dimanche 30 décembre 2007

Testés et approuvés!




Pour commencer sur une joyeuse note, j'ai décidé de vous parler, vous présenter, vous faire connaître, vous rappeler l'existence si vous les connaissez déjà de deux fabuleux produits bien différents mais qui ont un point en communL ils sont "made in Québec", délicieux et très polivalents.


D'abord, je vous présente les Miels d'Anicet, produits à Ferme-Neuve, dans les Hautes Laurentides. En voici trois pots bien différents, même si, me direz-vous "ça reste juste du miel". Et bien non, justement, ce miel n'est pas "juste du miel", on en retrouve plusieurs variétées aux goûts très particuliers et singuliers. Le miel diffère en effet selon l'époque de la récolte, les fleurs butinées par les abeilles, la cristallisation etc. Sur l'étiquette de chaque pot est inscrit la particularité de la récolte, le type d'arome, de texture, de parfum qui promettent de nous ennivrer au moment de la dégustation. Comble du bonheur, ces miels sont certifiés biologiques. Je ne peux trop vous informer sur le prix car j'ai reçu ces trois magnifiques pots en cadeau de ma belle soeur Sophie (bonne année en passant!), et je en me souviens plus du tout du prix du dernier pot que j'ai acheté en début d'année. Je sais par contre qu'on retrouve entre autre ces produits à la boutique Saveurs du Marché au Marché Jean-Talon.




Poursuivons avec ces autres très bons produits que sont les nouvelles sauces type pesto de la maison Le Grand, de Saint-Joseph-du-Lac, au Québec. J'y ai goûté à Saint-Joseph-du-Lac même au moment de la "sortie officielle" de ces nouveaux produits, mais on retrouve maintenant facilement ces sublime pots en super marché (sauf à La Petite Russie, bien entendu, où ils ne connaissent probablement même pas l'existence du pesto de base de la Maison Le Grand). J'ai ici photographié le pesto de base, la sauce orange et tournesol et la sauce citron confit et graines de citrouilles, ces deux dernières étant très parfumées. J'ai ausi goutté à la sauce beaucoup plus subtile sésame et poivre rose, un délice que je n'ai pas encore testé à la maison par contre. Mon verdict: je n'utiliserait aucune de ces sauce comme seul assaisonnement de pâtes, leur goût est trop appuyé pour une telle fonction. Peut-être accompagné de légumes, fruits de mer, une touche de crème pour allonger la sauce. Par contre, c'est un peu délice comme base de vinaigrette, marinade, pour tartiner un poisson en papillotte, mélangé avec du pesto régulier, dans un sandwich, sur un canapé, mélangé à de la mayonnaise, du yogourt et de la crème sure pour faire un dip à se rouler par terre et à vider le tirroir à légumes, en quenelle sur un poisson, sur des pétoncles saisies, pourquoi pas même avec certains fromages! Mon truc: puisque tout celà est relativement dispendieux et en bonne quantité compte tenu du type d'utilisation qu'on en fait, je congèle tout simplement. Je soutire au besoin à la cuillère du pesto de la saveur choisie, c'est très facile grâce à la quantité d'huile à l'intérieur, et je remet la balance au frigo. Noter que ces produits sont entre 85% et 90% certifiés biologiques. On les retrouve à environ 6,50$ le pot, et avec ça, vous en faite du chemin et vous impressionnez belle-maman!

NOUVEAU! SCOOP!



Hé ben oui, déjà du nouveau sur mon blog qui n'a que 48 heures d'existance... Nous aurons un collaborateur mâle chers lecteurs! Mon chum, que nous nommerons par pure coincidance "Louis", a maintenant sa section perso où il DEVRA écrire sur la cuisine, faire des recettes, monter des assiettes, innover (... HA HA HA) mais je me réserve le droit de prendre les photos par exemple (tout de même, je ne peux le laisser totalement seul dans MA cuisine). La seule et unique règle non négociable: pas plus de 5% de blablatage sur le hockey! Vais-je parler potée de choux et rillettes durant les finales de la coupe, moi? NON! Où... à peine un petit 5% du temps, d'où le 5% que je lui accorde ici pour faire référence à ce qui occupe une bonne moitié de son cerveau mâle. Noter qu'en principe, à partir de maintenant, ce sera Louis et non moi qui écrira dans cette section (je me ferai alors critique gastronomique et commenterai ses réussites et tentatives).
Maintenant que la glace est bien brisée, je vais vous introduire à l'incroyable talent culinaire de Louis en vous alléchant de quelques une de ses spécialités, après celà, je suis certaine que vous attendrez le coeur serré de voir apparaître un de ses articles ici.
Note: Louis a tout de même une certaine base en cuisine, il mange, même beaucoup, et de tout, et depuis déjà quelques années, hein! Alors... voilà pas mal sa base.
Sinon, bien il a ses indémodables: le poulet à la mode de Menton (et pas au menton, hein!), le poulet au citron (on en reparlera...), le poulet basquaise, les pâtes piquantes aux pois chiches (recette déjà présentée ici, excellente en passant) ainsi que trois recettes qu'il a du apprendre à maîtriser depuis que nous sommes un couple: le macaroni à la viande gratiné (mium mium), le sandwich toasté au concombre et la dilution et le réchauffage de la crème de champignon Campbell. Ces trois dernières recettes sont bien entendu absolument nécessaires car ce sont mes trois plats "comfort food", les trois mamelles (wich...) de mon bonheur et de mon réconfort en cas de tristesse aigue et, bien entendu, pour faire office de placébo, ce ne sont pas des recettes que je dois moi-même confectionner.
Maintenant, roulement de tambour, LES TROIS CALAMITÉES CULINAIRES DE LOUIS!

(Louis, je t'aime énormément, mais on DOIT purger l'abcès pour continuer côte à côte et être forts, je te promet qu'après celà, je ne te parlerai presque plus de ces recettes).




Troisième place: Je laisse cet emplacement vide car j'ai l'anecdote sur le bout de la langue, ça va me revenir...




Deuxième place: Le poulet au citron, rebaptisé pour cet évènement mémorable poulet aux mille limes




Première place (et de loin): Filets de hareng fumé à la russe




Le poulet au citron: comme vous le remarquerez probablement, Louis est totalement vendu aux Pinardises, livre en lequel il a la plus totale des confiance (avec raison la plupart du temps). Je reste tout de même étonnée de ce choix, pas que ce soit un mauvais choix de "bible", mais pour la simple raison que j'ai au bas mot au moins 120 livres de recettes, souvent très bien illustrés, et que normalement, une personne qui ne cuisine pas beaucoup préfère les recettes illustrées avec photographies. Bien lui en fasse de préférer Pinard, ses recettes sont en général excellentes et j'en utilise moi-même beaucoup pour m'inspirer. Aussi, noter que Louis, lorsqu'il est venu vivre chez moi, n'a apporté dans son petit panier que quelques vêtements, une poche de hockey à l'odeur rance, une mini cage à homard (???) et le livre Pinardises, Recettes et propos culinaires.
Ainsi, on remonte dans le temps, à l'époque ou monsieur tentait encore de m'impressionner. "Mon ange, ce soir, je fais le souper!". Génial! Me dis-je. J'en profite pour inviter ma soeur, à l'époque enceinte de Riri (voir photo, 2 ans après "l'incident poulet". Comme vous pouvez le remarquer, le poulet aux mille limes a beau être dégueulasse, il n'affecte en rien le foetus), donc peu critique face à la cuisine de ses hôtes en autant qu'il y en a beaucoup et que les assiettes se remplissent plusieurs fois. Noter que Blanche connaît alors à peine Louis et que, de nature assez polie, il est évident que JAMAIS elle ne ferait de commentaire négatif sur un plat cuisiné par amour par un quasi-inconnu.

Le choix du chef: Poulet au citron à la crapaudine! Bon choix, crois-je alors, car c'est un plat qu'il a déjà fait dans ses autres vies d'homme célibataire (et en couple avec d'autres femmes mais je fais du dénie). MAIS!!! Erreur numéro 1: il est trop en confiance! Donc, il a la bonne idée d'improviser un peu et de changer quelques ingrédients, dont un ingrédient de base (non, pas le poulet) mais LE CITRON. Erreur numéro 2: il n'a pas les connaissances requises pour faire un tel changement drastique et décide de changer le citron par de la lime. Pas de problème, me direz-vous! En effet, pas de problème ici, mais plutôt dans cette suite d'assertion éronnées: Le citron est un agrume, la lime est un agrume, donc je peux les substituer (mmm, là, ça passe encore). Le citron est gros, la lime est petite, il faut donc plus de limes que de citrons et on double la quantité pour avoir le même volume de fruit (NOOOOOON, ça ne marche pas comme ça mon chéri!). Le citron est très acide, la lime est acide, donc pour que ce soit juste assez acide, il faut doubler la quantité de lime, qui est déjà doublée à cause de son petit volume, donc, il faut 4 fois plus de limes qu'il ne devrait y avoir de citrons pour avoir une recette équivalente (c'est ICI que tout bascule... la lime est très très très acide, beaucoup plus que le citron). Donc, au bas mot, la recette demande à la base 2 ou 3 citrons pour un poulet. Louis est de nature généreuse, il a donc préféré choisir l'équivalent "logique" de 3 citrons, donc 3 citrons x 2 (facteur volume) x 2 (facteur acidité) = 12 limes par poulet... Imaginez la suite, en plus, il a laissé le tout mariner quelques heures pour bien imprégner la viande. L'effet sur la langue était le même que lorsqu'on arrive au centre d'un bonbon Fizz. Vous me direz que ce bonbon est très intéressant, oui, en effet, mais imaginez de ne manger que ça comme plat principal. Bien entendu, ma soeur a mangé toute son assiette mais étrangement, n'en a jamais redemandé. Ce soir là, notre ancien colocataire, que nous nommerons amicalement La mouette s'est aventuré comme à son habitude dans la cuisine à pas de loup durant la nuit pour aller chiper les reliefs de notre souper. Je l'entend encore cracher et s'étouffer en tentant de reprendre son souffle. Le lendemain matin: miracle, il y avait encore des restes au frigo, une première dans l'histoire de cette colocation (comme quoi tout de même, la recette de Louis a certaines qualités).

Poulet au citron à la crapaudine (ne PAS suivre les conseils de Louis)

1 poulet
2 ou 3 citrons (12 limes)
1 ou 2 gousses d'ail
sel et poivre
persil plat
Ouvrir le poulet en deux par devant, le retourner et le presser dans un plat allant au four en pesant sur la colonne pour lui donner une forme de "crapaud écrasé". Saler et poivrer. Arroser du jus de citron (Louis: jus de 12 limes) et de l'ail haché dégermé. Laisser mariner 1 heure (Louis, au moins 2 ou 3 heures). Garnir le poulet de demi citrons pressés (Louis: garnir des 24 demi limes pressées "pour que ça goutte" et enfourner à 45 minutes à 375 degrés, jusqu'à 1 heure selon la grosseur de l'oiseau. Garnir de persil plat et servir avec des nouilles al dente.

Les filets de hareng fumé à la russe: Par contre, ici, je dois admettre que je reste perplexe. Perplexe quand aux qualitées organoleptiques de cette salade et perplexe quand au choix de la recette elle-même par mon chum (non mais quelle idée étrange! Sur TOUTES les recettes des Pinardises, son choix s'est arrêté sur CETTE recette. J'ai remarqué dans mon entourage que souvent, les gars semblent avoir d'autres critères que les filles pour choisir des recettes. Une fille va choisir selon les critères de l'esthétique, du goût, de la qualité des ingrédients, de la valeur nutritionnelle etc. Mais... une personne pourrait m'expliquer les critères masculins pour le choix d'une recette? J'ai pensé à la disponibilité des ingrédients et à la simplicité de conception, mais ça ne fonctionne pas toujours. Qui trouve des pommes russets et du filet de hareng fumé à son dépanneur le plus prêt? Ma théorie s'étend même jusqu'à ce critère particulièrement nébuleux: faire plaisir à sa blonde. Je crois que l'erreur est un peu là, car il semble qu'on soit bien difficiles à satisfaire, de là les choix spectaculairement étranges que ces monsieurs peuvent parfois faire. Louis, je te pardonne donc.)

Ainsi, voilà pour votre plus grand plaisir la recette de Pinard, que je ne vous incite pas à reproduire.


Filets de hareng fumé à la russe à ne pas faire

Pommes russets (vous savez, les pommes à la peau rugueuse brunâtre)
Jus de citron
Tranches fines d'oignon rouge (Louis: tranches épaisses...)
1 verre de vin blanc sec
Filets de hareng fumé
Quelques gouttes d'huile d'olive
Pain noir pour servir (Louis: pas de pain pour faire passer tout ça)

Couper les pommes en cubes, bien les citronner, disposer sur une assiette, mouiller de vin blanc, ajoutter les filets de hareng fumé et arroser de quelques gouttes d'huile. Servir avec du pain noir (honnêtement, je ne gaspillerais pas de pain noir).

Elle: faire une sélection dans l'assiette pour ne manger que les pommes, boire la bouteille restante de vin blanc pour faire passer le sel qui est entré par osmose dans les pommes en partance du poisson horriblement salé, prendre quelques tumbs en prédictions des brûlements d'estomac que vous aurez dans la soirée.

Lui: tenter de manger un bout de filet de hareng, s'étouffer, faire une sélection dans l'assiette pour ne manger que les grosses tranches d'oignon rouge, aller acheter une caisse de 12 blondes au dépanneur, les boire, se faire revirer de bord par sa blonde quand on s'approche pour l'embrasser car on a maintenant une fabuleuse haleine de chacal (oignon + hareng + bière).

Bilan: le repas "tentative de séduction" est un échec lamentable, cette recette est par contre parfaite pour inviter des amis si vous cherchez à ne plus recevoir mais à plutôt être reçus systématiquement. Il y a tout de même un léger risque que ces dits amis vous rayent de facebook et achètent le forfait "afficheur" pour filtrer les appels entrants.
Note à Louis: je te souhaite bonne chance et encore merci de participer à ce projet, tu seras probablement une référence d'ici peu sur la blogosphère! Et pour la photo... je n'ai pas pu résister, tu as un air tellement... je n'ose pas le dire! J'espère pour toi que tes amis ne viendront pas ici...

Source: Pinardises, Recettes et propos culinaires, Daniel Pinard, Boréal, 1994, p. 107 pour le poulet, p.255 pour le hareng

Le mystère du pâté de foie...



Le secret d'un pâté de foie maison vraiment délicieux? Une tonne de beurre... et j'exagère à peine! Cette mousse de foie de volaille est un délice et en plus, c'est ultra simple à faire et très rapide, on peut en faire de grosses quantités à la fois ainsi que plusieurs saveurs. On a qu'à présenter le tout dans des ramequins ou des terrines et voilà, on est le centre d'attention pour toute la soirée du nouvel-an, les vieilles tantes malcommodes et autres adolescents blasés virevoltant à nos côtés en chantant nos éloges jusqu'à 4 heure du matin. Bon, peut-être serait-il mieux dans ce cas de ne pas apporter nos fabuleuses mousses de foie de volaille dans les partys de famille, mais je vais tout de même vous offrir la recette! Encore une fois, elle est tirée d'un livre de Pinard, et encore une fois, je l'ai modifiée en enlevant un peu de beurre (oui oui, elle en contenait plus au départ!) et de détails.

Mousse de foie de volaille, recette de base

500g de foies de poulet dénervés (ou canard, pintade, ou même un mélange avec des foies de lapin)
1/2 oignon haché
du bouillon de poulet pour couvrir les foies
400g de beurre salé
1/2 boîte de consommé de boeuf température pièce

Dans une petite casserole, couvrir les foies et l'oignon de bouillon froid. Amener à ébullition doucement et laisser à peine mijoter entre 5 et 7 minutes en brassant un peu afin que les foies cuisent tout en restant légèrement rosé à coeur. Passer au tamis (garder un peu de liquide pour détendre la mousse au besoin plus tard), puis passer au mélangeur, au robot ou au bras mélangeur avec le beurre jusqu'à obtenir une texture très lisse. Rectifier l'assaisonnement (en principe, c'est assez salé grâce au beurre et au bouillon) et mettre dans des ramequins en laissant un espace de 1 cm et réfrigérer au moins une heure. Après une heure, couler sur le dessu un peu de consommé et réfrigérer à nouveau, le consommé se gélifira en peu de temps.

Si vous voulez ajouter de la saveur, séparer la préparation dans des bols avant de la mettre dans les ramequins, et ajouter à chaque préparation différents assaisonnements tels que:
Porto
Cidre de glace
Cognac
Dés de figues sèches réhydratées dans un vin liquoreux
Pistaches
Trois poivres moulus grossièrement
Poudre d'ail et fines herbes
Noisettes et mini dés de pomme sautée

Si vous choisissez cette option (je vous le recommande), il est préférable (et drôlement plus esthétique) de déposer sur la mousse au moment de la mettre au frais la première fois quelques éléments décoratifs vous indiquant la "saveur" de chaque ramequin. Par exemple, une branche de thym, des grains de poivre, des pistaches entières, une feuille de laurier, une tranche de figue fraîche etc. Quand vous couvrirez le tout de consommé, l'effet sera impeccable.

Source (avec pas mal de modifications): Pinardises, Recettes et propos culinaires, Daniel Pinard, Boréal, 1994, p. 195

J'ai un pot de 1 kilo de caviar Béluga et ne sais quoi en faire, vous avez une idée?


Bon, là c'est un peu dans mes rêves, mais c'est le meilleur moyen d'introduire cette merveille qu'est le blini. En Russie, on utilise le blini, une petite crêpe à pâte levée faite à partir (en général) de farine de sarrasin, comme simple divan pour accueillir le caviar et autres délices marins que la mer Caspienne recrache sur ses côtes à foison pour être récoltés par de beaux Slaves jouant de la balalaïka en buvant du thé noir (heu... non, je ne suis jamais allée en Russie, ça ne se passe pas comme ça la pêche?). Bon bon, on a pas de caviar Béluga? (note: ne vous crispez pas d'horreur, on ne parle pas d'oeufs DE béluga mais d'une marque très connue de caviar d'esturgeon, et si jamais vous trouvez un jour sur le marché une conserve d'oeufs DE béluga, soit vous vous faites escroquer, soit j'aurais du couler ma biologie car j'ai toujours pensé qu'un béluga était un mammifère) On va alors tout simplement mettre sur la table, à côté des blinis juste tiède, un pot de crème sure (moi je la coupe avec du yogourt nature Liberté et j'y ajoute de l'aneth frais, du sel et du poivre), du saumon fumé, du gravlax si on veut, des oeufs de carpe si on a envie de quelque chose de bien salé, pourquoi pas des rillettes de truites ou encore rien du tout. Moi, je ne prends pas de farine de sarrasin mais de la farine toute simple régulière et tout le monde est très heureux ainsi. Je me promet par contre un jour de tester une version moitié/moitié, le sarrasin seul ayant tendance à m'angoisser en dehors de la galette.


Blinis

11/2 tasse de farine de sarrasin (moi régulière, non blanchie)
1 pincée de sel
1 pincée de sucre
1/2 sachet de levure ultra rapide Fleichmann
2 gros oeufs battus
11/2 cuillère à soupe de beurre
11/2 tasse de lait

Allumer le four pour bien le chauffer, puis l'éteindre lorsque vous commencez la préparation. Mélanger la farine, le sel, le sucre et la levure dans un grand bol. Faire chauffer le lait et le beurre dans un petit chaudron jusqu'à ce que le beurre soit fondu et le lait chaud au doigt sans être brûlant (on ne veut pas assassiner la levure!). Mettre les oeufs dans le mélange de farine, brasser un peu et ajouter le mélange de lait chaud. À la mixette (ou au mélangeur mais dans ce cas vous aurez utilisé le mélangeur dés le départ), brasser l'appareil un bon 2 minutes jusqu'à consistance lisse. Recouvrir d'un linge à vaisselle propre et humide et mettre dans le four éteint pour faire gonfler la pâte un bon 45mn. Attention, si le bol est trop petit, vous aurez une éruption de pâte au fond de votre four ainsi qu'un linge à vaisselle plus ou moins intérssant à laver.

La pâte est maintenant bien gonflée: prendre une cuillère à soupe et laisser tomber un peu de pâte dans une poèle anti adhésive à peine beurrée à feu moyen-fort. On peut mettre dasn une grande poèle jusqu'à 8 blinis en même temps, mais il faut être rapide car le temps qu'on mette la dernière cuillère de pâte, le premier blini est déjà bien doré. On retourne, on laisse à peine cuire et hop, c'est terminé. On fait tout celà à la chaîne et c'est assez rapide. On peut entreposer dans une assiette ou un plat allant au frigo et les préparer d'avance (je préfère tout de même les préparer la journée même). On peut les servir température pièce ou encore un peu chauffés au four.

Source: Pinardises: Recettes et propos culinaires, Daniel Pinard, Boréal, 1994, pp. 138-139.

Plus besoin de commander au fabuleux Centre des Mets Chinois de Montréal!


Car c'est pas mangeable, mais surtout parce qu'enfin, on a une merveilleuse recette de petites côtes levées à la chinoise! Sans blague, non mais là, vraiment, c'est très étonnant comme résultat. J'ai bien du boire 1/2 tasse de sauce non-cuite juste pour être certaine que je ne rêvais pas (oui oui, quand les côtes levées étaient encore bien roses...). La photo ne fait pas honneur au plat: sur l'image, elles sont froides, et en plus, les mini côtes levées n'ont jamais été très glamours et sexy mais dieu qu'elles sentent bon! Un peu comme maman... (note à ma mère et à ses éventuels amis de coeur: c'est une blague). J'ai eu la chance de me faire offrir cette recette non testée par une gentille forumeuse du site Recettes du Québec, Anat, qui la tenait d'un livre dont à ses dires, toutes les recettes étaient fabuleuses. Je ne l'obstinerai jamais après avoir mangé ce délice calorifique. Vous vous demandez probablement déjà "mais OÙ me procurer les meilleures petites côtes levées à Montréal tout en encourageant le commerce local?": chez Porc Meilleur, au Marché Jean-Talon, bien entendu. Elles sont vendues sous vide en paquet de un kilo, et lorsqu'achetées congelées, vous avez 10% de rabais mes chers amis...


Côtes levées sucrées à l'ail


4 tasses (1 l) de bouillon de poulet, dégraissé
6 gousses d'ail, hachées
1 1/2 tasse (375 ml) de cassonade
1/4 tasse (60 ml) de sauce soya
4 c. à thé (20 ml) de gingembre frais, râpé finement
1 c. à thé (5 ml) de poudre de cinq épices chinoises
3 lb (1,5 kg) de côtes levées de porc, coupées individuellement


Dans une grande casserole, mélanger tous les ingrédients sauf les côtes levées. Chauffer jusqu'à ce que la cassonade soit dissoute. Ajouter les côtes levées. Couvrir et laisser mijoter à feu moyen 30 minutes. Remuer régulièrement. Poursuivre la cuisson à feu moyen-élevé, à découvert, environ 45 minutes, jusqu'à ce que presque tout le liquide soit évaporé et que les côtes soient caramélisées. (Moi: j'ai fait l'erreur de faire cuire trop de côtes levées dans un chaudron trop petit, ce qui n'a pas permi à la sauce de bien s'évaporer. J'ai donc tout simplement retiré très délicatement les côtes avec une louche trouée et j'ai fait réduire la sauce à gros bouillon jusqu'à consistance désirée, puis nappé les côtes de la sauce chaude)


Note: La poudre de cinq épices chinoises est un mélange d'épices intense composé de grains de poivre, de cannelle, de clous de girofle, de fenouil et d'anis étoile. Il est vendu ainsi, tout préparé, dans la section des épices. A défaut d'en trouver, composez le mélange vous-même en combinant les cinq épices en proportion égale. Vous pouvez remplacer l'anis étoile par de l'anis moulu.


Source: offerte par Anat, qui la tient du livre "Cuisine orientale simple et facile", collection Bon Appétit Plus

SOS protides


Quoi, Loblaw's a encore eu la bonne idée de faire un giga-solde de gigots d'agneau et vous vous êtes lâché lousse, un peu trop lousse, même? Vous paniquez, ne dormez plus la nuit, vous avez des sueurs froides en fixant votre frigo qui ferme tout juste grâce à une chaise intelligement adossée à la porte? SOS protides est là pour vous sortir de l'embarras! Voici une succulente recette qui vous donnera un gigot fondant et qui embaumera légèrement (heu... un peu plus que légèrement en fait) votre cuisine, votre maison, votre chat à poil long et l'ensemble de votre lingerie d'un divin parfum de ruminant.


Gigot d'agneau de 7 heures


1 gigot d'agneau de 1,7 kg (3,7 lb)
4 gousses d'ail, pelées, coupées en 4
30 ml (2 c. à soupe) d'huile d'olive
1 oignon, haché grossièrement
250 ml (1 tasse) de vin rouge
2 branches de romarin frais
Sel et poivre


Préchauffer le four à 140°C (275°F).
Faire des incisions dans le gigot et y insérer les gousses d'ail.
Dans une cocotte, chauffer l'huile et bien dorer le gigot de toute part. Bien saler et poivrer. Retirer de la cocotte et réserver.
Dans la même cocotte, colorer l'oignon. Ajouter de l'huile au besoin.Remettre le gigot dans la casserole. Ajouter le vin et le romarin. Couvrir.
Cuire au centre du four environ 7 heures. Servir à la sortie du four. Idéalement, ne pas servir réchauffé (moi j'ai servi le lendemain et c'était excellent, en plus, ça m'a permis de dégraisser la sauce)


Source: Pichon, du forum Recettes du Québec, qui m'a fortement conseillé cette recette prise sur le site de Ricardo

samedi 29 décembre 2007

Non, ce ne sont pas des oeufs!

Qui aurait envie d'un bon sandwich au tofu? Personne. Qui aurait le goût de plutôt manger ce délicieux petit pain fourré de cette délicieuse tartinade et de quelques feuilles de niçoise? Ne dites pas non tout de suite, même mon chum en mange sans se plaindre... c'est tout dire! Ça ressemble assez à la tartinade que commercialise Fontaine Santé (mais en pas mal moins cher...)


Tartinade au tofu qui ressemble à une tartinade aux œufs


1/2 petit oignon râpé
1 carotte pelée et râpée
1 à 1 1/2 c. thé de poudre de curry (attention si votre poudre est relevée, par contre, commencez par 1 c. thé!)
1/2 paquet de tofu ferme nature (225g)
Sel et poivre
2 c. soupe de mayonnaise
1 c. soupe de persil plat haché finement
(vous pouvez ajouter si ça vous tente de la poudre d'ail, d'oignon, des herbes de Provence, plus de mayonnaise etc.)
Au mélangeur ou au bras mélangeur, mettre le tofu en purée, puis ajouter l’oignon, la carotte, le curry, le sel, le poivre, la mayonnaise et le persil. Vous pouvez l’utiliser comme tartinade, en sandwich, sur des rôties, dans un pain pita ou encore comme trempette avec des crudités pour un goûter sain, si vous lui ajoutez un peu de yogourt ou de lait pour le diluer. Les quantités sont approximatives car tout dépend des goûts et de la qualité des ingrédients.

Note! scoop! (nommez celà comme vous voudrez): sur plusieurs forums, j'ai entendu des gens claironner que cette recette était protégée par je ne sais plus quel site commercial du genre "Belle et mince" ou "Weight Watcher". Et bien j'ai le bonheur de vous informer que c'est une recette archi connue depuis des lustres dans le fabuleux monde de la granolerie. Aussi, les quantités sont ici un peu nébuleuses pour la simple raison que je n'ai jamais suivi de recette, je ne fais que reproduire une certaine idée de tartinade que ma mère faisait quand j'étais petite.

Pâtes et légumineuses: mariage de convenance?


NON! Mariage d'amour voyons! Vous allez tout de suite le comprendre en vous empifrant de ces pâtes qui, en plus d'être délicieuses, sont simples, rapides, pas dispendieuses et... attention, ne le dites pas trop fort, relativement santées.

Pâtes épicées aux pois chiches


Un oignon haché
Trois gousses d'ail hachées
Une cuillère à thé d'huile d'olive
Une grosse boîte de tomates en dés
Une boîte de pois chiches rincés et égouttés
Sel et poivre
Harissa, sambal oelek, piment de cayenne ou tabasco au goût
Persil plat haché au goût
Pâtes au choix cuites al dente
Parmesan ou cheddar fort au goût


Faire suer l'oignon dans l'huile, puis ajouter l'ail et laisser suer quelques minutes de plus. Ajouter les tomates, le sel, le poivre, la purée de piment et les pois chiches. Amener à ébullition et baisser le feu: cuire doucement une vingtaine de minutes. Ajouter le persil haché, les pâtes, bien mélanger et servir très chaud avec du parmesan. Cette sauce peut être servie aussi avec de la courge spaghetti ou du riz, voire comme base sur laquelle faire cuire un filet de poisson blanc au four. Aussi, les pois chiches peuvent être remplacés par la légumineuse de votre choix, vous pouvez ajouter les légumes que vous avez sous la main en même temps que l'ail et utiliser les fines herbes que vous désirez pour remplacer le persil, comme la coriandre, l'oregano, le basilic ou la menthe. J'aime mettre une bonne quantité de sambal oelek dans cette sauce ce qui en fait un plat avec beaucoup de caractère pour peu d'effort et à moindre coût. Cette sauce est un véritable dépanneur puisque préparée en moins de 30 minutes et à partir d'ingrédients qu'on a généralement toujours à la maison.

Cette recette se retrouve aussi sous cette forme sur le site de ma soeur Blanche, Maman créative

Source: inspiré de la recette Pâtes à la fondue de tomates aux pois chiches du livre "Pinardises: Recettes et propos culinaires" de Daniel Pinard, Boréal, 1994, p.46

Au diable la vitamine C flinstone, avec ça, vous aller manger vos 5 portions de fruits par jour!


Honnêtement, c'est un coup de coeur assuré! En plus de permettre de passer les vieux fruits à vos enfants et/ou conjoint, ça termine les pots de crème sure qui traînent au frigo (tout de même, prenez l'initiative de vérifier les dates de péremptions). Je me suis très fortement inspirée d'une recette transmise par Odena (du forum Recettes du Québec) mais offerte à l'origine par Mammcooking (si il y a erreur, ne pas hésiter à me le mentionner). En premier, ma recette modifiée, en deuxième, la recette d'origine.
Trempette caramel et crème sure pour fruits
1 tasse de cassonade bien tassée
1/4 tasse de farine tout-usage
3/4 tasse d'eau
1 c. à table de beurre
1 c. à thé de vanille
3/4 de tasse de crème sure
1/4 de tasse de crème


Dans une petite casserole épaisse, mélanger la farine et la cassonade; incorporer l'eau graduellement. Cuire à feu moyen en remuant environ 3 minutes. Retirer du feu; incorporer le beurre,la vanille, la crème et la crème sure. La sauce épaissie en refroidissant. Se garde dans un pot scellé au frigo. Se sert avec des fruits coupés et pourquoi pas des biscuits.
Source: recette d'origine transmise par Odena mais donnée par Mammcooking dont voici le détail:

(Recette d'origine) Trempette pommes-caramel style Mcdo...mais bien meilleure!

Mes petits enfants adorent!

1 tasse de cassonade bien tassée
1/4 tasse de farine tout-usage
3/4 tasse d'eau 1 c. à table de beurre
1 c. à thé de jus de citron
1/2 c. à thé de muscade fraîchement râpée

pommes coupées en tranches épaisses (toutes variétés, délicieux aussi avec des bananes ou des fraises en tranches épaisses)

Dans une petite casserole épaisse, mélanger la farine et la cassonade; incorporer l'eau graduellement. Cuire à feu moyen en remuant jusqu'à l'obtention d'une consistance épaisse et d'une couleur claire (pâle non-transparente), environ 6 minutes. Retirer du feu; incorporer le beurre,le jus de citron et la muscade. On sert les tranches de pommes avec la trempette tiède ou refroidie pour les tout-petits. La sauce épaissie en refroidissant. Se garde dans un pot scellé au frigo. Les adultes peuvent ajouter 1 c thé de brandy*

Mammcooking

Poulet tandoori et cari de légumes pas trop épicés (pour monsieur qui sort d'une gastro) :/




Entre deux dindes, cinq bouteilles de vin cheap et une gastro, votre oesophage ne sait plus trop où donner de la tête? Qu'à celà ne tienne, vous pouvez maintenant vous faire vous-même, à une heure de préavis, un fantastique poulet tandoori flanqué de son cari de légumes. Qui aurait encore envie après celà de commander chez Restaurant Ambala? Heu... moi, bien entendu, mais je vous donne tout de même ces deux très bonnes recettes tirées du site À la Di Stasio. Je vous entend déjà vous plaindre "oui mais mon pain naaaan, mon pain naaaaan!". Trois solutions: vous le faite (non merci... pas avec une heure de préavis), vous allez l'acheter à l'épicerie ( la petite Russie n'a dans ses misérables étagères probablement pas l'ombre d'un pain naan, et je suis trop làche pour aller plus loin) ou vous improvisez. J'ai donc improvisé avec un pain traditionnel afghan simplement beurré et réchauffé au four, un délice (pour moins de 3$ le mètre, croyez-moi que c'est une improvisation bien réussit, surtout si on se met à lire l'emballage qui vente le produit au point ou je me demande si je ne pourrais pas me coudre une robe de cocktail avec le pied carré qu'il m'en reste) !



Pour le poulet, j'ai un peu triché et seulement laissé une petite heure (lire 20 minutes) à mariner. C'était déjà bon, alors imaginez 12 heures! Ha, et puis zut, je dois avouer avoir doublement triché... j'ai ajouté allègrement à la marinade du colorant néon rose-électrique afin de m'impressionner moi-même.


Poulet Tandoori


Lakshmi Sundaram

Donne 4 portions

2 cm de gingembre pelé, en morceaux
2 gousses d'ail pelées
1 kg (2 livres) de poulet coupé en 6 morceaux, désossés, sans peau
Jus de 1 citron
Sel
30 ml (2 c. à soupe) de paprika
125 ml (1/2 tasse) de yaourt nature
7ml ( 1 1/2 c. à thé) de garam masala

Piment de Cayenne moulu (moi: + du colorant néon rose électrique pour donner un petit côté Restaurant Ambala)

Dans le bol du robot, mettre en purée le gingembre et l'ail pour former une pâte. La partager en 2 parts égales, réserver.Lacérer la chair du poulet et la frotter avec le jus de citron, le sel et le paprika. Réserver le poulet.Mélanger le yaourt, le garam masala et la moitié de la pâte de gingembre et d'ail.Ajouter le poulet, le retourner pour bien l'enrober de marinade.Laisser mariner au maximum 12 heures, pas plus.Préchauffer le four à 250°C (500°F).Disposer le poulet sur une plaque tapissée d'une feuille d'aluminium.Cuire jusqu'à ce que tendre 20 à 30 minutes selon la taille des morceaux (des petites cuisses de poulet désossées cuiront en 10 minutes).Note : Le poulet peut être préparé jusqu'à 2 jours à l'avance puis réchauffé.(si vous utilisez une poudre tandoori, ajouter la au yaourt et éliminer le paprika, l'ail, le gingembre et le garam masala). Moi, j'ai utilisé le garam masala prêt à moudre de Philippe de Vienne, Chef-Traiteur Épices de cru (voir la photo fantastique où j'ai l'air d'une folle prête à interner, pour votre plus grand bonheur).






Cari de Légumes

Lakshmi Sundaram

15 ml (1 c. à soupe) d'huile
15 ml ( 1 c. à soupe) de poudre de cari
Graines de sésame grillées (facultatif)
1 boîte de lait de coco
Pommes de terre, coupées en cubes
Carottes pelées, coupées en tronçons
500 ml (2 tasses) de pois mange-tout parés (moi, des petits pois congelés et du chou-fleur)
Sel
Jus de 1 lime
30 ml (2 c. à soupe) de coriandre fraîche ciselée ou quelques feuilles de cari


Chauffer ensemble l'huile, la poudre de cari et le lait de coco.Ajouter les pommes de terre et les carottes, saler.Cuire jusqu'à ce que les légumes soient cuits.Ajouter les pois mange-tout, mélanger, les cuire juste pour les réchauffer.Ajouter le jus de lime.Au service, garnir de coriandre fraîche ou de feuilles de cari.


Source: Site À la Di Stasio pour la sauce au beurre et une recette de pain naan maison

vendredi 28 décembre 2007

On commence avec une tonne de calories vides et beaucoup de bonheur!




Pour vous gâter, voici une recette fantastique que j'ai fait pas moins de trois fois dans le dernier mois (de là la tonne de calories vides du titre). La petite histoire commence un dimanche ordinaire, lors du passage à la caisse d'un supermarché que nous nommerons ici "La petite Russie", qui se mérite ce titre plus ou moins glorieux à cause d'une fâcheuse tendance à n'offrir que très peu de produits représentés par très peu de marques, donc très peu de choix et, comble de l'horreur, très peu de qualité. Non, ce n'est pas mon épicerie habituelle car normalement, je ne vais pas à l'épicerie mais au marché public (ne vous inquiétez pas, je vais bien vous saouler à propos de ce marché fantastique qu'est le Marché Jean-Talon dans les prochains jours, semaines et mois). Donc, revenons à cette épicerie qui n'a en fait d'intéressant que ce qui j'y ai acheté par manque de stimuli en attendant de payer quelques articles ordinaires: la revue Tout simplement Clodine, Volume 3 numéro 6. Pourquoi cet achat compulsif? Pour la simple et bonne raison que tous mes achats sont compulsifs, mais aussi pour la photographie du haut de la page couverture, à gauche, nous présentant un simple gâteau plein de promesse: le Gâteau au fromage, aux marrons, au chocolat et aux amandes (quel titre peu romantique pour autant de bonheur à portée de bouche).

Assez tardé, voilà le clou du spectacle!

Gâteau au fromage, aux marrons, au chocolat et aux amandes

Croûte aux amandes
325ml d'amandes entières grillées (ou les noix de votre choix)
45ml de sucre
45ml de beurre ramolli

Gâteau
2 paquets de 250g de fromage à la crème ramolli (meilleur résultat avec le Liberté)
125ml de sucre
30ml de farine
3 gros oeufs
250ml de crème sure
325ml de crème de marrons vanillée (une boîte de 500g)
5ml de vanille

Ganache
100g de chocolat noir de bonne qualité en pistoles
100ml de crème 35%
10ml d'huile végétale
Croûte aux amandes: hacher les amandes au robot avec le sucre, ajouter le beurre et bien mélanger (on peut très bien faire cette étape en s'armant d'un coûteau du chef et de patience). Presser le mélange au fond d'un moule à charnière de 23 cm de diamètre garni de papier parchemin. Cuire au centre du four 10mn, à 375. Sortir du four et laisser refroidir. Envelopper l'extérieur du moule de façon étanche à l'aide de papier aluminium (le gâteau cuira dans une léchefrite remplie d'eau, il faut donc prendre soin que l'eau n'entre pas dans le moule par le dessou). Baisser la température à 350.
Dans un grand bol, fouetter le fromage, le sucre, la farine et les oeufs à l'aide d'un batteur électrique jusqu'à consistance lisse. Incorporer la crème sure et la crème de marron, ainsi que la vanille. Verser la préparation dans le moule. Poser le moule dans une grande léchefrite que vous remplirez d'eau jusqu'à 2.5cm de hauteur du moule. Cuire au centre du four 1 heure ou jusqu'à ce que la préparation soit ferme mais que le centre soit encore tremblottant. Éteindre le four et y laisser reposer le gâteau une petite heure.
Sortir le gâteau et le laisser tiédir pendant que vous préparez la ganache.
Ganache: Mettre le chocolat dans un bol. Faire chauffer la crème jusqu'à frémissement dans une petite casserole, l'incorporer en deux fois au chocolat en prenant soin de bien faire fondre celui-ci (si le chocolat ne fond pas complètement, le faire fondre au bain marie). Ajouter l'huile. Étendre la ganache sur le gâteau aussitôt. Réfrigérer au moins 3 heures, un bon 24h pour plus de goût.
Pour démouler: passer la lame d'un couteau entre le moule et le gâteau. Garnir au choix. Moi: des cerises de terre et des groseilles, un peu de chocolat fondu pour fixer le tout en place. Attention: lors de la coupe, mouiller à l'eau chaude la lame du couteau pour faire une coupe bien nette et essuyer la lame entre chaque coupe.
Truc: comme sur la photo, on peut faire des minis gâteaux renversés en utilisant des ramequins au fond desquels on aura mis un cercle de papier parchemin pour faciliter le démoulage. On fait cuire comme pour le gâteau régulier dans une léchefrite remplie d'eau, bien entendu, la cuisson est moins longue. On ne fait pas la ganache dans ce cas, car le gâteau sera renversé. On peut servir avec un coulis de poire, ou encore avec la ganache chaude en cordon autour du gâteau individuel dans l'assiette.
Source: Tout simplement Clodine Volume 3 numéro 6 p. 52

Il faut un début à tout!


Retour dans le temps....

Décembre 2006 Après moultes hésitations et remises en questions, je me suis enfin décidée: je me dois bien un petit blog! Première étape: achat d'un ordinateur datant d'une époque moins reculée que la guerre des Boers...

Mars 2007 Hum... je dois admettre que là, j'ai été très rapide par rapport à mon habitude (bon... j'en avait besoin aussi pour le boulot, ça aide). Maintenant, il ne reste que deux minis détails: apprendre à maîtriser ce monstre (minuscule, oui, mais monstrueux engin beaucoup trop technologique pour moi que cet ordinateur portable qui me nargue de son gros oeil vitreux) et acheter un appareil photo numérique. Bof, ce n'est pas grand chose, non?

27 décembre 2007 Fantastique!!! Des soldes d'après Noël! Bon, voilà, c'est réglé, je peux enfin avoir un blog! Quoi, j'ai oublié l'étape importante de la maîtrise du monstre? Non, pas du tout, j'ai décidé de laisser tomber cette étape cruciale, c'est beaucoup trop compliqué pour mon cerveau lâche et paresseux de travailleuse autonome. Vous n'aurez qu'à supporter mes erreurs et incompétences pour avoir le droit ultimate de savourer mes délires culinaires.

28 décembre 2007 WOW!!! Je suis capable de créer un blog toute seule sans mon beau-frère! (hum, bon, j'ai un peu l'aide de Blogger, hein... c'est pas rien finalement pour une fille qui ne comprend rien à rien à tout ce qui est plus technologique qu'une fourchette à viande). Je suis bien contente! Maintenant, attendez quelques temps avant de juger mes clichés, j'ai pas encore compris 1% des fonctions de mon appareil et je ne suis pas certaine de pouvoir maîtriser plus que la recharge des batteries (c'est déjà pas mal...).

Malorie