques minutes.

Ajouter l’eau des tomates, couvrir et laisser mijoter pendant 5 minutes (sauter cette étape si on utilise des tomates fraîches). Couper les tomates à même la boîte de conserve. Ajouter les tomates et le maïs dans la casserole; mélanger. Couvrir et laisser mijoter jusqu’à ce que les légumes soient tendres, environ 10 minutes. Ajouter la coriandre, saler et poivrer; mélanger.

Servir tel quel ou garni de fromage et d’avocat.
Source: http://decouvertesculinaires.blogspot.com/2007/07/chili-con-o-sin-carne.html

jeudi 2 juin 2011

Souvlaki de tofu: quand Louis n'est pas SI déçu

Je dois avouer que ce n'est pas du jeu. Annoncer à un carnivore qu'on va manger des souvlakis et, le soir venu, lui donner à se mettre sous la dent et à faire griller sur le barbec des brochettes de tofu. Mais bon, c'est lui qui s'entraîne avec junior pour faire le marathon en poussette, c'est lui qui veut manger plus santé. Ça n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde!


J'ai pris du tofu extra-ferme, je n'avais pas envie que mes brochettes se carapatent à travers la grille du barbecue. Je dois avouer que j'ai pris des épices à souvlaki toutes faites. Aucune idée de la composition de cette chose, ça a un peu à vrai dire le goût de poussière... certainement qu'elles avaient un ou deux ans de trop dans mon armoire car je n'ai aucun souvenir d'avoir acheté ça un jour. Mais c'était bien bon, très rapide à cuire bien entendu, juste le temps de colorer et de faire une petite salade. À servir absolument avec de la tzatziki, un bon pita, de l'oignon en tranches fines et l'homme est presqu'au ciel, à part qu'il lui reste toujours cette petite amertume de ne pas avoir eu droit ce soir à un souvlaki au porc bien cochon.
Souvlaki de tofu (6 brochettes)

350g de tofu extra-ferme (un bloc)
2 c. soupe de jus de citron
2 c. soupe d'huile d'olive
2 c. soupe de vinaigre de cidre
3-4 gousses d'ail hachées
1 c. soupe ou plus d'épices à souvlaki
sel, poivre au goût
tzatziki pour servir (trrrrrrrès important!)

Couper le tofu en cubes pas trop gros (moi j'ai fait 30 cubes pour en avoir 5 par brochette). Mettre tous les ingrédients (sauf le tzatziki) dans un plat avec le tofu, remuer délicatement et laisser mariner quelques heures, ou même toute une nuit au frigo.


Monter les brochettes (vous pouvez ajouter de l'oignon blanc entre chaque cube pour du croquant et de la saveur). Faire griller sur le barbecue à feu vif quelques minutes en tournant une ou deux fois, le temps de colorer le tofu (pas besoin de papier alu sous les brochettes, avec du tofu extra-ferme ça ne se défait pas et ça ne colle pas).


Servir avec des pitas, de la tzatziki, une salade verte, des tomates en cubes... bref ce que vous voulez mais n'oubliez pas la tzatziki, maison ou du commerce, ça fait toute la différence!

mercredi 1 juin 2011

Gemellis à la crème, aux épinards et au saumon frais

Je fais rarement les recettes des revues de cuisine qui traînent en trop grand nombre à la maison. Je tente de me restreindre dans mes achats compulsifs de revues mais ça ne se soigne pas très rapidement. Souvent je ne fais que m'inspirer de certaines photos, certaines idées, mais en général c'est plutôt de la lecture de salle de bain. Je ne sais pas trop ce qui m'a pris de faire cette recette cette semaine, une envie de saumon probablement. Aucun regret d'avoir cuisiné du "Ricardo" cette fois, il s'agit d'un bon plat de pâtes à la crème, simple, savoureux. Parfait aussi pour passer un reste de saumon cuit sur le bbq ou au four. Ce serait excellent bien entendu avec de la truite. J'ai modifié la recette (oignon à la place d'échalote, pas de farine pour épaissir, saumon cuit régulier plutôt que confit etc.).
Gemellis à la crème, aux épinards et au saumon frais


375g de gemellis
1 oignon
1 gousse d'ail
2 c. soupe de beurre ou d'huile d'olive
1/2 tasse de vin blanc
1t de crème 15% à cuisson
1 paquet d'épinards frais hachés
1/2 tasse de parmesan râpé
2 tasses de saumon cuit en morceaux

Cuire les pâtes al dente. Pendant ce temps, dans une casserole, attendrir l'oignon et l'ail dans le beurre ou l'huile. Ajouter le vin blanc, la crème, puis les épinards et le parmesan. Mettre les pâtes dans la casserole et bien les enrober. Ajouter délicatement le saumon en bouchées. Rectifier l'assaisonnement et servir.
Ricardo Vol. 9 num. 5 p. 65 Pâtes à la crème et au saumon, avec modifications