samedi 25 octobre 2008

Mijoté de porc aux marrons et aux légumes d'automne de ma grande soeur

Il y a quelques jours, en entrant chez ma soeur, j'ai été enveloppée par un parfum réconfortant, enveloppant, presqu'émouvant (j'exagère à peine), non, je ne parle pas de l'eau de cologne de mon beau frère, mais du ragoût qui frémissait doucement dans sa mijoteuse depuis quelques heures déjà. La particularité particulièrement particulière de ce mijoté? C'est qu'il contient, ho grand étonnement chez moi, des marrons! J'aime les marrons, Louis les adore. Je me devais donc de cuisiner cette chose et emprunter le livre étrange d'où était tirée cette recette (et plusieurs autres recettes intéressantes, comme la tartinade à l'huile d'olive pour remplacer le beurre). Si la recette est conçue pour la mijoteuse, moi, je l'ai plutôt cuisinée sur le rond du four. Oui, j'ai une mijoteuse mais pour être bien honnête, ce type de cuisson ne me convient pas tout à fait. Je bosse à la maison et adore cuisiner et farfouiller dans mes chaudrons, j'ai donc le temps, le goût et surtout trop envie de me mêler de la vie de mes mijotés pour supporter que tout se fasse tout seul sur une loooooongue période. Ça m'insulte presque. Aussi, je trouve que rien ne goûte aussi bon qu'un plat ayant légèrement réduit sur le feu, cela donne une sauce plus onctueuse à la finale, plus goûteuse... enfin, tout ça est peut-être dans ma tête. J'ai donc adapté la recette pour la cuisson "régulière", mais ma soeur la fait toujours à la mijoteuse et il semble que ce soit succulent aussi de cette façon, et pas mal plus pratique pour ceux qui doivent calculer les secondes de leur journée pour y arriver.

Et on achète ça où des marrons quand on est au Québec et que ce n'est pas le temps des marrons, ou que c'est le temps des marrons mais qu'on a pas envie de les faire rôtir et de les éplucher? On va tout simplement à l'épicerie et on achète ça:
Ils sont cuits, épluchés, prêts à servir. Elle est pas belle et pratique la vie?


Mijoté de porc aux marrons et aux légumes d'automne (8 portions)

3 lbs de cubes de porc, de boeuf ou de bison (moi, porc)
1/3 de tasse de farine régulière ou d'amarante
1/2 c. thé de sel
1/2 c. thé de poivre du moulin
1 c. soupe d'oregano (moi, herbes de Provence)
1 c. soupe de basilic
3 c. soupe d'huile d'olive
1 gros oignon haché
4 gousses d'ail hachées
2 carottes pelées et coupées en rondelles
2 panais pelés et coupés en rondelles
4 côtes de céleri coupé en biseau
2 patates douces pelées et coupées en dés
1 tasse de marrons rôtis, pelés et coupés en deux
1 c. soupe de pâte de tomates (pas moi)
3 tasses de bouillon de boeuf ou de légumes réduit en sel
(1 c. thé d'herbes salées du Bas du fleuve)
(1 feuille de laurier)
Mélanger la farine, le sel, le poivre, l'oregano (herbes de Provence) et le basilic. Rouler dans cette farine assaisonnée les cubes de viande. Dans une poêle, faire colorer les cubes de viande dans la moitié de l'huile d'olive (procéder en plusieurs fois pour bien faire colorer la viande). Dans une poêle propre, faire revenir les oignons, l'ail, les carottes, les patates douces, le céleri et le panais dans le reste de l'huile d'olive.
Cuisson mijoteuse: Mettre tous les ingrédient dans la mijoteuse. Remuer délicatement. Faire cuire à "high" durant 6 heures.
Cuisson traditionnelle: Mettre la viande, le bouillon, le laurier, les herbes salées dans un chaudron, amener à ébullition, puis baissez le feu afin de garder un très léger mijotement. Cuire à couvert durant 1h30 heures. Ajouter ensuite les légumes revenus, les marrons et la pâte de tomates, puis laisser mijoter 1/2 heure ou jusqu'à ce que les légumes soient tendres. Vous pouvez aussi faire cuire le mijoté dans une cocotte en fonte au four.
Vous pouvez aussi mettre tous les ingrédients en même temps dans le chaudron et faire cuire le tout 2h, par contre, le panais et la patate douce étant des légumes fragiles, ils seront passablement en purée au terme de la cuisson. à vous de voir ce que vous préférez comme texture: dans ce cas, la sauce sera plus épaisse à cause des légumes écrasés, comme sur mes photos. Je préfère, moi, avoir des légumes plus fermes. Du chou fleur serait aussi excellent dans cette recette!
(Pour les intéressés, puisque de toutes façons ils l'indiquent dans le bouquin: 454 calories par portion dont 203 viennent du gras, 42g de protéines, 16 g de carbs, 5 g de fibres, 3 g de sucre, 22 g de gras, 151mg de sodium si on met pas les herbes salées) Sans gluten si on utilise de la farine d'amarante.

Pour ceux qui ne me croient pas que les marrons peuvent faire office de comfort food, Paulette vous le confirmera! (oui, je sais, c'est vraiment du n'importe quoi cette fois...)

Source: Slow-cooker chestnut stew, The eat-clean diet Cookbook, Tosca Reno.

vendredi 24 octobre 2008

Tartinade à l'huile d'olive bien beurrée demi salée pour remplacer le beurre


J'ai toujours été une folle du pain beurré.

Alors que je pourrais ne vivre en cuisine qu'avec de l'huile d'olive et de l'huile de canola, sur ma baguette, sur mon pain croûté, sur mes toasts de pain multigrain, ce qu'il me faut, c'est du beurre et rien que ça! Ne me parlez surtout pas de margarine, même à l'huile d'olive, il y a et il restera toujours cette odeur de... je ne sais pas, une odeur qui n'évoque absolument rien de réjouissant pour moi ou de gourmand.
Jusqu'à maintenant, je choisissais plutôt que de manger mon pain tout nu sans beurre ou avec de l'horrible margarine (raisons de santé oblige) de ne pas en manger du tout la plupart du temps. Que voulez-vous, le beurre me fait un peu culpabiliser, j'ai l'impression d'embeurrer mes artères volontairement. Si, si seulement il pouvait être "un peu moins pire", si seulement il pouvait être "un peu santé", là je tartinerais, là je ne le mangerais plus en cachette en me disant stupidement que si personne ne me regarde, alors c'est comme si je ne l'avais pas mangé (j'espère que mon médecin ne suit pas ce blog... ni mon psychiatre à bien y penser).

Donc, en feuilletant un livre que ma soeur m'a prêté, j'ai découvert une recette qui, en fait, est plutôt juste une idée, mais une sacré bonne! Une tartinade maison moitié huile d'olive, moitié beurre salé, ce qui donne à la finale, une tartinade semi-sel à l'huile d'olive fruitée et au bon goût de beurre. Le meilleur des deux mondes, je vous le jure!

En plus, la texture est celle de la margarine, bien tartinable, si on utilise un mélange d'huile d'olive et d'huile de pépin de raisin, comme je l'ai fait. Juste de l'huile d'olive, ça doit être un brin plus ferme.

Attention, par contre, il ne faut pas laisser cette tartinade bien longtemps sur le comptoir: elle devient alors rapidement molle (texture yaourt, comme sur les photos dans la petite cuillère chinoise, là c'était avant de mettre au frigo).
On peut utiliser la tartinade en cuisine, bien entendu, mais bon, pour la pâtisserie, on repassera, quoi qu'un sablé au léger goût fruité d'olive, ça ne doit pas être dégueu...

Tartinade demi sel à l'huile d'olive et au beurre

100g de beurre salé
100g d'huile d'olive ou de mélange moitié-moitié d'huile d'olive et d'huile de pépin de raisin

* pour une tartinade aromatisée, des zestes de citron, du poivre concassé, de l'ail haché finement, des herbes de Provence, du pesto, de la pâte d'anchois, des herbes salées su Bas du fleuve etc.

Pulser l'huile et le beurre au robot ou au bras mélangeur jusqu'à l'obtention d'une crème homogène, de la texture du yogourt. Ajouter des ingrédients aromatiques au goût au besoin. Couler dans un contenant refermable en verre, en céramique ou en plastique, et placer au frigo. Garder au réfrigérateur.

Source: Idée chipée dans un livre à la couverture abominable, criarde, absurde et laide comme seuls nos voisins du Sud peuvent avoir l'idée de commercialiser: The eat-clean diet Cookbook, de Tosca Reno. Attention, par contre, ne vous laissez pas rebuter par la laideur de la page couverture, le livre regorge d'idées excellentes et de recettes qui somme toute semblent bonnes et intelligentes pour un livre de recettes santés genre "régime".

jeudi 23 octobre 2008

Multi tags: une pierre deux coups (ou deux pierres un coup comme dirait Nadine!)

Bon bon, on dirait que l'automne n'amène pas que des feuilles mortes et la promesse de comptes d'hydro ridicules, mais aussi une véritable peste galopante sur la blogosphère: les TAGS! On a beau en ignorer un premier ou se dire qu'on va y répondre quand nous serons inspirés (ou un peu saoul, ce que je m'efforce à faire cet après-midi), quand on ne fait pas de billet, bien les gens continuent de nous envoyer des invitations aux mêmes jeux, et là on se sent mal, on se sent lâche, on se sent comme je me sens en ce moment (bon, j'exagère, hein, c'est surtout que je fais 3 ou 4 plats aujourd'hui et que là je suis dans un moment "cuisson au four pour deux heures").

Donc, plutôt que de faire deux billets, je vais mettre les deux jeux en question sur le même, ce sera fait!

Premièrement, une double (triple maintenant!) invitation de Sakya, du blog La cuisine en fête de Sakya, et de Tasse de thé, du blog Le bonheur se cuisine, pour le jeu I love your blog. Mignon tout plein ce jeu, en voilà les règles!
Ajouter le logo et la règle à suivre.
Mettre le lien de la personne qui vous a attribué le prix.
Désigner 7 de vos blogs préférés et les en informer (autrement, ils ne sauront pas votre amour et l'amour, c'est fait pour être dit).

Donc, voilà 7 blogs et blogueurs (euses) que j'aime beaucoup, mais il y en a vraiment plus... il ne faut pas oublier aussi que j'ai bien tardé à participer et qu'à l'heure où l'on se parle, la plupart des blogs ont déjà été tagués. Tant pis pour moi et pour ceux qui ont déjà été tagués mais n'ont pas encore joué, je ne vais tout de même pas commencer à lire tous les commentaires sur vos billets, hein!?!

Et puis curieux? (un blog tenu par un "mâle" -prodige si il en est un dans l'univers des blogs culinaires au Québec!- qui tourne autour de l'univers de la bouffe et qui est carrément tordant)

Plus d'un tour dans mon... baluchon (un petit blog bien intéressant et frais, mais je dois avouer que c'est surtout pour l'obliger à recommencer à écrire, chose qu'elle a promis il y a quelque temps... hi hi)

Saveurs et découvertes (pour les recettes sympas et simples qui font le tour du monde)

La cuisine d'Anna (un de mes petits bonheurs, j'adore son type de cuisine, inspirant et d'inspiration polonaise bien souvent)

Avocat et chocolat (de belles photos, des recettes éclectiques qui semblent toutes délicieuses)

Zolasoleil... sous le soleil: cuisine et vélo (un blog que je ne connaissais pas avant le pique nique du mois dernier, mais que j'aime bien car il recoupe deux passions, et que deux, c'est mieux ;)!

Petits pêchés et délices (car j'aime les cuisines du monde et que la demoiselle a une belle mère Vietnamienne, vous me suivez... de belles recettes où l'on trouve souvent mon cher tofu, deux points donc pour ce blog!)

Deuxième jeu: Il y a dix ans... un jeu qui nous oblige à revenir en arrière et, avec un verre dans le nez, à réévaluer sa vie entière (ouch!). C'est Zolasoleil, du blog Zolasoleil... sous le soleil: cuisine et vélo qui m'a obligé à me taper cette mini-thérapie exprès! Donc, cinq questions toutes simples!


Que faisiez vous il y a dix ans?

Si je me souviens bien, j'étais en grosse période de questionnement, à me demander ce que j'allais bien pouvoir faire d'un DEC en Arts plastiques (misère...), je planifiais un voyage au Vietnam de deux mois avec ma bonne amie Nadine et je tentais de trouver les sous pour le financer. Je me suis aussi enfin décidé cette année là à faire un BAC en littérature. Oui oui, je croyais vraiment que ce diplôme me serait plus utile que celui en arts pour me trouver une job! Tssss, sacrée jeunesse... merci à mes parents de ne jamais avoir pété ma bulle! En fait, j'hésite, je ne sais pas si tout ça s'est passé il y a 10, 11 ou 9 ans, on s'en moque bien finalement...


Cinq choses que j'ai faites aujourd'hui:


*Avec Louis, on a accompagné Nadine, Carlos et bébé Lou à l'aéroport PET à... 4h du matin!!

*J'ai écouté un film à 5h du mat car je n'arrivais plus à dormir (...) la journée commence bien et promet d'être sous le signe du bâillement!

*J'ai fait des appels ennuyants, rempli des papiers ennuyants, été à l'ennuyante banque nationale, fait des chèques ennuyants et déprimants.

*J'ai bu un verre de rouge à 16h pour oublier toutes ces choses ennuyantes et j'ai commencé à répondre à vos multi-tags ;)

*J'ai beaucoup cuisiné (et je continue) car les légumes et fruits pas cuisinés s'accumulent au frigo: sauté laotien de tofu au porc/soupe thaïe au lait de coco, basilic et petits légumes,/gratin de courge spaghetti aux tomates et à l'ail confits/peut-être je ne sais pas encore poireaux vinaigrette. Vous pourrez vérifier si j'ai tout fait ça dans les prochains jours... pas certaine de me rendre.

Note: j'ai publié le billet des jours après l'avoir écrit, comme vous pouvez le constater, j'ai effectivement fait toutes ces recettes!

Trois plats que j'aime:

*Tous les tartares et carpaccios de viandes et poissons!

*Les côtelettes de tofu sauce crème champignons et marsala (en fait, tout ce qui contient DES CHAMPIGNONS)!

*Plein de soupes: mexicaine au riz, à la coriandre, au poulet et au maïs/pho/crème de champignons maison (ou du commerce... oui oui)/minestrone/potage de chou fleur grillé/lentilles corail et cardamome/lentilles brunes, cari et poivrons doux/velouté de tomates et basilic aux coquillettes/la soupe aux légumes et poulet de mon père et j'en passe¨;)


Cinq endroits où vous avez vécu:

Heu... bon, alors je vais y aller dans le détail car en gros, c'était pas mal dans les mêmes 4 km carré ;)


*Saint-Félix de Valois (bien oui, j'y suis née, mais j'ai quitté à 2 mois... ça compte quand même, sinon j'arrive pas à 5!).

*Montréal, dans la Petite Italie, sur Drolet coin St-Zotique (au premier étage et au deuxième du même triplex, mais là je vais pas compter ça pour deux, tout de même).

*Berlin, dans le quartier Kreutzberg, dans le cadre de mes études en littérature à l'université. Un 3 1/2 à 1200$ par mois, une aubaine!!!... et on trouve nos loyers hors de prix ici?

*Montréal, dans la Petite Patrie, sur Beaubien coin Fabre (un immeuble immonde mais comme on s'est amusé là!).

*Montréal, dans la Petite Italie, sur Drolet (et oui!) coin Bélanger, carrément à deux pas du marché Jean-Talon (à une rue de Saint-Zotique, quoi!).


Si j'étais riche...

J'achèterais une terre magnifique à moins de 1h30 de Montréal, je construirais une maison incroyable, éco-sensible, selon mes idées et plans avec l'aide bien entendu d'un architecte. Je planterais des arbres fruitiers, je ferais un immense jardin, je ferais des tests de culture de divers légumes oubliés, j'aurais une poule, une chèvre et un âne (pour mon bonheur), deux vaches écossaises (pour le bonheur de Louis) ainsi qu'un animal pour chaque enfant de mon entourage dont je prendrais soin mais qui avec lequel ils auraient un contact privilégié. Je construirais un petit chalet avec un poêle à bois assez loin de la maison, histoire de le laisser à la disposition de ma famille et mes amis en tout temps.

J'investirais dans des projets artistiques dans lesquels je crois, je tenterais de donner un coup de pouce à des artistes émergeants.

Je ferais un beau voyage par année en couple, en famille ou avec des amis en payant les frais (bon, là c'est dans la mesure où je trouverais une personne de confiance pour s'occuper de mes bêtes, mais on est dans le rêve, hein!)

Je gâterais mon monde, j'adopterais deux ou trois ou quatre enfants.

Cinq personnes à qui transmettre ce tag:

Je ne le ferai pas, j'ai décidé que c'était chiant et en plus, tout le monde est déjà tagué plusieurs fois, alors je tague tout ceux qui viennent ici et qui le en ont envie!
Pour ceux qui se le demandent: le chat dans l'arbre, c'est le minet de ma voisine, bien oui, ce con aime autant les écureuils que moi! J'ai eu l'air bien tarte à secouer une boîte de croquette durant 15 minutes au pied de l'arbre en tenant de le convaincre que ce serait beaucoup plus savoureux qu'un rongeur voltigeur. Cette journée là, j'ai sauvé un chat, un écureuil, mais pas mon honneur... je me suis même fait klaxonner par un gars de la construction :/

mercredi 22 octobre 2008

Petits sablés délicieux à la lavande et au beurre salé

Ho la la! QUE C'EST BON! Je peux pas arrêter d'en manger, moi et Louis on "passe par hasard dans la cuisine" aux 2 minutes pour en prendre un ou deux (ou cinq ou six...). En 20 minutes, on a déjà terminé la MOITIÉ des sablés, et ils n'ont même pas encore eu le temps de devenir tièdes (bon, je dois admettre que j'ai juste fait 1/2 recette, je suis pas aussi dégueulasse que ça quand même).
Tout mon logement sent le beurre et la lavande, au secours, je vais devenir grosse à cause de cette recette!


Sablés à la lavande au beurre salé (80 à 90 petits sablés fins)

1/2 tasse de fécule de maïs
1/2 tasse de sucre à glacer
1 tasse de farine tout usage
1/2 c. à table (8 ml) de lavande séchée de grade alimentaire (moi, le double)
3/4 tasse de beurre salé ramolli (ben oui, c'est ça des sablés au beurre salé, alors il en faut un minimum...)

Dans un grand bol, mélangez la farine, la fécule, le sucre à glacer et la lavande. Incorporez le beurre avec une grande cuillère ou au robot culinaire, en pulsant.

Travaillez avec les mains jusqu’à ce que la pâte devienne molle et lisse. Roulez dans un papier alu et réfrigérez 45 minutes (j'ai pétri un rouleau uniforme, puis aplani les côtés pour lui donner une forme carrée, emballé dans un papier plastique et congelé pour pouvoir trancher plus facilement la pâte tout en gardant la forme).

Déposez sur des plaques recouvertes de papier parchemin.

Cuire au four à 300 °F (150 °C), de 15 à 25 minutes (moi, plutôt à 350 (180)10 minutes car ils sont très fins) ou jusqu’à ce que les bords soient légèrement dorés. Retirez des plaques et laisser refroidir complètement sur une grille. Conservez dans des récipients hermétiques.

Astuce pour le temps des fêtes: préparez des "tubes" de pâte à sablé à l'avance et gardez les au congélateur. Il ne restera qu'à les trancher au besoin, encore congelés, et remettre la balance au froid. Très pratique quand on a de la visite qui arrive à l'improviste ou pour préparer un petit cadeau d'hôtesse encore tout chaud. Moi, je vais jusqu'à offrir le "tube" de pâte à biscuit congelé, les amis sont aux oiseaux quand ils n'ont qu'à trancher et cuire 10 mn avant de déguster!

Source: Sablés à la lavande de Tarzile, avec une très légère modification, Tarzile a pris la recette de sablé de base sur une boîte de fécule de maïs

Siège de mites à farine (ces petites salopes de pyrales) dans ma cuisine!

Je vais être honnête: nous frôlons la catastrophe en ce moment et nous sommes à bout de nerf! En effet, nous sommes assiégés par des foutues mites à farine depuis longtemps, mais nous pensions stupidement, naïvement, innocemment que nous en étions venus à bout. Non. Pas du tout. Louis, ce matin, en dégustant ses céréales, a manqué vomir: il y avait des larves vivantes qui flottaient à la surface du lait! C'est complètement horrible, car il était rendu à la toute fin de son petit déjeuner... pauvre enfant! Pour lui faire plaisir (mais surtout pour m'enlever de la tête l'image de la petite chose rose grouillante se noyant dans le lait), j'ai décidé de m'attaquer directement à la source du problème: tout jeter, tout nettoyer à grand renfort d'eau de javel et ce qui n'est pas jeté, le congeler durant 24h pour tuer tout ce qui pourrait s'y trouver de vivant ou semi vivant. Vous saviez que ces cochonneries de pyrales FONT DES TROUS dans les doubles sacs de congélation avec fermeture à glissière?!?

Aussi, attention, car il m'est arrivé de constater que les produits achetés à l'épicerie contenaient parfois des oeufs de ces cochonneries. Des sacs de semoule que j'avais mis directement dans des pots de verre en arrivant à la maison se sont retrouvés quelques semaines/mois plus tard infestés de cocons, de larves, de filaments dégueulasses et de papillons pour mon plus grand dégoût. Même que je suis pas mal certaine que les céréales que Louis a mangé ce matin étaient pré infestées: je ne vois pas comment, en moins de 4 ou 5 jours, sinon, un papillon aurait pu aller y pondre des oeufs et les oeufs éclore pour nous offrir cet extra protéiné complètement répugnant. Enfin, je crois que je ne veux même pas le savoir... Juste de l'écrire, j'ai envie de vomir et de ne plus jamais manger.
Ce n'est PAS VRAI que les produits qu'on achète sont exempts de bestioles en tout genre, en fait, pour qu'une denrée soit interdite de vente ou d'importation, il faut que le nombre de bestioles soit d'un certain nombre par poids de denrée, en deçà duquel, c'est toléré. Inspectez bien vos fruits séchés...

Les mites de la farine aiment: les céréales, le lait en poudre, les biscuits, la farine, les fruits séchés, les piments rouges séchés, les noix, la levure alimentaire (pauvre Katia!), le chocolat, les pâtes, le riz etc. J'en ai trouvé dans des boîtes d'épices fermées hyper cher, ainsi que dans des boîtes de paprika hongrois (bien oui, après tout, c'est du piment!). Attention, elles peuvent même s'intéresser à la moulée pour chats et chiens, et une des premières causes d'infestation, c'est la nourriture pour oiseaux et rongeurs!!! Parfois, elles aiment même certains fruits comme la poire ou la pomme fraîches. Il semble qu'elles apprécient aussi ce qui est légèrement moisi. Ça va bien! Quelques miettes de pain entre la planche à découper et le comptoir peut être pour elles le lieu des milles délices, ne l'oubliez pas. J'ai lu des histoires d'horreur où les larves avaient élu domicile sur les plafonds des cuisines. Sans commentaire.
On sait qu'on a ces cochoncetés comme colocataires quand on trouve: des mites qui virevoltent partout (si vous ne vous en doutiez pas rendu à ce stade, vous êtes probablement en pur déni), des genre de fils de soie dans les boîtes et aliments (désolée de vous le dire, mais il s'agit de leurs excréments!), bien entendu des petites larves dégueulasses vivantes ou mortes, des foutus cocons ou, et ce sera le signe que vous êtes dans la merde: les vestiges de leur mue, l'espèce de coquille vide translucide de la larve.
Pour s'en débarrasser? Tout jeter ce qui est infesté ou suspect, congeler 24 h à 3 jours ce qui semble bon dans les denrées sèches, nettoyer comme il faut toutes les conserves, les pots, les tupperware, ouvrir les boîtes (même si le produit à l'intérieur n'a rien à voir, comme des bouteilles de colorant alimentaire) et vérifier si il n'y a pas un cocon dans la boîte (misère, et ça arrive souvent en plus!), vérifier la jonction des couvercles des pots de verre (même si les bestioles n'y sont pas entrées, elles peuvent avoir pondu à la jonction et vous faire louper une larve, ce qui serait bien dommage car quelques mois plus tard, il vous faudrait tout recommencer), nettoyer à fond les armoires, les portes d'armoire, le dessus des armoires, les planches à pain, les comptoirs, le dessous du gril pain, laver si il le faut sous le four etc. enfin, tout ce qui est plate et long à faire dans une cuisine, et avec une solution d'eau et de javel en plus, bonjour l'odeur! (parait que le vinaigre aussi fonctionnerait).
Quand tout ça est fait, vous prémunir grâce aux trucs de grand maman contre une prochaine infestation: mettre du laurier, de la lavande, des boules de coton imbibées d'huile essentielle de laurier, une orange piquée de clous de girofle (j'ai rien testé de tout ça).
Sinon, il reste les pièges aux phéromones qui attirent les mâles et ne sont pas dangereux pour les aliments (j'en ai jamais vu par contre en magasin). J'ai aussi lu des trucs un peu étranges, comme la vente sur le net de petites bestioles qui parasitent les oeufs des pyrales. Paraîtrait qu'on met ça dans nos armoires et que quelques semaines plus tard, c'est terminé. Maintenant, je ne suis pas certaine de les "truster" quand ils disent que ces dites bestioles disparaissent simplement après avoir sauvé votre garde manger. Il y a aussi une poudre de je ne sais trop quoi, genre silice, qui abîme les cocons. À vous de voir ce que vous voulez intenter comme "poursuite à la pyrale".
Enfin, en faisant une petite recherche, je suis tombée sur plusieurs blogs et sites intéressants sinon hilarants sur les infestations de ces petites salopes dans nos cuisines! Bonne lecture, c'est relativement très très drôle quand on y pense et on se sent moins seul!

Culinotests: Adieu les mouches (là on parle plutôt de mouches, mais c'est drôle quand même)
Le bleu de travail de Titane: Cohabiter avec vos mites alimentaires
Toutclean: le site de la vie pratique: La mite alimentaire
Chic, on dîne chez Aliénor: Mites alimentaires: le retour
Infestation.ca: Pyrales
Chacha, une joyeuse délurée: Au secours, les mites alimentaires!
Je suis comme je suis: Pyrales de malheur
*La photo n'est pas de moi mais a été chipée ICI
Source: probablement une épicerie qui, si je savais c'était laquelle, aurait la plus effroyable mauvaise critique sur mon blog et serait à tout jamais boudée par moi et mon entourage.

mardi 21 octobre 2008

Le sacrifice éhonté de ma citrouille d'halloween (désolée les enfants, j'avais envie de raviolis ce soir...)


C'est vraiment comme ça que ça a commencé: j'avais envie de manger des pâtes, mais tout de même de manger léger, et SURTOUT PAS ENVIE de sortir de chez moi. Non mais, que voulez-vous, mon corps doit se ré-habituer à geler, l'été de 2 semaines est terminé en ce beau Québec que j'aime tant (Pour être très honnête, j'aime, j'adore l'automne, mais il faut toujours quelques jours à ma peau pour muter vers son pelage hivernal. Je ne sais pas comment ça se produit, mais ça se produit vraiment et je ne ressent plus le froid ensuite de la même façon. Suis-je un lièvre?). Donc, j'ouvre la porte, je me rend compte qu'il fait définitivement trop froid pour sortir à 4 pas de la maison pour aller au marché et OH SURPRISE je me rend compte qu'on a une petite citrouille sur le pas de la porte. Je la chipe furtivement en me disant que ce n'est pas si grave, manger sa citrouille d'halloween, ce n'est pas comme manger le rêne Rudolph ou un steak de lapin de pâques. J'ai définitivement un coeur ridiculement sirupeux, car en la coupant en deux, j'avais une grande sensation de culpabilité...

Donc, au menu "avec les moyens du bord" (et deux bonnes heures de libre, ce qui, je dois l'admettre, est un peu ridicule versus les 2 minutes que cela m'aurait pris pour aller chez le boulanger italien chercher des raviolis frais au coin de la rue): raviolis à la citrouille et au chèvre frais. Là, j'ai improvisé avec de la farine de blé entier car il ne me restait presque plus de farine blanche, et c'est bon, mais tout de même moins beau que de mignons raviolis tout blancs... enfin, on sera plus en santé, c'est tout!

Pâte pour pâtes fraîches (donne environ 100 raviolis)

500g de farine blanche (moi, 1/3 farine blanche, 2/3 farine de blé entier)
5 oeufs
1 c. soupe d'huile d'olive
Sel au goût
Eau froide au besoin

Mettre la farine mélangée avec le sel dans un grand bol ou sur une planche à découper. Faire un creux au centre et y vider les oeufs battus et l'huile d'olive. Avec un doigt, faire des cercles concentriques pour mélanger doucement les oeufs et la farine, jusqu'à ce que tout le liquide soit absorbé. Pétrir quelques minutes (ajouter de l'eau fraîche au besoin par petite quantité, surtout nécessaire si vous utilisez de la farine de blé entier). La pâte doit être uniforme, lisse, non collante, élastique. Mettre une goutte d'huile sur la boule avant de la recouvrir de pellicule plastique et de la laisser reposer une petite heure au frigo.

Garniture à la courge

1 petite citrouille ou courge butternut (1 1/2 kilo)
115 gr de fromage de chèvre frais
Sel et poivre
Muscade au goût

Couper la courge en deux, retirer les graines et les filaments, saler et poivrer, retourner sur une plaque recouverte de papier aluminium et enfourner à 350 (180) jusqu'à ce qu'un couteau entre très facilement dans la chair. Sortir du four et laisser refroidir. Enlever la peau (ça se fait tout seul) et passer la chair au robot. Mettre la purée dans une passoire fine et laisser égoutter minimum 1 heure, ou jusqu'à ce que la purée soit plus consistante et qu'elle ne perde plus vraiment d'eau (vous obtiendrai une bonne tasse de jus de citrouille. Vous pouvez boire, moi je passerait mon tour). Il devrait rester environ 1 kilo de purée, que vous mélangerez avec le fromage frais, du sel, du poivre et de la muscade au goût. La farce doit avoir beaucoup de saveur, si elle n'est pas assez assaisonnée, ce sera fade. Vous pouvez ajouter quelques herbes, du parmesan, un peu de paprika fort, enfin, vous faites ce que vous voulez! Mettre au frais.

Montage:

Séparer la boule de pâte en 5 ou 6 portions. Aplatir une portion avec les mains (les autres doivent rester bien emballées) et passer une première fois dans la machine à pâte (qu'on nomme aussi laminoir) à la plus grosse épaisseur (le résultat sera moche, ne vous inquiétez pas. Moi, sur ma machine Atlas, j'ai l'épaisseur allant de 1 à 9, donc ici, je la passe à 1). Plier la pâte en deux et recommencer. Faire cet exercice 6 fois. C'est important, c'est là que le gluten va être "travaillé" et qu'il va donner une texture intéressante aux pâtes et permettre qu'elles se tiennent bien. Couper la pâte en deux (chaque portion donnera une feuille pour les raviolis, et vous avez besoin de deux feuilles pour faire 12 raviolis). Sélectionner une épaisseur médiane (moi, 4), passer la pâte une fois à cette épaisseur, puis finalement, la passer à l'épaisseur choisie pour les raviolis (trop mince, les raviolis se déchirent et la farce se carapate, trop épais, c'est pas bon et ça ne cuit pas bien). Mon épaisseur parfaite est la 7 pour des pâtes farcies. Si vous faites des fettucinis ou pâtes pour lasagnes, elle doit être plus épaisse (donc un chiffre moins élevé, je dirais dans les 4). À la fin, votre pâte aura une texture parfaite, malléable, élastique, elle ne se déchirera pas. Vous ne comprenez rien à mes explications? Allez là, on vous montre en image la technique avec des légères variations.
Délicatement, déposer la plaque de pâte sur une surface farinée, puis la déposer côté fariné sur le moule métallique à ravioli. Avec l'empreinte de plastique, renfoncer la pâte, puis enlever délicatement l'empreinte pour garder de belles alvéoles. Déposer une cuillère de garniture au centre de chaque trou, puis du bout des doigts, mouiller les côtés des raviolis pour aider la pâte à se sceller. Déposer la seconde plaque de pâte sur les raviolis, saupoudrer de farine puis passer le rouleau à pâtisserie afin de bien découper les raviolis et sceller les bords. Enlever les déchets de pâte (je les garde et fait toujours une dernière fournée avec les restes), puis d'un coupe sec, retourner et taper le côté du moule sur la planche pour faire sortir les raviolis. Les fariner encore au besoin pour les empêcher de coller ensemble.
Faire cuire à l'eau bouillante salée durant 1 à 2 minutes maximum, ou encore, disposer sur une plaque et congeler. Quand les pâtes sont congelées, les mettre dans des sacs de congélation.

On peut servir ces pâtes simplement avec un peu de beurre et du fromage cheddar extra fort ou de parmesan, ou encore avec une sauce aux noix et à la crème, ou, plus classique, un beurre noisette à la sauge.

On peut bien entendu faire des pâtes fraîches avec de la semoule fine, la technique et les proportions resteront les mêmes mais les pâtes auront un beau jaune doré et cela nécessitera un peu plus d'huile.
J'ai aussi ajouté une photo, en plus du laminoir (machine à pâtes) et du moule à raviolis, d'un couteau dentelé pour couper des lanières de lasagnes ou autres pâtes. On peut changer les roulettes de place sur le "couteau" afin d'ajuster selon l'épaisseur désirée. Ce couteau permet aussi de couper des raviolis faits à la main, à plat sur une planche. Pour ceux et celles qui n'ont pas, comme Katia, tout le bataclan pour faire des pâtes fraîches, je vous suggère d'aller lire ici l'expérience enrichissante d'une blogueuse ayant fait l'expérience de confectionner ses raviolis à la main, ça vous évitera de faire la même erreur qu'elle (abaisser sa pâte trop épaisse). C'est d'ailleurs là que j'ai chipé la recette de pâte. Merci!


Source: je me suis inspirée de cette recette pour la pâte, car celle que je fais contient de la semoule et je n'en avait pas cette fois.

samedi 18 octobre 2008

Mon chum Louis, ce mangeur de queue! (note: ceci est un blog de cuisine)

Je sais, ça n'a pas de classe, mais Louis ne me croyait pas capable de mettre un tel titre sur un blog de cuisine. Dieu qu'il me connaît mal!

De toutes façons, ce billet se veut surtout humoristique, je trouverais assez étonnant qu'une seule personne tente cette recette. Pas que c'était mauvais, mais la pièce de viande est si spécifique que je ne crois pas que ça devienne un must dans les chaumières: j'en ai vue une seule fois à la boucherie Porc Meilleur (une commande spéciale passée par un client, du coup ils en ont fait plusieurs) et... c'est pas ce qu'il y a de plus sexy comme morceau!

Bon, alors pour la petite histoire, quand j'ai vu cette chose dans le comptoir de ma boucherie favorite, j'ai eu un premier choc! Le nom de la dite chose: queue de cochonnet :) Second choc en voyant le prix: 5,50$!! Wow! En 30 secondes, la queue et ce qui s'y rattache (le cul du cochonnet) était dans mon sac d'épicerie. J'adooooooore les expériences culinaires, j'adoooore les choses un peu étranges et en fait, je me suis dit à ce moment: "Tient, ça ressemble à un mini méchoui intérieur pour deux, ça va être GÉ-NIAL!".

À la maison, j'ai bien regardé la pièce de viande, moi et Louis on a rigolé comme des enfants en lançant quelques bonnes blagues vulgaires, puis j'ai vu tous les poils pas très bien épilés (surtout au bout de la queue!)... j'ai pris la chose et je l'ai congelée, soudainement, je n'avais plus trop envie de tout ça. C'est juste 3 mois plus tard que l'idée m'est venue: "j'ai envie de cuisiner un cul de cochonnet bbq!".


Voilà un peu l'idée de la marinade, mais juste des ingrédients, pas de quantités exactes, c'est au goût!

Marinade bbq pour cul de cochonnet (ou autre pièce de porc)

Ketchup (disons 1/2 tasse)
Sauce hoisin (disons 1/4 de tasse)
Cassonade (disons 1/4 de tasse)
Ail pressé ou en poudre en bonne quantité
Cayenne ou paprika fort
Sel et poivre du moulin
Sauce anglaise
Tabasco
Quelques gouttes de fumée liquide (pas trop, c'est puissant!)

Je mélange le tout jusqu'à obtenir un bon équilibre entre le sucré, l'acide, le salé et le pimenté. Je fais mariner ma pièce de viande quelques heures (rôti, filet, côtelettes de porc si vous n'avez pas de derrière de cochonnet!). Je fais cuire au four comme un rôti, ou dépendament du type de cuisson approprié pour la pièce choisie. J'ajoute durant la cuisson un peu d'eau au fond de la rôtissoire pour éviter que les sucs ne brûlent. À la fin, je déglace encore avec un peu d'eau, je passe la "sauce" au tamis et je la fais chauffer dans un petit chaudron pendant que ma pièce de viande repose 10mn au comptoir. J'ajoute au goût plus de paprika fort, un peu de ketchup, de sel, de poivre, selon le goût que je veux obtenir.

Technique frites au four

J'ai servi la "chose" avec des haricots verts vapeur et de simples frites maison au four (couper des pommes de terre en bâtonnets, les faire blanchir à l'eau salée jusqu'à mi cuisson, égoutter délicatement, ajouter une cuillère à soupe d'huile d'olive, sel et poivre, étendre sur une plaque et mettre au four à 400 en brassant souvent pour bien caraméliser tous les côtés). C'est un peu long à faire mais c'est délicieux, ça n'a rien à envier à mon avis à des frites très grasses du commerce et à la finale, c'est encore plus santé que de la purée!
Verdict!

Bof... ça en jette mais c'est pas mal tout! À mon grand désespoir, la peau et la queue restent de la couenne bien grasse et caoutchouteuse. Je rêvais de voir Louis grignoter la queue avec délectation. Ce sera pour une prochaine fois!

La pièce de viande que vous voyez là, une fois les os et la peau enlevée, est tout juste assez grosse pour nourrir deux personnes (et un chat!). Paulette a VRAIMENT été agressante durant le souper, je crois que la seule forme de la chose sur la table a éveillé en elle tout son côté "chasseur". Elle s,est léché les babines durant 1 heure en fixant la bête.

Anecdote: la queue ayant une mine basse et le teint pâle au départ, devient bien ferme, rouge, retroussée et vaillante comme pas une une fois massée de sauce et enfournée... comprenez bien ce que vous voulez, je parle de cuisine!

Queue leu-leu de biscuits craquants avoine, raisins et coco


J'avais depuis trois jours profondément envie de manger des biscuits à l'avoine et aux raisins, avec ce petit goût de cannelle qui vous oblige à revenir, et revenir, et revenir cueillir les petites bêtes dans le bocal. Je m'en veux déjà d'avoir succombé à la tentation: depuis ce matin, je n'ai mangé que ça (et... il est 14h passé !!), avec pour les vitamines du thé et du café. Misère... je crois que ce soir, je vais préparer un truc bien brun, genre pâté chinois aux lentilles, histoire de me déculpabiliser.
J'ai commencé ma tournée de biscuits histoire de ne pas tous les manger (je vous écrit ça en avalant un gravol) : il y a déjà le frère d'une amie, mes voisines d'en haut, ma soeur et son chum qui en ont profité. Reste Arielle qui va venir réclamer son du après sa sieste (elle doit venir chercher les siens en main propre, je ne trust pas ses parents, ils seraient capables de garder une cote). Mon père en prendra bien 1 ou 2. Pour dîner, Louis en a mangé 10, ceux pas beaux, trop gros, trop cuits. Il est parti travailler le coeur au bord des lèvres. Que voulez-vous, il fallait les faire disparaître le plus vite possible avant qu'une personne ne se rende compte que je rate toujours ma première fournée!

Biscuits craquants avoine, raisin et coco (45 à 65 biscuits, selon la grosseur)

1 tasse de cassonade tassée
3/4 tasse de beurre mou (moi, moitié beurre, moitié huile de canola)
1/2 tasse de sucre
1 oeuf
1/4 tasse d’eau
2 cuil. à thé de vanille (moi, 1 cuil. à thé de vanille de qualité)
3 tasses de gros flocons d’avoine (moi, 2 1/2 tasses d'avoine + 1/2 tasse de noix de coco)
1 tasse de farine (moi, farine de blé entier)
1/2 cuil. à thé de sel
1/2 cuil. à thé de bicarbonate
1 cuil. à thé de cannelle
1 tasse de raisins secs (moi, 1 1/2 tasse)

Chauffer le four à 350F. Battre en crème le beurre, sucre et cassonade ensemble, puis ajouter oeuf, vanille et eau et battre encore pour incorporer. Rajouter tout le reste en laissant les raisins en dernier et mélanger. Déposer par grosse cuillère à table en laissant 2” d’écart autour de chacun. Cuire de 13 à 15 minutes (moi, moins longtemps pour avoir des biscuits bien tendres: ils sont à peine dorés dessous, pas dorés dessus). Laisser reposer sur la plaque 10-15 minutes avant de les mettre ailleurs pour refroidir. Procéder en plusieurs fois.

Source:recette de biscuits avoine raisins de La gourmande Modeste, piquée sur le sac de gruau Quaker, avec mes modifications entre parenthèses.


mardi 14 octobre 2008

Qui veut une seconde saison de Blaise le blasé?


Les amis et adeptes de ce blog sont déjà au courant: je suis la co-conceptrice et une des scénaristes de la série Blaise le blasé, série diffusée au Canada mais aussi en France.
J'ai décidé de passer par mon blog pour lancer ce petit appel à tous: la seconde saison de Blaise est pour le moment en péril, nous avons besoin de l'appui de fans pour tenter de faire pencher la balance en notre faveur en ces temps de disette culturelle.

Si vous aimez Blaise, si vos enfants apprécient cette série, si vous voulez savoir ce qui se passera de l'amour naissant entre Blaise et Anette, si vous vous demandez "Panouk est une fille ou un gars?", si vous rêvez de voir Pénélope passer son permis de conduire, si vous fantasmez sur Fabienne la lesbienne, (qui, qui sait, pourrait vivre une première histoire d'amour "ouverte" en animation à la télévision), si vous croyez fermement que Gaétan-Gilbert peut trouver la femme de sa vie, avoir 12 rejetons, un élevage de labradors blonds, un aspirateur central et tout ça EN UNE SEULE SAISON, bien faites-le savoir à Télétoon!

Il suffit de leur envoyer une courte (ou longue...) demande à cet effet, ON VEUT UNE DEUXIÈME SAISON! NON! ON EN VEUT MÊME PLUTÔT 3!! Pour leur écrire, aller sur le site de Télétoon, dans la section "Agora", puis "contactez-nous" (il y a un bug, je n'arrive pas à mettre le lien direct vers la page).


Un gros merci à tous les fans de Blaise! Vos commentaires sont extrêmement appréciés!
L'équipe de Blaise le blasé (et plus particulièrement Malorie Nault-Cousineau et Benoît Godbout).


mercredi 8 octobre 2008

Gratin de courge spaghetti au laurier, aux tomates et à l'ail confits

Bon, je vous le dit d'avance: on a tellement mangé rapidement ce plat qu'il ne reste que les photos des tomates avant cuisson... c'est triste car c'est tout de même un plat magnifique et j'aurais probablement convaincu certaines personnes de tenter le coup en montrant le résultat final. Ce sera pour une prochaine fois! Je fais ce plat depuis longtemps mais c'est la première fois que je le fais avec des tomates fraîches et gorgées de soleil et ça change tellement le goût que j'ai décidé de vous en faire part illico. Normalement, je prends des tomates italiennes en boîte que je fais mijoter avec de l'ail, de l'huile, du laurier, du sel et du poivre.
Quand je fais ce plat, en général, c'est pour accompagner un poisson, et il serait parfait avec de la volaille, de la saucisse, un steak... mais on va se le dire, seul, il est encore meilleur!
Note: je ne sais pas pour l'Europe, mais ici, au Québec, on se fait trop souvent vendre des vieilles feuilles de laurier sans goût, sans parfum, cueillies depuis des siècles. Arrêtez ce carnage!! Dites NON! Achetez du laurier sur branche dans des marchés public: vous comprendrez alors pourquoi on dit de ne pas forcer la note sur le laurier, c'est une plante excessivement aromatique et ici, les deux feuilles simplement infusées dans le confit de tomates donnent au plat tout son goût et son arôme particulier.

Gratin de courge spaghetti au laurier, aux tomates et à l'ail confits (un grand plat à gratin)
25 tomates italiennes mûres (moi, un petit panier: 23 tomates pour être honnête)
8 gousses d'ail (en chemise c'est mieux)
2 feuilles de laurier (le plus fraîches possibles)
30ml à 45ml d'huile d'olive (au goût)
1 courge spaghetti
Poivre et sel du moulin
Fromage au goût (moi, cheddar extra fort)

Dans un grand plat, déposer les tomates dont vous aurez enlevé la queue, les gousses d'ail, le laurier, puis saler, poivrer et verser l'huile en enrobant bien le tout.
Couper la courge en deux sur le long. Retirer les graines (vous pouvez les laver et les faire rôtir avec du sel sur une plaque), saler, poivrer la chair puis retournez les demi courges chair contre plaque sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier aluminium.
Faire cuire la courge et les tomates au four, à 375 degrés, en tournant souvent les tomates et l'ail pour leur permettre de bien rôtir. Elles sont prêtes quand la pelure s'enlève toute seule en tirant, que l'ail est translucide et qu'il y a pas mal de jus accumulé au fond du plat. La courge est prête quand un couteau à fine lame entre dans l'écorce et transperce la chair assez facilement. Attention: avec l'expérience, j'ai compris qu'il était préférable de faire cuire la courge au 3/4 plutôt qu'entièrement avant d'en faire un gratin. En effet, si elle est trop cuite, les spaghettis ont tendance à se désagréger un peu trop et une partie de la courge est en "purée". C'est mieux d'avoir un peu de difficulté à défaire les "spaghettis", qui termineront leur cuisson dans le plat à gratin avec la sauce et dont la etxture sera parfaite à la finale.
À la fourchette, défaire les spaghettis (il ne devrait rien rester de la courge que l'écorce fine et la queue), déposer dans un grand bol.

Laisser les tomates refroidir un peu, puis retirer avec les doigts la peau de chacune d'elle, ainsi que la peau des gousses d'ail si vous les avez cuites en chemise. Retirer le laurier. Écraser à la fourchette les tomates et l'ail pour obtenir une belle purée, puis ajouter à la courge. Bien mélanger, rectifier l'assaisonnement, déposer dans un grand plat à gratin et recouvrir de fromage. Cuire 30 minutes à 350 (180) puis à grill pour faire gratiner.

mardi 7 octobre 2008

Gratin de volaille à la pomme de terre, aux légumes d'automne et au tofu invisible!

Voilà une jolie recette de la forumeuse Vievie, qu'elle propose il faut le dire en version "tourte", avec une abaisse de pâte dessous et une couche de purée bien beurrée dessus. Un délice, j'en suis certaine, mais on tente à la maison de couper dans le cholestérol quand on le peut, alors j'ai choisi une version "un peu" plus light, sans pâte. Autre astuce: on utilise moitié poulet, moitié tofu pour encore là avoir une belle dose de protéines sans couper dans le goût, mais en coupant dans les coûts et dans le cholestérol. On aime ça!

Dans la recette d'origine, on utilise une boîte de soupe crème type Campbells au poulet. Bon, pour ceux pour qui il est inconcevable d'utiliser un tel aliment, pour ceux qui ne peuvent se procurer ces précieuses cacannes américaines, pour ceux enfin qui s'en balancent mais qui n'ont pas envie d'aller en chercher à l'épicerie: on peut simplement troquer la cacanne et la 1/2 tasse de bouillon contre une 1 1/2 tasse de béchamel bien assaisonnée et très épaisse. Voyez comme c'est simple la vie quand on ne se la complique pas!


Ça donne un plat d'automne ou d'hiver charmant, où le tofu passe "comme du beurre dan'poêle". Notez seulement qu'il ne faut surtout pas lésiner sur l'assaisonnement de la purée et de la sauce à grand renfort de fines herbes, de beurre, de sel et d'épices, car d'un plat familial des plus savoureux, vous pouvez passer à une pelotée blanche dont la neutralité n'aurait d'égal que votre regret d'avoir perdu un si beau et bon bloc de tofu aux arômes envoûtants de rien du tout.
Ha oui, vous voulez savoir en quoi le tofu est invisible? Car comme par magie, une fois coupé en losanges, une fois bien doré, une fois mélangé à la sauce, aux légumes et au poulet, on ne se rend pas compte de sa présence! Wow, magique, on ne l'a même pas caché, il se charge tout seul de se planquer dans cet univers tout blanc et doux qu'est le gratin de pommes de terre!

Pour la version originale, avec l'abaisse de pâte et en version individuelles en plus, c'est ici, sur le blog "Gros mots et grands mets"!
Louis "C'est très très très bon, j'aime bien bien bien ça! Ça doit être santé, j'imagine? (en allant se servir une seconde fois, puisque déculpabilisé)".

Gratin de volaille à la pomme de terre, aux légumes d'automne et au tofu invisible (6 portions)
2 tasses poulet cuit en dés
454g de tofu ferme coupé en petits losanges
2 c. soupe d'huile d'olive
1 poivron rouge en dés
2 gousses d'ail hachées
1 petit oignon en dés
2 carottes en dés
1 branche de céleri en dés
1 barquette de champignon tranchés (227g)
1 tasse de fèves vertes coupées en tronçons ou de petits pois
2 échalotes vertes hachées
1/2 c. à thé de thym
Sel, Poivre, au goût
1 petite boîte de crème de champignons ou autre (ou 11/2t de béchamel très épaisse et bien assaisonnée)
1/2 tasse de bouillon de poulet (omettre si vous utilisez la béchamel)
4 tasses de purée de pommes de terre bien assaisonnée (beurre, lait, muscade, sel, poivre, cayenne)
Faire sauter le tofu à la poêle dans une cuillère à soupe d'huile d'olive jusqu'à ce qu'il soit très bien doré. Réserver.
Dans le reste de l'huile, faire revenir les légumes jusqu'à tendreté. Bien assaisonner de poivre du moulin et de sel (attention, la soupe/béchamel est déjà salée). On peut ajouter/omettre les légumes de son choix en gardant les proportions (courgette, navet, petits pois, grains de maïs, poivron vert etc.).
Ajouter le bouillon, le thym et la soupe crème (sans la diluer), vous pouvez aussi déglacer d'abord au vermouth, au marsala ou au vin blanc. Ajouter le tofu et le poulet cuit, bien brasser et laisser mijoter quelques minutes pour faire un peu réduire la sauce et l'épaissir. Rectifier l'assaisonnement.
Déposer le mélange dans un plat à gratin et recouvrir de la purée. Cuire 30mn à 350 (180) puis terminer en faisant gratiner au besoin sous le grill.
Source: variation sur le thème de "Pâté/gratin au poulet d'automne" de Vievie, du blog Gros mots et grands mets