lundi 31 mars 2008

Victoire!!!! Tofu:1, Louis: 0

J'ai GAGNÉ!!! Louis en demande, en redemande et... se cache sans en redemander pour en manger une troisième fois!

Profitez-donc vous aussi de mes expériences pas toujours concluantes: je crois que j'ai trouvé à travers les années et les batchs de sauces dégueulasses le bon dosage, celui dont Louis raffole et qui me satisfait niveau nutrition. Donc, roulement de tambour... la palme va à 1/3 porc, 1/3 cheval et... 1/3 tofu! On fait quoi des graines de tournesol, du germe de blé, de la levure de bière et des lentilles? On les laisse roupiller bien tranquillement dans nos armoires et on se déculpabilise du 50 grammes de parmesan râpé sur nos 120 grammes de pâtes (pesées à sec...) sous nos 150 grammes de sauce en se disant qu'on a tout de même mis tout un bloc de tofu et qu'on a fait des économies de lipides et de sous en utilisant du cheval.

Vous trouvez mon mélange d'épices et fines herbes étrange? Oui, en effet, mais il est DÉ-LI-CIEUX! N'ayez crainte, le trio qui tue (canelle/clou de girofle/piment de la Jamaïque) est discret comme tout, et la touche particulière de la sauge et des graines de fenouil fait toute la différence. Si vous hésitez encore, vous n'avez qu'à tester mon mélange de protéines dans votres sauce favorite. Oui, le goût en sera changé, mais vos artères vous chanteront un hymne à l'amour en étirant votre espérance de vie de quelques minutes à chaque plotée (comme j'aime la couleur de notre langue!).
Quoi, vous trouvez qu'il manque quelque chose à mon plat de pâtes? Non, vous ne rêvez pas: je commance toujours l'inauguration d'une batch de sauce avec un repas de sauce, fromage et pain pour faire trempette.

Sauce à spaghetti (relativement) santée

2 c. thé d'huile d'olive
2 oignons hachés
1 livre de porc haché (ou veau ou boeuf)
1 livre de cheval haché
1 livre de tofu mi-ferme ou ferme bien émietté
5 gousses d'ail hachées
2 poivrons verts en petits dés (ou rouge/jaune)
3 branches de célery haché avec feuilles
3 carottes en petits dés
1 barquette de champignons tranchés
2 boîtes de 796 ml de tomates italiennes (je les mets moi-même en purée)
1 boîte de 136 ml de pâte de tomates
1 tasse de jus de légumes
1 tasse d'eau
1 feuille de laurier
2 c. thé de basilic
1 c. thé d'oregano
1 c. thé de moutarde sèche
1 c. thé de sambal oelek (ou piment broyé au goût)
1 c. thé de vinaigre balsamique
1 c. thé de sauce worcestershire
1/2 c. thé de graines de fenouil entières
1/4 c. thé de canelle
1/4 c. thé de clou de girofle
1/4 c. thé de piment de la Jamaïque
1/4 c. thé de sauge
sel et poivre du moulin au goût

Faire revenir l'oignon dans l'huile, ajouter les viandes (porc et cheval) et les faire rissoler. Ajouter les légumes (ail, poivron, carottes et célery), laisser suer quelques minutes, puis ajouter tous les autres ingrédients. Amener à ébullition puis baisser le feu pour avoir un très léger mijotement. Laisser mijoter 2 heures en remuant de temps en temps.

J'ajoute souvent une grosse courgette coupée en dés en même temps que les autres légumes. Je mets le double de sambal oelek, mais je me suis dit que pour vos papilles sensibles, je me retiendrais... ;)

vendredi 28 mars 2008

Quand on a pas de patience, ça donne ça...

Je vous présente la "chose" qui fera office de gâteau d'anniversaire, demain, pour ma nièce Arielle (photos demain de la demoiselle scrapant la dite bébitte) qui aura un énooooorme 2 ans. Comme vous allez le voir dans la recette d'origine, pigée sur le magnifique blog "Amuses bouches", j'ai voulu faire rapide, histoire de pouvoir passer le reste de ma journée à zigoner dans mes impôts (OU-A-CHEEEEEE), et tout celà n'a fait que ralonger le tout, me faire faire de multiples gaffes, bref, prenez votre temps si vous faites ce gâteau, ça vaut le coup! Première gaffe: j'ai fait cuire un poil de trop mes génoises (1 petite minute au maximum), ce qui a rendu difficile le travail et ce qui a scrapé le fond de ma tortue, et j,ai donc du improviser avec des boudoirs trempés dans le sirop de poires. Ça sera probablement bon, mais je trouve bien humiliant de rater encore parfois mes génoises, alors que j'en ai déjà fait des masses et que je sais pertinament comment les réussir. L'autre gaffe, ce fut de vouloir démouler trop vite la mademoiselle pour monter mon gâteau avant le souper, histoire de vous mettre ce billet pas trop tard. C'est donc de vôtre faute si madame la tortue a le dos tout croche plutôt que rond, la mousse au chocolat était encore un peu molle.

Seule remarque que j'ajouterai à la recette d'origine, pas pour la changer mais pour vous aider à avoir une belle génoise bien gonflée plutôt que très compacte-pas étalable dans le moule: il faut à tout prix monter les oeufs et le sucre au ruban, c'est à dire, de battre assez longtemps (à la mixette, car au bras... enfin, ça vous ferait office de work out, croyez moi!) pour que vous puissiez tracer des formes sur le dessu de l'appareil et que celles-ci restent distinctes et bombées. Ce n'est pas clair? Je sais, c'est pour ça que j'ai mis une photo ;)
La photo de la génoise, c'est pour vous montrer quand c'est un peu trop cuit. Après 12 minutes, regardez bien, elle n'a pas à être dorée, elle doit simplement être cuite au centre.

Tortue choco-poire
Pour 10 personnes
Préparation : 60 min
Cuisson : 15 min

Ingrédients :

Pour la génoise :
-4 œufs
-140g de sucre
-140g de farine

-1 pot de nutella

Pour la mousse au chocolat
-350g de chocolat noir

-6 œufs
-3 c. soupe d'eau chaude
-75g de beurre
-1 boîte de poire au sirop

Pour le décor
-1 petit pain au lait (moi, 3 petits pains au lait pour la tête et les 4 pattes)
-4 chamonix
-1 dragibus noir (moi, des foutues smarties car "elle aime ça")

*Préparez les génoises : Battez les œufs et le sucre au fouet électrique avec 3 cs d’eau chaude, jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume. Ajoutez la farine délicatement en soulevant la masse. Versez les ¾ de la pâte sur une plaque de cuisson souple ou recouverte de papier sulfurisé. Avec le ¼ restant, formez un disque de pâte de diamètre supérieur à celui de votre saladier.

Mettez au four, 12 à 15 min à 180°C (375). La génoise doit rester très souple, surtout ne pas trop la cuire. Démoulez 5min après l’avoir sortie du four sur une feuille de papier sulfurisé. Dés qu’elle a refroidi étalez le nutella et roulez la génoise.

Maintenez ce roulé fermement cellé et placez le au réfrigérateur.

*Faites fondre le chocolat au bain mari et ajoutez le beurre. Mélangez jusqu’à ce que tout soit bien fondu. Ajoutez un à un les jaunes d’œufs au chocolat fondu en fouettant bien. Montez les blancs d’oeufs en neige avec une pincée de sel. Incorporez délicatement les blancs d’œufs au chocolat.

Laissez prendre 1/2H au frais.

Pendant ce temps, chemisez un saladier de film alimentaire et tapissez le de tranches de génoise roulée d’1cm d’épaisseur. Je n’avais pas mis ma génoise au frais, le chocolat était trop mou, mes tranches n’étaient pas assez nettes.

Coupez les poires en cubes, mettez en 1/3 dans le saladier. Versez la moitié de la mousse au chocolat. Répartissez 1/3 des poires, versez le reste de mousse et finissez par le dernier 1/3 de poires.

Découpez un disque de pâte pour fermer la charlotte. Filmez et placez au frais 4h minimum. Dans les chutes de pâte coupez un petit triangle qui fera office de queue.
*Le décor : Démoulez la charlotte sur un plat de service.

Pour la tête, coupez le pain au lait en 2 dans sa largeur. D’un coup de ciseaux, faites lui un grand sourire et 2 jolis yeux en coupant en 2 un dragibus noir.

Pour les pattes, coupez 4 chamonix au 2/3. Et n’oubliez pas la petite queue.

Source: "Gertrude la tortue" du blog "Amuses bouches"

jeudi 20 mars 2008

The war of the worlds, Montréal PQ

Hier soir, j'ai trouvé le truc le plus immonde depuis longtemps dans mon appartement (après mon yogourt bleu turquoise faisant vaguement penser aux magnifiques montagnes et plaines de Nouvelle-Zélande).

Ça m'apprendra à utiliser aussi rarement ma mijoteuse! J'ai sorti celle-ci des boules à mites la semaine dernière et ce n'est qu'en la serrant hier que j'ai remarqué dans le fond de mon armoire... de nouveaux fils électriques!!! Je les scrupte, interloquée, et je remarque que les dits fils... ne débouchent nul part, ils s'arrêtent à la moitié de l'armoire! Je les touche et HORREUR!!!! C'est vivant ce truc immonde! Louis attrape la mijoteuse avant que je la lance au bout de mes bras sur l'alien, et se met à couiner d'horreur en hurlant "c'est grossssss! (dire avec l'accent anglais)" quand je sors de l'armoire... une foutue POCHE DE PATATES! Ces immondices dégueulasses, ce sont des patates! Louis ne s'en pouvait plus, il en tremblait presque : "chu pas capab, chu pas capab, ça m'écoeure au bout!!!". Pour votre bonheur (et à la demande de ma soeur et de Nadine), voici donc les photos du monstre. Pour ceux qui ont vu "The war of the worlds", vous devrez admettre qu'il y a un air de famille certain...

Enfin, trois solutions pour moi!
1: Je cuisine à la mijoteuse plus souvent, donc rien ne glisse sous ma mijoteuse sans que je ne m'en rende compte.
2: Je commence à manger plus de patates, enfin, plus qu'une fois par 6 mois, ce qui permettrais une meilleur rotation de mon stock.

3: J'arrête totalement d'utiliser ma mijoteuse et je laisse la nature reprendre sa place. Une vraie mine d'or à l'horizon, imaginez!!! "Pomme de terre de la Petite Italie, cueillette sélective et bio, ultra locale, venez les cueillir vous-même! (et faites un peu de vaisselle en passant)".

Paulette a bien tenté de nous défendre contre l'envahisseur, sans impact notable. Humains, sachez que les chats d'appartement ne seront pas très utiles le jour où nous serons attaqués par une race "supérieure".

J'en profite pour participer au concours (et râfler le premier prix du même coup!!!) que nous avions lancés sans trop finalement participer lors du dernier GT à Montréal au restaurant Mochica. Nous nous étions lancé le défi de mettre sur nos blogs respectifs le truc le plus "passé date" que nous trouvions chez nous, sans tricher. Alors, les filles, qui va battre ça?

jeudi 13 mars 2008

Je craque!

J'ai craqué pour cette recette qui a tout d'une petite merveille! Imaginez, un mélange de beurre, de pommes et de romarin... :)

Je crois que je sais d'avance ce que je vais manger pour souper! J'ai pris la recette en furetant sur le blog de Mamina, "Et si c'était bon... en cuisine et à table". Profitez-en donc pour vous y perdre, c'est une vrai joie de bonne idées et de gâteries...

Le gâteau est excellent, très léger, un peu comme une gâteau des anges: pas surprenant avec la quantité d'oeufs qui se trouvent dans l'appareil! Le goût de romarin (et de miel, dans mon cas) est léger mais présent. ce qui confère au tout un petit quelque chose d'inédit, mais pas choquant. Attention, par contre, à la cuisson. Moi, j'ai du mettre à broil dans les dernières minutes pour obtenir le doré de mes rêves. Si vous faites celà, un conseil: n'allez pas forumer sur le net durant ces quelques minutes cruciales, au risque de carboniser tout votre jolie labeur!

(désolée pour les photos moches, j'étais pressée et je n'ai pas remarqué au moment leur qualité très très... ordinaire!)
Gâteau aux pommes et au romarin (8 à 12 portions)

3 belles pommes un peu acides (moi: cortland car elles ne brûnissent pas)
110 g de beurre fondu et refroidi
Le jus d’1/2 citron
5 œufs moyens (4 extra gros)
130 g de sucre semoule + 1 c. à soupe pour le sirop (moi, plutôt 1c. soupe de miel)
150 g de farine
½ sachet de levure (5,5 grammes de poudre à pâte)
1 pincée de sel
2 c. à thé de romarin frais haché très fin
Le zeste d’un citron
2 c. à soupe d’eau pour le sirop

Préchauffer le four à 350°.Dans le bol du batteur, verser le sucre et les œufs et fouetter jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la farine en 2 fois, puis la levure le sel et la moitié du romarin. Incorporer le beurre fondu et le zeste en mélangeant délicatement pour que la pâte reste aérée. Prendre un moule d’environ 22 cm de diamètre, le beurrer, à moins qu’il ne soit en silicone. Éplucher les pommes et les couper en tranches fines comme pour une tarte. Les arroser avec un jus de citron (pas besoin si vous utilisez des cortland mais pour le goût, je le met tout de même). Verser la pâte à gâteau dans le moule et disposer les pommes dessus en rosace.Enfourner et cuire pendant 25 à 30 mn. Pendant ce temps, chauffer l’eau et la cuillérée de sucre (moi, une cuillère à soupe de miel) avec le reste du romarin. Quand le dessus du gâteau est pris, y verser le sirop de romarin et enfourner à nouveau pour terminer la cuisson, ce qui prendra encore 5 à 10 mn. Une aiguille piquée dans le gâteau doit ressortir sèche. Le gâteau à ce moment là est juste doré. Attendre qu’il refroidisse pour le démouler et mangez le tiède ou froid.
Source: Mamina du blog "Et si c'était bon... en cuisine et à table", mes changements entre parenthèses.

Louis versus la mijoteuse!

Voilà, Louis va tenter de vous impressionner en cuisinant aujourd'hui pour notre plus grand bonheur une recette à la mijoteuse. Je n'aime pas du tout cuisiner à la mijoteuse, pas que ça donne un mauvais résultat, mais je n'ai pas assez de contrôle sur la cuisson, moi qui suit habituée à tout contrôler (...). Je préfère faire mes mijotés et braisés avec la bonne vieille méthode. J'avais acheté ce gadget 1: à cause d'une vente, 2: parce que je me suis dit que plein de gens autour de moi pourraient vouloir me l'emprunter. Finalement, ça m'a coûté tout de même cher et je l'ai utilisée deux fois seulement, et pour la petite histoire, personne n'a encore demandé à me l'emprunter. Par contre, à toutes les deux semaines, Louis a soudainement envie de cuisiner un plat avec ce qu'il considère comme la "je-sais-pas-combien-t-ième" merveille du monde. Malheureusement, l'idée lui vient toujours à 16h, il ne se rentre pas dans la tête que la mijoteuse mijote, donc, que les cuissons sont de minimalement 6h à 8h. Souper à minuit, bof bof, alors il remet toujours à plus tard l'expérimentation de "la bête informatisée".
Louis adore le principe de la mijoteuse, il considère que ça transformera tout son rapport à la cuisine quand il se sera décidé à l'apprivoiser. Je suppose que pour lui, ça rend beaucoup plus ludique la préparation d'un repas et que ça allie son intérêt pour les jeux vidéos (tout de même, il faut pitonner), à celui de la gourmandise (il adore les plats mijotés en sauce un peu trad), à celui (et non le moindre) de ne pas se ramasser avec 6 tonnes de vaisselle à faire à la fin de la soirée. De plus, de ne pas avoir à "surveiller la cuisson" est probablement ce qui lui fait passer le pas. Quand je lui ai proposé de tester une recette (voir le sujet ici), tout de suite il a accepté et est parti faire les courses. À date, tout va bien. Je crois qu'il risque même de faire l'épicerie correctement (il a l'incroyable capacité de se tromper à la moindre petite virgule mal placée dans la liste d'épicerie) car la liste est relativement très simple: 2 lbs de viande hachée extra-maigre ou maigre (boeuf), 1 conserve de 10 oz de crème de tomates, 1 conserve de 7.5 oz de sauce tomate et un choux frisé moyen. Je ne peux concevoir qu'il se trompe, c'est clair de chez clair!
Voilà donc la recette suggérée cette semaine sur le forum Recettes du Québec par les "folles de la mijoteuse" qui à chaque semaine préparent toutes en même temps le même plat. Elle vient chercher Louis au plus profond de ses tripes et de sa masculinité, car ce sont des cigares au chou! Je lui ai même dit que pour l'événement, il pouvait acheter du boeuf haché (on ne mange pas ça ici en général, on opte toujours pour le cheval, le porc, exceptionnelement l'agneau, et souvent tout ça coupé avec du tofu émietté. J'ai peur de la vache de réforme, que voulez-vous!). Alors là, ATTENTION, pour la première fois sur ce blog, il n'y aura AUCUN changement à la recette d'origine (à part l'utilisation de riz régulier à la place du riz pré-cuit et l'ajout éventuel de fines herbes si le coeur de Louis y est, mais je ne conssidère même pas ça comme des changements). Donc, oui oui, vous lisez bien: il y aura de la CRÈME DE TOMATE! Brrrr, juste à l'écrire, je frissonne! Je DÉTESTE la crème de tomates en boîte. Le mélange de sucré/salé/acide/canné me lève un peu le coeur, mais je me dit que tout ça mijoté longuement doit dénaturer un peu la chose (dieu de la mijoteuse, exauce mon souhait!).
Cigares au chou à la mijoteuse (8 portions)
2 livres de boeuf haché maigre
1 gros oeuf
1/2 tasse de riz instant (basmati)
1 oignon moyen haché fin
Sel et poivre
(oregano au goût)
1 chou moyen
1 boîte de crème de tomate de 10 oz
1 boîte de sauce de tomate de 7 1/2oz (plutôt 398ml)
1 à 2 feuilles de laurier
Tabasco
1/2 tasse d'eau
Faire blanchir le chou à l'eau bouillante. Mélanger tous les ingrédients des cigares. Détacher les feuilles de chou et les farcir de la préparation de viande (fermer avec un cure dent au besoin). Ajouter les cigares dans la mijoteuse. Mélanger ensemble la soupe de tomate et la sauce de tomate. Ajouter les feuilles de laurier, quelques gouttes de tabasco et 1/2 tasse d'eau. Faire cuire à LOW de 5 à six heures.
*Notes complémentaires Vous pouvez faire congeler.
Source: Globettroter, changements entre parenthèse par Louis

mardi 11 mars 2008

SOS roquefort!

Bon, en fait, c'est plutôt SOS j'ai du fromage bleu et je n'ai pas envie que ça pourrisse encore plus dans mon frigo car j'aime pas trop ça, à part lors d'un vin et fromage avec un bon vin (en petite quantité) ou dans une sauce. J'avais aussi des escalopes de porc miniatures (pas assez grandes pour les farcir, ce qui était ma première idée) et quelques vieux légumes défraîchis (dit comme ça, le repas part très très bien, vous ne trouvez pas?) ainsi que moults produits genre "blé précuit", "couscous d'Israël" et "moghrabieh" (un genre de semoule extra grosse en perles que j'ai acheté en furetant je ne sais plus où dans une épicerie arabe). Bon... on fait quoi avec ça, là? On improvise! Et si c'est dégueulasse, Louis s'en fera des lunchs... (j'ai pas vraiment dit ça, moi?!?).
Verdict: Louis est aux anges, papa est parti avec son "take out" (celui en image un peu plus haut) et moi, je trouve que ça chlingue dans la maison mais que c'est donc bon, donc ça vaut la peine de cuisiner le bleu de temps en temps! La sauce s'accorde très bien aux escalopes. La salade de blé est vraiment bonne, à réutiliser comme céréale sans hésitation pour faire changement des riz, couscous, pâtes, pommes de terre aimés mais si répétitifs à la longue!

En passant, je suis ouverte aux suggestions de recettes avec le couscous d'Israël et le moghrabieh, je ne sais foutrement pas comment cuire ça, alors si en plus, je peux bénéficier de vos expériences (et ratées) culinaires... ;)


Blé en salade chaude aux petits légumes et au pesto de citron confit

100 g (environ 1 1/4 tasse) de blé à cuisson rapide (voir photo)
2 carottes coupées en macédoine
1 petit navet coupé en macédoine
1 courgette coupée en macédoine
1/2 blanc de poireau coupé en dés
2 échalote verte hachées
1 c. soupe d'huile d'olive
1 c. à soupe de pesto de citron confit de la maison Legrand (ou un autre)
sel et poivre au goût

Suivre les indications de cuisson sur la boîte de blé précuit: moi, j'ai amené 1 litre d'eau salée à ébullition et fait cuire à gros bouillon le blé pendant 10 mn, puis j'ai égoutté. La cuisson était parfaite. Faire blanchir les légumes (carotte et navet, puis ajouter à mi cuisson la courgette et le poireau) dans de l'eau salée pour les garder encore légèrement ferme, à moins que vous les préfériez bien cuits. Égoutter dans une passoire. Mélanger les légumes et les grains de blé dans un bol, ajouter l'huile, l'échalote verte, le pesto et le sel et poivre au goût.

Escalopes de porc sautées, sauce au roquefort

Escalopes de porc
Chapelure + sel et poivre
mélange de beurre et huile de canola pour la cuisson
1 c. soupe de beurre
1 c. soupe de farine
1 échalote française hachée finement
60 ml de vermouth ou vin blanc
1 tasse de lait
50 à 60 gr de fromage bleu
sel et poivre au goût
muscade au goût

Faire fondre le beurre et l'huile dans une poèle, y faire dorer les escalopes roulées dans la chapelure jusqu'à cuisson rosée. Mettre de côté. Essuyer la poèle et y faire fondre le beurre doucement, avec l'échalote grise. Ajouter la farine, bien brasser, ajouter le vermouth, puis le lait en brassant bien au fouet jusqu'à ce que la sauce devienne épaisse. Ajouter le fromage bleu et le faire bien fondre dans la sauce, assaisonner au goût avec le poivre, la muscade et le sel (attention, le beurre et le fromage sont déjà salés). Si la sauce est trop épaisse, ajouter un peu d'eau ou de lait.

Source: pas de source à part ma tête et les merveilleuse forumeuses de Recettes du Québec qui sont une source d'inspiration constante!

À qui les gâteries?

Voici un nouveau jeu bien marrant sur la blogosphère. Les règles sont les suivantes :

*N’importe qui possédant un blogue peut participer (blogue culinaire, on s'entend...)

*Les trois premières personnes à laisser un commentaire sur ce billet recevront un cadeau culinaire préparé par moi-même! (ne vous inquiétez pas, ce ne sera ni un crabe à carapace molle en grande friture, ni un sashimi d'alligator, ni un dessert sans sucre, sans gras et extra fibres!)

*Je vous enverrai votre cadeau dans les 365 prochains jours.

*En échange, vous devrez "payer au suivant" (pay it forward) en faisant la même promesse sur votre blog (je ne vous enverrai pas votre cadeau tant que vous n’aurez pas posté de billet à propos du jeu! Il faut donner pour recevoir!).

Je suis pour le moment l'unique gagnante sur le mignon blogue de Ptite4ine de "Plus d'un tour dans mon... baluchon!", alors si par le plus grand des malheurs, les trois gagnants sont déjà trouvés ici, vous pouvez aller fûreter de son côté, on ne sait jamais, il y a peut-être toujours une petite place pour vous (et je ne recevrai pas mon cadeau gourmand tant que les trois gagnants ne sont pas déclarés, alors hop hop, dépêchez-vous!!!) ;)


Et les grands gagnants sont... (roulement de tambour)




1: UNE PREMIÈRE GRANDE GAGNANTE! La blogueuse du blog "Blogue Encore" que vous pouvez aller visiter via ce lien... il ne reste que deux places, dépêchez-vous!!!




2: UNE SECONDE MÉGA GAGNANTE: Torreon, du blog "Saveurs et découvertes". Attention, attention, d'ici une semaine je vais fermer le jeu et envoyer mes gâteries, il ne vous reste pas des masses de temps pour participer et revendiquer la troisième (mais non moindre) place!




3:


(Les photos sont hors contexte, oui, mais bon, je trouvais le texte terne sans celà! La première est une photo de Riri, ma nièce de bientôt 2 ans, ici déguisée en moi-même avec une tenue de nuit disons... c'est celà... et sur la seconde photo c'est ma fantastique Paulette, la bouffeuse de pigeons, qui cherche toujours les endroits les plus étranges pour piquer un roupillon. Ici, un contenant à légumes placé je ne sais trop pourquoi sur le comptoir qui est recouvert de livres de cuisine, avec à l'intérieur un sac de toile pour faire le marché. Le pire, c'est que ça semble drôlement confortable!)

C'est frais de chez frais!

Mium, là on se rapproche drôlement de mon plat préféré! J'ai mangé cette salade la première fois en voyage en Asie, c'était du pur délire, avec des crevettes pêchées quelques heures avant de les manger, de la papaye verte cueillie dans la cours du restaurant familial... la salade était flanquée d'une galette de riz et sésame noir frite et cassée en morceaux, on utilisait celà comme support pour manger la salade (on peut avoir un résultat similaire en faisant tout simplement frire les galettes qui servent à faire les rouleaux de printemps, en mettant dans une huile très chaude les galettes sèches).

J'ai trouvé à Montréal plusieurs restaurants qui offrent la salade de papaye verte, mais jamais comme je l'avais dégustée alors. Le plus important: des légumes (papaye verte et carottes) en julienne fine, des arachides grillées, des crevettes croquantes et parfumées et de la menthe et du basilic thaïe frais (TRÈÈÈÈS IMPORTANT!). Pour le reste, il est permis d'improviser dans la limite du raisonnable. On pourrait ajouter du blanc de poulet cuit, ou comme ici, des fèves germées ou encore des tranches fines de poivron rouge.

Salade de papaye verte aux crevettes et aux herbes

1 papaye verte moyenne
2 carottes
300 g de grosses crevettes crues
2 gousses d'ail haché
1 échalote française hachée finement
sambal oelek au goût
sel au goût
3 c. à soupe de sauce nuoc nam (sauce poisson)
1 c. à soupe de sucre
jus de 1 grosse lime
2 c. à soupe de basilic thaïe frais haché
1 c. à soupe de menthe fraîche hachée
germes de soja extra frais au goût (moi, deux grosses poignées)
arachides grillées pour servir
tranches de piments forts rouges pour servir
feuilles de basilic thaïe pour servir

Couper la papaye en deux, retirer les graines et éplucher la papaye au couteau. Couper la chair en juliennes fines à la mandoline. Éplucher les carottes et les couper aussi en juliennes fines. Mélanger l'ail, l'échalote, le sambal oelek (ou des piments forts hachés), le sel, la sauce poisson, le sucre et le jus de lime dans un bol. Verser sur les légumes et bien mélanger.

Faire cuire les crevettes à l'eau bouillante salée sans trop les cuire. Les refroidir aussitôt à l'eau glacée et les éponger. Enlever la carapace sans retirer la queue si elles sont non décortiquées.

Au moment de servir, ajouter à la salade le basilic, la menthe et les germes de soja, rectifier l'assaisonnement. Servir dans de grandes assiettes ou bols, garnir des crevettes, puis d'arachides grillées, de fines tranches de piment fort et de feuilles de basilic thaïe. À défaux de chips de galette de riz, on peut servir avec des chips de crevettes achetés en épicerie asiatique.

On peut aussi ajouter à la salade de la coriandre fraîche, des blancs de poulet cuits et refroidis en aiguillettes, des rondelles de calmars marinés et sautés selon l'inspiration du moment.


Tous les ingrédients se trouvent dans des épiceries asiatiques.

Source: recette librement inspirée de la salade de papaye verte de "La cuisine Thaïe; Une cuisine exotique et épicée: traditions, techniques, ingrédients et recettes", Sélection Champagne inc., 2004, p. 220.

lundi 10 mars 2008

Kétainerie dans ma cuisine!

Et oui, que voulez-vous, parfois on fait des erreurs de goût! Dans ce cas particulier, au moins, j'avais l'excuse de vouloir faire rire ma soeur pour son souper de fête. Chargée de faire le dessert et suite à sa demande précise de se goinfrer de choux à la crème, j'ai décidé de mettre le paquet et de faire un plateau malsain de tout ce qui se fait en pâte à choux (sauf le sublime Paris-Brest que je garde pour une autre fois). Donc, au menu, un véritable festin de mariage italien: éclairs à la crème pâtissière au chocolat et éclairs à la crème pâtissìère à la vanille et fraises fraîches, toutes deux garnies de chocolat Cacao Barry "Cuba, 70%" ET, ultime kétainisme, d'élégants cygnes à la crème chantilly! Vous auriez du entendre la fille de Blanche, Arielle, hurler de bonheur quand j'ai posé le tout sur la table. Une dose d'adrénaline lui a passé d'un coup à travers le corps. Attention, sa fête de 2 ans est dans deux semaines, je vais devoir surpasser ça, si vous avez des idées, je suis ouverte!
Pâte à choux (8 à 10 gros choux ou cygnes ou éclairs)
250 ml d'eau
100 g de beurre
125 g de farine à pain (ou tout usage)
4 gros oeufs
Amener l'eau à ébullition avce le beurre. Retirer du feu et ajouter en une fois la farine tamisée. Remettre sur le feu et travailler énergiquement à la cuillère de bois quelques minutes: avec la chaleur, elle va s'assécher un peu un se détacher de la casserole pour former une boule homogène, le beurre va suinter légèrement. Retirer la panade du feu et la verser dans un cul de poule pourt la laisser légèrement tempérer.
Ajouter un oeuf à la fois lorsque l'oeuf précédent est absorbé. La pâte devient alors collante. Garder la pâte à la température de la pièce jusqu'à utilisation.
Cuisson:
Chemiser une plaque de papier sulfurisé ou d'un silpat. Mettre la pâte à choux dans un sac à dresser avec une douille unie très large et dresser des ronds égaux pour des choux (ils vont doubler à la cuisson, donc les distensier), de grosses formes de gouttes pour les cygnes ou des batonnets pour les éclairs (pour des éclairs avec plus de volume, il est préférable de mettre un second batonnet moins large sur le premier). Pour les cous des cygnes, faire des "S" en mettant une goutte pour la tête, avec un petit pic pour le bec. Pour les grosses pièces, cuire à 400 degrés celsius 20 minutes (environ, il faut bien surveiller), puis baisser la température à 300 degrés pour 15 minutes afin de bien assécher la pâte. Sortir du four et laisser refroidir sur une grille. Pour les cous des cygnes, ce sera bien entendu moins long. C'est mieux de faire cuire les différentes formes en plusieurs fois, car les éclairs ne prendront pas le même temps de cuisson que les choux. Si vous ne cuisinez pas les pâtisseries le jour même, les garder à température pièce jusqu'au moment de farcir.
Montage:
Pour les éclairs et les choux, il suffit de couper la pièce en deux, de la farcir avec de la crème ou de la crème pâtissière avec une poche et une grosse douille cannelée, ajouter des petits fruits au goût, puis de remettre le couvercle. Ensuite, étendre à la cuillère du chocolat noir fondu, légèrement allongé de crème 35% et réfrigérer. On peut aussi simplement saupoudrer du sucre glace ou du cacao avec un petit tamis.
Pour les cygnes, on coupe la "goutte" en deux et on utilise une poche avec une grosse douille cannelée pour farcir de crème chantilly. On plante le bout "sans tête" des cous dans la crème du côté large de la goutte. On coupe les chapeaux en deux afin de former les ailes, qu''on saupoudre avec un tamis fin de sucre en poudre avant de les disposer sur la crème chantilly afin de faire les ailes. On peut encore saupoudrer un peu de sucre sur les têtes pour faire jolie.
Crème chantilly (pour 6 à 8 cygnes ou choux)
500 ml de crème 35%
30 g de sucre en poudre
1 ml d'essence de vanille
Battre au fouet lentement la crème dans un cul de poule froid la crème pour bien l'aérer, puis plus rapidement pour lui donner de la fermeté. Quand elle commence à devenir épaisse, ajouter le sucre et la vanille.
Crème pâtissière (pour 8 à 10 éclairs)
100 ml de lait
45 g de fécule de maïs
500 ml de lait
100 g de sucre
2 gros oeufs
essence de vanille ou gousse de vanille ou goût
et/ou cacao de qualité (moi, Cacao Barry)
Diluer le lait (100 ml) et la fécule à froid. Porter à ébullition les 500 ml de lait qui reste. Dans un autre bol, battre les oeufs et le sucre, et mélanger au mélange lait et fécule. Prélever un peu du lait bouillant et le mettre dans le mélange oeuf/fécule/sucre pour le tempérer. Verser le tout dasn la casserole et porter à ébullition en fouettant pour ne pas que ça colle. Laisser bouillir 2 minutes, puis transférer dans un bol (ou séparer en deux pour parfumer avec d'un côté la vanille, et l'autre, de chocolat). Réfrigérer immédiatement: c'est une crème qui est très sensible aux changements de température et le sucre, le lait et les oeufs qu'elle contient font en sorte qu'elle est "à risque" pour la prolifération des bactéries. Avant d'utiliser, bien battre au fouet pour lui redonner une texture très lisse.
Source: recettes de pâtisserie de l'ITHQ 2004

samedi 8 mars 2008

Pour me faire plaisir à moi-même...

Journée de merde! Je suis d'une humeur exécrable!!!

Hop, urgence, j'ouvre une bouteille de rouge et j'attend que ça passe, en popotant bien entendu un repas de plein de trucs que j'adore, en petites quantités svp. Bon, j'ai pas pris de photos de l'assiette de Louis mais enfin, pour les petites quantités dans son cas, on va repasser. Il est en ce moment étalé devant la télé (mais CE QUE ÇA PEUT ÊTRE CON ce qui passe à la télé non payante en ce samedi 8 mars!) incapable de bouger, écrasé par son ventre massif. Si je suis toujours de mauvais poil (mais des plus petits poils que tout à l'heure, il faut le préciser), lui est d'une humeur flamboyante, il m'a dit que ce repas était comme un buffet chinois de mets raffinés, que si jamais il était malade (ce qui est probable, dit-il), même son v**** aurait un goût délectable. Louis: 1/classe: un gros 0
Donc, au menu: des pétoncles frais (lire: encore vivant) en coquille. N'essayez pas de trouver ça, vous en achetez quand il y en a mais vous ne vous décarcassez pas pour en trouver, c'est disponible assez rarement. À date, j'en ai trouvé à la poissonnerie du marché Atwater ainsi qu'à la poissonnerie Atkins au marché Jean-Talon. J'ai aussi trouvé des coquilles saint-jacques fraîches chez Norref (sur Molson) et à la poissonnerie Aqua mare, au marché Jean-Talon, mais c'est énorme, ça me fait peur (enfin, je ne les mangerais pas crues et j'ai trop la fleme pour les cuisiner), et c'est cher. Ce sera donc pour une autre fois. Pour en revenir aux petites pétoncles, elles sont détaillées généralement dans les 1,50 à 2,00$ l'unité. Elles doivent être bien vivantes et bien fraîches, pas d'allure "sèche" à l'intérieur. Il y en a une qui m'a presque blessée, si si, la petite salope s'est fermée sur mon doigt d'un grand "clac" sonore. Pour lui apprendre le respect: hop dans mon gosier. Bien fait!

Donc, pour la suite: des avocats farcis aux crevettes et à la coriandre. J'aime ça. Point à la ligne. Et vous aimerez ça aussi.

Puis, pourquoi pas deux tartares de saumon, histoire de se compliquer la vie? Bonne idée! Un au parfum asiatique, l'autre bien fruité, presque dessert! Si c'est mauvais, je vais en mettre plus à Louis...

Verdict: délicieux, absolument délicieux. La palme va selon moi à l'avocat et au tartare fruité. Celui à l'asiatique était bon, mais il manquait un peu de "gras", j'ajouterais éventuellement un cuillère à thé d'huile de canola. Les pétoncles n'avaient qu'un défaut: j'avais oublié d'acheter du citron et franchement, ça manquait. Le pétoncle n'est pas comme l'huître, il n'a pas de jus. Il est légèrement sucré, très doux, même un peu trop, donc quelques gouttes de citron lui rendent un petit "punch" qu'ils n'ont pas naturellement.

Pour vous, les recettes, en espérant que le sourire vous viendra à la dégustation. Moi je vais de ce pas terminer mon gros rouge, pour sinon être de meilleure humeur, au moins dormir profondément.

Avocat farci aux crevettes et à la coriandre (4 en entrée)

2 avocats
200 g. de crevettes nordiques (ou grosses crevettes cuites et coupées)
1 c. soupe de yogourt nature
1 c. soupe de mayonnaise
2 c. soupe de coriandre fraîche hachée
1 échalote verte hachée
jus et zeste de 1 lime
tabasco au goût (moi, pas mal)
sel et poivre du moulin
(si vous le désirez, 1 c. à soupe de cognac ou rhum)

Couper la pulpe d'avocat en dés ou l'écraser à la fourchette. Ajouter tous les autres ingrédients et mélanger délicatement. Servir en coquille ou monté dans un cercle à l'assiette avec des croûtons.

Tartare de saumon à l'asiatique (2 à 3 apéros: voir la quantité de la portion sur la photo)

100g de saumon frais
1 c. soupe de sauce hoisin
1 c. soupe d'échalotes vertes hachées
1 c. thé de sauce d'huîtres (facultatif)
1 trait de sauce soya
sambal oelek au goût
quelques gouttes d'huile de sésame
1 c. thé de graines de sésame
poivre au goût
(la prochaine fois, j'ajouterai 1 c. thé d'huile de canola)

Couper le saumon en brunoise (petits dés). Ajouter tous les ingrédients, remuer délicatement. Servir dans des cuillères asiatiques.

Tartare de saumon fraise et ananas, parfumé à la lime (2 à 3 apéros: voir la quantité de la portion sur la photo)

100g de saumon frais
1 tranche d'ananas frais ou en conserve bien égoutté et taillé en dés
1 grosse fraise taillée en dés (ou deux moyennes)
Jus et zeste de 1/2 lime
10 ml d'huile d'olive
sel et poivre au goût

Tailler le saumon en brunoise (petits dés). Ajouter les autres ingrédients et remuer délicatement. Rectifier l'assaisonnement. Servir immédiatement dans des cuillères asiatiques (le jus de lime cuit le poisson).

La magie des bactéries!

Depuis peu, j'entretiens une obsession pour le yogourt maison, j'en rêve presque (en fait, je crois que je rêve surtout de dépenser mon $$ en achetant une yaourtière full equip). Sous la suggestion de quelques forumeuses, j'ai pris la sage décision de tenter l'expérience de yogourt maison "à la mitaine" pour voir si j'aimais le produit, avant d'investir dans la machine de mes rêves qui riquerait en quelques jours de terminer sa vie glorieuse dans un recoin de mon 5 1/2, entre mon déshydrateur (merci maman) et ma mijoteuse (merci achat compulsif ).

Donc, je tente de trouver ce qui peut ressembler le plus à un gros thermos dans mes mille et une gogosses de cuisine pour servir d'incubateur à mon futur élevage de bactéries. Hourra, je trouve la patente miracle (et du coup, je trouve une utilité à la chose): ma vieille sorbetière à main pas super efficace (encore merci maman, mais je dois avouer qu'elle n'a jamais donné autre chose que de la slush mi-liquide). Et oui, il s'agit en fait d'un bac pour la congélation mais qui, si on le chauffe à l'eau chaude du robinet, devient chaud et garde la chaleur assez longtemps. De plus, miracle des miracles, il y a au centre du couvercle une ouverture qui normalement sert à insérer la poignée de la sorbetière mais qui, si on ne la met pas, peut aussi servir à introduire un thermomètre à bonbon, et ça fite juste en plus!!! Bon, je suis prête pour THE EXPERIENCE!
Pour commencer, sachez que si j'obsède autant sur le yogourt maison, c'est que mon yogourt favorit est le yogourt très ferme avec fruits au fond mais que celui-ci est de plus en plus en voie d'extinction sur les tablettes et est vendu une fortune, souvent plus de 1$ le petit pot, jamais en spécial en plus... Je veux donc un yogourt très ferme, mais pas trop gras (plus il y a de gras, plus il est ferme). J'opte donc pour un doublé, histoire de me donner le plus de chance possible: j'ajoute à du lait 2% un peu de lait en poudre et un peu de gélatine et devinez quoi? C'EST PARFAIT!!!
Voilà donc la marche à suivre, inspirée tant des indications sur la boîte de culture de yogourt "yogourmet" que des commentaires et suggestions de forumeuses sympatiques :)

Yogourt maison sans yaourtière
1 litre de lait 2%
1 sachet de 5g de culture de yogourt
1/4 de tasse de lait en poudre
1 c. à soupe de gélatine sans saveur gonflée dans 2 c. soupe de lait froid
(1 thermomètre à bonbon, un contenant genre sorbetière manuelle ou juste la chaleur de la lumière du four)

Chauffer le lait jusqu'à 82 degrés celsius (presqu'ébullition), laisser tiédir jusqu'à 45 degrés celsius. Ajouter le lait en poudre, la culture de yogourt et la gélatine (moi, j'ai laissé tiédir jusqu'à 50 degrés celsius, puis j'ai ajouté le tout en remuant à la cuillère de bois pour bien diluer les poudres, ce qui a immédiatement fait baisser la température à 45).
Si vous utilisez une sorbetière: faire chauffer sous l'eau courante chaude du robinet le contenant, puis verser le lait et fermer la sorbetière. Si la température baisse un peu, il n'y a qu'à mettre la sorbetière dans l'évier et y faire couler de l'eau chaude au 2/3 de la sorbetière.
Si vous utilisez la méthode du four: mettre le plat au four avec la lumière allumée et la porte fermée, tout simplement, sans allumer le four (technique utilisée par la plupart des gens mais non testée par moi-même).

Laisser incuber dans les deux cas 4 heures, puis mettre au frigo pour une dizaine d'heure. Celà vous donnera un yogourt bien ferme!

Pour la fête de ma soeur Blanche (et forte de ma réussite), j'ai concocté au réveil une petite compote de fruits minute pas piquée des vers histoire de bien partir sa journée de désormais réelle trentenaire. C'est tout simple:

Compote ananas, pomme, vanille et miel (pour 4)

3 rondelles d'ananas en conserve
1 petit contenant de compote de pomme sans sucre
1 c. à soupe de miel
vanille fraîche au goût (gratter les graines d'une demi gousse de vanille)

Mettre le tout en purée lisse au bras mélangeur. Déposer une grosse cuillère dans le fond d'un verre ou un petit pot de verre et couvrir de yogourt nature. Décorer de morceaux d'ananas ou encore de noix et muesli.

Je vais tester une autre méthode aujourd'hui: utiliser une tasse de mon yogourt maison pour ensemencer un autre litre de yogourt. Résultat à voir dans les prochains jours!