mercredi 30 janvier 2008

Lasagne... sans lasagnes!

Je vais faire HURLER certaines personnes. Je dois admettre que je ne devrais pas nommer celà ainsi, mais j'adore provoquer, alors oui, ce sont DES LASAGNES. En fait, je pourrais simplement dire "gratin de légumes grillés aux lentilles" mais dieu que c'est triste, je préfère absolument "lasagnes de légumes grillés sans pâtes".

Bien entendu, on peut utiliser la sauce de son choix, qu'elle soit simplement aux tomates ou à la viande, mais bon, je devais aller un pas plus loins, alors j'ai décidé d'utiliser une sauce aux lentilles... verdict? Très bon, selon Louis, "VRAIMENT très bon! Mais c'est pas des lasagnes...".

Pfffff, j'avais prévu le coup du "mais j'ai pas mes féculents, je vais faire quoi sans mes féculents, je vais mourrrrrrir de faim, je suis un sportif, j'ai besoin de glucides lents", alors j'ai fait du pain à l'ail minute. Hop, du beurre mou ou de la margarine à l'huile d'olive (elle est pas mal, en plus!), des herbes salées, du poivre et de l'ail pressé. C'est tout. Bien entendu, il faut un support, le pain fait bien l'affaire. Et le four s'arrange pour mélanger les goûts. J'en ai profité pour être un peu méchante, j'ai fait une blague à Louis et je lui ai présenté le beurre à l'ail en lui disant "goûte ma sauce, je suis pas certaine...". Il a allégrement trempé son doigt et tout en gobant, il m'a demandé "mais de la sauce pour aller avec quoi?". Hi hi hi!

Le pire? Il a aimé ça. Misère, haleine de chacal pour ce soir et gros bide à l'horizon pour la quarantaine...

Lasagnes de légumes grillés sans pâtes (pour deux grandes lasagnes)

2 à 2.5 litres de sauce (maison ou du commerce, tomate, viande ou lentilles *)
2 grosses aubergines
3 grosses courgettes
sel au goût
320g de fromage mozzarela râpé

Trancher les aubergines et les courgettes sur le long, en tranches de 0.5cm d'épaisseur ou un peu moins. Étendre les tranches sans les empiler sur une plaque et saupoudrer de sel. Enfourner à 400 degrés et retourner quand elles commencent à dorer. Laisser cuire jusqu'à ce qu'elles soient un peu sèches et dorées. On peut faire celà en deux ou trois fournées.

Étaler un peu de sauce dans le fond de deux plats allant au four. Mettre une couche d'aubergines (la moitié des aubergines), puis encore de la sauce, puis une couche de courgettes (les mettre en entier), de la sauce, puis le reste des aubergines, et terminer avec le restant de sauce et le fromage. Enfourner à 350 degrés 30 à 40 minutes, le temps de réchauffer le tout et de faire gratiner un peu le fromage. Attention: pour servir, c'est un peu difficile. Il faut bien couper au couteau avant de "retirer" le carré, sinon tout fout le camp. J'ai utilisé une technique stupide et compliquée: j,ai un peu coupé au couteau, puis j'ai enfoncé ma spatule et recoupé le long de la spatule pour m'assurer que les légumes étaient bien tous coupés en deux avant de servir. Oui, je sais, c'est con comme explication, vous auriez trouvé tout seul...

*Sauce tomate et lentilles

2 oignons hachés
6 gousses d'ail hachées
1 c. soupe d'huile d'olive
3 grosses boîtes de tomates italiennes
1 petite boîte de pâte de tomates
1 1/2 tasse de lentilles brunes ou vertes crues, cuites à l'eau bouillante 20 minutes et égouttées
2 c. à soupe de basilic séché
1 feuille de laurier
sel et poivre au goût

Faire revenir l'oignon dans l'huile dans un gros chaudron, ajouter l'ail, puis les tomates. Broyer. Ajouter tous les autres ingrédients, puis laisser mijoter un bon 40 minutes (attention, ça éclabousse énorméement). Si la sauce vous semble trop liquide, vous pouvez la passer un peu au robot pour pulvériser légèrement les lentilles sans oublier de retirer la feuille de laurier avant.

lundi 28 janvier 2008

Technique pour se sentir moins coupable quand on fait des brownies en boîte...

Bien oui, je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai acheté il y a quelques semaines un paquet de brownies en boîte de marque "Betty Crocker". Pas que je sois sceptique, mais je suis certaine que notre adorée Betty n'a pas les même critères que moi côté nutrition, et la boîte m'énerve à chaque fois que j'ouvre l'armoire. Deux solutions: la jetter (mon chum s'en rendrait compte, j'aurais l'air d'une joyeuse instable impulsive qui jette l'argent par les fenêtres, donc, je ne retiens pas cette idée) ou bien l'améliorer. Bon, pas question que je sorte encore aujourd'hui, alors ce sera une amélioration très très "moyens du bord". En premier lieu, hop, je ne mets pas d'huile, c'est déjà ça! Bon... j'ajoute ensuite deux vieilles bananes écrasées, une demi tasse de dattes, 1/2 tasse de noix de coco, 1/4 de tasse de germe de blé et 1/4 de tasse de farine davoine (j'en aurais mis plus mais rupture de stock). Bien entendu, j'avais tout de même fait un survol rapide des choix de Betty en terme de brownies et choisi ceux qui me semblaient, sans avoir l'appelation "santé" (des brownies "santés" de Miss Crocker? Bien oui, c'est ça...), les moins dégueulasses niveau garniture. Mon choix s'est arrêté sur le "Mélange Suprème Brownies Fudge chaud" (c'est du français, ça?), donc, pas une tonne de glaçage sur le dessu, mais juste un genre de "fudge" pour zébrer l'oeuvre.
Avec tout ce que j'ai ajouté, je ne crois pas que ce soit moins calorique que la version régulière, mais au moins, je me sentirai moins coupable au troisième morceau...
Verdict: non, je ne me sens pas moins coupable au troisième morceau, mais ça a définitivement gagné niveau texture et goût selon mes critères!


Brownies semi-maison banane, dattes et noix de coco

1 boîte de brownies du commerce (moi: fudge chaud de Betty Crocker)
2 oeufs
1 c. à soupe d'eau
2 bananes écrasées
1/2 tasse de noix de coco
1/4 tasse de germe de blé
1/4 tasse de farine d'avoine
1/2 tasse de dattes hachées

Préchauffer le four à 350. Mélanger tous les ingrédients (sauf le sachet de fudge, vous aurez compris) dans un bol sans trop remuer (selon les indications sur la boîte, il semble très important de donner 50 coups de cuillère...). Verser dans un moule huilé de 9 pouces, répartir le "pseudo-fudge" pétri 30 fois (rha là là, que c'est compliqué la pâtisserie!) en trois bandes sur la longueur, puis à l'aide d'un couteau, faire 4 traits sur la largeur pour bien zébrer tout ça (moi: un résultat pitoyable, j'ai du pétrir le sachet juste 12 fois, misère!). Faire cuire une trentaine de minutes. La coupe se fait mieux sur des brownies froids (bien entendu, je n'ai pas pu attendre, de là la finition médiocre...).

Une soupe pour Marcel!

Alors pour notre cher Marcel qui aime tant la soupe, je vous offre cette très sympatique recette toute simple mais vraiment goûteuse, qui est, pour la petite histoire, grandement inspirée de celle d'un merveilleux petit restaurant mexicain à deux pas de chez moi, le El Sombrero (allez voir les commentaires pour vous convaincre. Seul bémol: un peu plus cher que certains endroits "à la mode", mais vraiment plus authentique qu'ailleurs, et avec quelques bières, la facture grimpe vite... Aussi, le serveur a un peu de mal à parler français mais il fait tant d'efforts qu'on le lui pardonne bien). Pour nous, c'est LA soupe qui a détronné la fameuse tonquinoise lors des lendemains difficiles post-soirées trop arrosées. Bon, Marcel ne sera peut-être pas inspiré par cette recette, mais c'est surtout un clin d'oeil à celui pour qui un repas sans soupe n'est pas un repas, et aussi à son fils, alias "la mouette", qui par esprit de contradictions dit ne pas aimer la soupe (oui oui, c'est pour ça que tu raclais les fonds de tuperwares quand nous vivions ensemble...).

Soupe poulet et riz à la mexicaine
2 poitrines de poulet pochées dans 1 litre d'eau salée (garder l'eau)
2 litres de bouillon de poulet
1 à 2 c. à thé de curcuma
2 tasses de riz basmati (ou autre) cuit
1 boîte de 371 ml de maïs en grain égoutté ou mieux, congelé ou encore mieux, frais
1 oignon blanc haché finement
1 petit bouquet de coriandre fraîche
sel et poivre au goût
Quartiers de lime pour servir (bien important)

Éffilocher le poulet finement. Mélanger dans une grande casserole le bouillon, l'eau de cuisson du poulet (la passer au tamis fin pour enlever les impuretées), le curcuma au goût, le riz, le poulet et le maïs. Réchauffer, ajuster les assaisonnements (sel et poivre), ajouter l'oignon cru et la coriandre et servir immédiatement accompagné de quartiers de lime. Presser un quartier de lime par bol, ou plus si affinité.

jeudi 24 janvier 2008

Touski pour des petits farcis

Je déteste profondément cette expression utilisée abondament en cuisine (je ne veux froisser personne), mais le terme "touski" (voulant très intelligement dire: tout ce qu'il reste, pffff, ça m'exaspère, ça me fait trop penser à un de mes anciens prof de cuisine!) est malheureusement très approprié pour ce qui va suivre... En effet, au fil des jours (et semaines), je me ramasse avec d'inombrables éléments dans mon frigo (et congélo) qui nécessitent un traitement quelconque leur faisant honneur. Bon bon, c'est vrai, j'achète impulsivement tout ce que je trouve "mignon", "étrange" et "en spécial" qui croise ma route, mais dans les derniers temps, je me suis VRAIMENT laissé aller à cette mauvaise manie, et je me ramasse avec plein de trucs disparates au frigo, et je ne sais trop quoi en faire. Après un érintant brainstorming de 1 minute, j'en suis venue à la conclusion que j'étais mûre pour une "batch" de petits farcis. QUOI??? Vous ne savez pas ce que c'est? Pauvre de vous, c'est, oui, une recette classique niçoise (pour la petite histoire, cliquer ici, mais surtout, de grâce, comprenez que cette recette est une libre interprétation et non un crime de laise-farci) mais c'est SURTOUT une façon de passer ses restes très facilement et de faire manger des légumes à tous, car juste le nom "petit farci" fait frémir de bonheur. Non mais, répêtez-le "pe-tit-far-ci"... mium! Ça ne peut qu'être bon! Qui dit "petit" dit mignon, raffiné (à part "petit con", bien entendu), et qui dit "farci", dit en général fromage, viande, cuisson lente, bonne odeur... J'ADOOOOORE les petits farcis! Ma soeur aime tellement ce nom qu'elle a décidé, pour fêter la nouvelle année, de manger celà comme plat principal, sans en savoir vraiment plus sur la composition de la chose. Juste le nom l'a convaincue, alors imaginez si elle avait en plus eu en tête que c'était santé (enfin, relativement...) et économique!!! Elle en aurait mangé tous les jours de l'année, c'est certain...

Le principe du petit farci? Des légumes qui traînent au frigo (courgette, aubergine, oignon, tomate, poivron, artichaut et autres) blanchis, creusés, et farçis d'un mélange à votre goût, puis cuits au four. Moi, je prends toujours la chair prélevée des légumes, je la coupe en dés, je la fais revenir dans un peu d'huile d'olive avec la viande de mon choix (hachée ou coupée finement au couteau, on peut même utiliser de la viande qui nous reste d'un autre repas, volaille ou viande blanche ou rouge ou pourquoi pas, sacrilège du tofu en miettes...) et je mets le tout dans mes légumes, que je fais cuire sur un fond de sauce tomate maison minute. C'est délicieux, on accompagne le tout de pâtes aux oeufs, par exemple, et on est aux oiseaux car on vient d'économiser!

Petits farcis (libre interprétation)

Sauce tomate minute

1 boîte de tomates italiennes entières de 796ml

1 oignon haché

3 gousses d'ail hachées

1 c. thé d'herbes de Provence

1 feuille de laurier

poivre et sel au goût

1 c. soupe d'huile d'olive

Faire revenir l'oignon et l'ail dans l'huile d'olive, ajouter les autres ingrédients, amener à ébullition, réduire le feu, laisser mijoter 20 mn à 30 mn, retirer la feuille de laurier, passer au robot/mélangeur/bras mélangeur pour obtenir une texture lisse (vous pouvez ajouter un verre de vin rouge ou blanc quand les oignons sont cuits, et faire réduire un peu avant d'ajouter les tomates. Vous pouvez aussi utiliser du basilic plutôt que des herbes de Provence).

Préparation des légumes

Légumes petit format de votre choix. Compter selon la taille entre 4 et 5 légumes par personne en plat principal...

Par exemple: petites aubergines, mini courgettes (ou courgettes coupées en tronçons et placées à la verticale), petits poivrons, oignons pas trop gros, artichauts, tomates pas trop grosses, gros champignons ou portobellos etc.

Amener à ébullition une marmite d'eau salée. Y plonger les légumes entiers et laisser blanchir entre 7 et 10 minutes, selon la grosseur et la variété des légumes. Ne pas faire blanchir les tomates et les champignons. Vous pouvez faire blanchir les aubergines (moi, j'aime moins, elles fripent) et les courgettes mais pas trop longtemps. Égoutter, laisser tempérer. Couper un chapeau au 1/3 des légumes (sauf les artichauts qui devront plutôt être coupés à la demi). Vider délicatement à la parisienne les légumes. Garder la chaire des légumes, sauf celle des artichauts car c'est principalement du foins, et la hacher. Pour l'oignon, c'est important de garder au moins deux couches extérieurs pour que la farce tienne bien.

Farce et montage

Chaire des légumes hachée finement (il faut de l'oignon, si vous n'en avez pas fait en petit farci, prenez un oignon complet et hachez-le).
450g de viande hachée ou de saucisse dont on enlève les boyaux (moi: saucisse à la bière de chez Porc Meilleur)
(Si on ne prend pas de saucisse: fines herbes, ail, épices, sel, poivre, muscade, piment broyé etc. selon le goût qu'on veut donner à la viande. On peut même aller vers le cumin, la coriandre, la harissa...)
1 c. à soupe d'huile d'olive
2 c. à soupe de chapelure
4 c. à soupe de parmesan râpé finement
Dans une poèle, faire revenir les légumes dans l'huile, ajouter la viande et laisser cuire entièrement. Ajouter les assaisonnements choisis et la chapelure.
Dans un grand plat, verser la sauce tomate. Poser délicatement les légumes les uns à côté des autres. Les farcir équitablement à la cuillère. Garnir d'un peu de fromage parmesan, puis remettre les chapeaux (sauf bien entendu pour les artichauts). Couvrir d'un papier aluminium et cuire au four 30 à 45 minutes. Retirer le papier aluminium à la fin de la cuisson pour faire gratiner les légumes sans chapeaux.

Se cuisine d'avance, est meilleur le lendemain.

Délicieux avec des nouilles aux oeufs juste assaisonnées d'un peu de beurre, de poivre et de fleur d'ail ou encore de riz basmati.

Ode à Manon

Alors, juste pour prouver à ma script éditrice, Manon, que je m'acharne au travail et que je n'ai AUCUN temps à perdre, voici un fabuleux sandwich confectionné de mes blanches mains de travailleur autonome, que je baptiserai non-pas croque-madame, mais croque-Manon. Sans blague, je me demandais bien quel sort je réserverais à mes petits oeufs de caille (ça n'a pas de fin, une boîte de ces oeufs-là! Il doit bien y en avoir 40 à l'intérieur, vous risquez de vous faire rabattre les oreilles encore quelques jours avec ça...). Bien, j'ai décidé de vivre un de mes fantasmes culinaires EN DIRECT mesdames et messieurs! Depuis plus d'un an, cette image du blog fantastique des Culino-tests me hante, je n'en dors pas la nuit, j'y pense, j'en rêve (heu... peut-être que je dors la nuit, alors?), mais je n'ose pas faire le pas. C'est Manon qui m'a poussé tout à l'heure, sans le savoir, à enfin franchir le cap: voyez-vous, elle m'espionne! Elle m'accuse de passer plus de temps à écrire ici qu'à travailler (où elle va chercher ça, elle?), elle vient vérifier tous les jours si j'ai ajouté un nouveau sujet et me fait des remontrances! Méchante, méchante Manon, tu mérites juste d'avoir ton nom à jamais accolé à un sandwich! Encore une fois, grâce à un de ses bottages de cul bien sentis, je me suis SURPASSÉE! Oui, c'est fait, j'ai mangé mon premier Croque-Manon. C'était... JOUISSIF! Pour les détails tordants, vous devez absolument aller visiter le blog des Culinos-tests, la technique en image est magnifique et les commentaires très amusants. J'adore ce blog (prévoyez un bon 4 heures si vous vous y aventurez, c'est le genre de dédale d'idées et de drôleries duquel on ne sort pas rapidement).

Donc, le principe du Croque-Manon? C'est simple, c'est un croque-madame (donc, un croque-monsieur avec en plus un oeuf sur le dessu), mais qui est garni d'une multitude d'oeufs de caille bien coulants! Un jaune d'oeuf qui éclate à chaque bouchée, une merveille! C'est tout à fait le genre de plat qui mérite qu'on sorte la fleur de sel, croyez-moi!

Croque-Manon au jambon blanc, reggiano et oeufs de caille

Deux tranches de pain au choix (tout de même, là, forcez-vous, pas du Weston)
Jambon blanc au goût (ou autre, mais dieu que c'est bon du jambon blanc!)
Reggiano en tranches épaisses au goût (ou brie, cheddar fort, provolone, emmental etc.)
Moutarde forte et mayonnaise au goût
8 oeufs de caille
Poivre du moulin et fleur de sel
1 c. thé de beurre

Faire chauffer la moitié du beurre à feu moyen dans une poéle anti adhésive. Monter le sandwich en tartinant de mayonnaise et moutarde les deux tranches de pain (pour les néophites en matière de sandwichs, suivre ces indications détaillées: pain/moutarde et mayo/jambon/fromage/poivre du moulin/moutarde et mayo/pain). Faire chauffer doucement le sandwich pour bien griller le pain tout en faisant fondre le fromage. Celà peut prendre une dizaine de minutes pour obtenir un beau résultat, ne pas trop monter la température car le pain brûlerait mais la garniture resterait froide. Mettre de côté.

Couper une feuille de papier alu et la plier sur la largeur pour en faire une bande bien droite. Lui donner la forme du contour d'une tranche de pain. Casser les oeufs très délicatement sans briser les jaunes dans un bol. Séparer très délicatement les jaunes des blancs. Mettre la balance du beurre dans la poèle à chaleur moyenne, puis déposer le "moule" de papier d'aluminium au centre de la poèle sans le déformer. Bien tenir le moule pour qu'il adhère bien à la poéle et verser doucement les blancs d'oeufs. Ils couleront peut-être légèrement sous le moule mais figerons très rapidement. Une fois figés, le moule tiendra tout seul dans la poèle. Ajouter les jaunes à ce moment, délicatement. S'assurer qu'aucun jaune ne soit directement collé au moule (il éclaterait pendant le démoulage). Baisser le feu pour que le blanc fige bien mais que les jaunes restent coulants. On peut faire réchauffer le sandwich à côté des oeufs durant leur cuisson si l'on veut un sandwich bien chaud.

Avec une spatule, transférer les oeufs dans une assiette et passer un couteau fin entre le papier aluminium et les oeufs en prenant soins de ne pas les briser. Enlever délicatement le papier aluminium puis transférer les oeufs avec une spatule sur le sandwich. Poivrer et saler au goût.

Source: le blog des Culino-tests

mercredi 23 janvier 2008

Ça, une soupe?

Non, à ce stade, ce n'est plus une soupe, c'est autre chose, je ne sais pas quoi, mais... vous verrez bien en en humant le bouquet! Depuis le matin, j'étais obsédée à l'idée de faire des boulettes de crevettes maison (tout celà par la faute de Nadine, qui me parle des boulettes de son père depuis une semaine... Oedipe, laissez-la tranquille, cette pauv' fille!). Donc, je fais des recherches dans mes livres et sur le net, rien ne me va comme recette, je prends quelques notes, j'hésite, je manque de laisser tomber puis finalement, allez, je me lance, même si il me manque un ingrédient essentiel (non, pas la volonté): la farine de riz. Bof, je vais improviser, ça va bien aller (après coup, je me rend compte que vraiment, la farine de riz serait nécessaire une prochaine fois, la fécule de maïs ne donne pas le côté lustré de cette dernière).
Donc, voilà, je suis prête à faire des boulettes! Mais... pour le reste, improvisation totale, je vais m'inspirer de la soupe favorite de mon chum: la soupe pho, plus communément nommée soupe tonquinoise dans notre belle province!


Juste pour vous mettre en appétit, voilà une photo du sublime appareil aux crevettes que vous allez manger, une fois cuit. Non mais, on aura rarement vu un truc aussi moche... pourtant, c'est un pur délice! Pour voir si c'est suffisament assaisonné, vous pouvez simplement en jetter un petit peu dans une marmite d'eau bouillante, ça va cuire instantanément. Vous pouvez aussi goûter l'appareil cru, mais bon, jamais je ne vous recommanderais celà ici (hum hum... c'est comme ça que moi je fais, mais ne faites pas comme moi et vous resterez longtemps en santé). Pour le façonnage des boulettes, pour être bien honnête, je n'ai pas que ça à faire. Le jour où je serai payée un salaire de ministre pour faire celà, ok, mais bon... d'ici là, elles seront gentillement non-pareilles, comme les câpres!
Oui oui, ça va, vous dites-vous, nous on veut savoir si c'est bon une fois terminé! Bon, alors: vraiment, mais VRAIMENT, là, le résultat est "spectacular" (prononcer spé-cta-cou-lard) comme le dirait mon chum.

Ça donne 4 portions pour des soupes repas, pour des entrées... bien arrangez-vous, je ne sais pas. Vous pouvez ajouter plus de nouilles pour les gourmands: juste pour vous dire, moi j'en ai mangé l'équivalent de 25g à cru, et mon chum la balance des 100g, soit 75g... à vous de voir le genre d'appétit qui hante votre maison!

Soupe repas genre tonquinoise aux boulettes crabe et crevettes
Boulettes (environ 32 boulettes)

250g de crevettes crues décortiquées
100g de crabe (+ ou - 1 conserve égouttée)
1 oeuf entier
1 c. thé de gingembre frais râpé
1 c. soupe bombée de farine de riz (moi, à défaux, fécule de maïs)
Sel et poivre au goût

Passer tous les ingrédients au robot pour obtenir une pâte lisse. Amener de l'eau salée à ébullition dans un gros chaudron. Déposer à la cuillère des boules de pâte dans l'eau bouillante (il faut faire celà assez rapidement sinon, elles ne cuisent pas toutes le même nombre de temps).

On peut utiliser pour ce faire deux cuillères, comme on ferait pour former des quenelles. laisser cuire une dizaine de minutes au maximum en comptant le façonnage des boulettes. Elles gonfleront à la cuisson mais reprendront une taille normale ensuite et deviendront d'une belle couleur rose. Sortir les boulettes avec une écumoire ou une cuillère à trou.

Bouillon de la soupe

2 litres (ou plus, selon les appétits) de fumet de poisson (vous pouvez le faire ou utliser un bouillon commercial en cube, je vous en donne le droit, c'est ma recette)
2 étoiles d'anis étoilée
Un pouce de gingembre épluché entier
2 gousses d'ail épluchées entières
1/2 oignon moyen coupé en 2 (la balance de l'oignon utilisé pour la garniture)
Tiges et racines de coriandre fraîche entières (celles que vous aurez enlevé de la coriandre utilisée en garniture)
1 échalote verte entière
1 piment oiseau entier ou sambal oelek au goût
Poivre du moulin et sel au goût

Mettre tous les ingrédients dans un chaudron et amener à ébullition. Baisser le feu et laisser frémir au moins 1/2 heure. Passer le bouillon au tamis ou simplement retirer les garnitures aromatiques avec une écumoire. Garder le piment oiseau pour la présentation.

Garnitures et montage de la soupe

12 oeufs de caille cuits 4 minutes à l'eau bouillante et écaillés
100 à 200g de nouilles de haricots mungo réhydratés 15 mn dans un bol d'eau très chaude
2 carottes crues coupées en juliennes fines à la mandoline
1 échalote verte émincée finement de biais
8 champignons blancs ou café entiers tranchés très finement
1/2 oignon émincé très finement (garder la balance pour le bouillon)
1/2 botte de feuilles de coriandre hachées (garder les queues pour le bouillon)
1 piment oiseau tranché très finement de biais (utiliser le piment du bouillon)
32 boulettes de crabe et crevettes
Oignons frits du commerce (voir photo)


Dans les bols, disposer les ingrédients (sauf le piment haché, un oeuf par personne et les oignons frits), ils peuvent tous être à température de la pièce, y compris les boulettes et les oeufs, tout celà se réchauffera au contact du bouillon. Verser le bouillon très chaud dans les bols, décorer d'un oeuf de caille coupé en deux, de fines lamelles de piment oiseau (sans les graines) et d'oignons frits.

Vous pouvez mettre sur la table un bol de fèves de soja, des quartiers de lime, du sambal oelek et de la sauce soja, que les convives peuvent mettre à leur gré dans leur bol.

Source: les boulettes sont librement inspirées de celles du blog "Station gourmande"

Y'a pas que les épinards qui contiennent du fer!

Bien oui, ça arrive, parfois on manque de fer et dans ce cas, quoi de plus invitant que deux bonnes tasses d'épinards étuvés et une tranche de foie de veau bien cuit pour déjeuner? Heu...ces très gentils muffins, bien entendu! Avec l'utilisation du pablum (céréales pour bébés enrichies en fer, moi, j'ai pris celles à l'avoine), du chocolat noir à 70% de cacao (oui oui, le cacao contient du fer!) et de la mélasse, on est en affaire et, avouons-le, on a pas besoin de se faire prier pour en manger! Pour m'alléger la conscience, j'ai ajouté à celà des cubes d'orange, car comme tout le monde devrait le savoir, le fer qui provient de source végétale s'absorbe mieux avec la vitamine C. Bon... peut-être bien que la vitamine C se dégrade à la cuisson, mais si je continue de faire des ajouts à cette recette, ce ne sont pas 12 muffins mais 30 que je vais obtenir! Attention par contre, ne mangez pas ces muffins avec un café ou un thé mais plutôt avec un jus d'orange, le café et le thé nuisent en effet à l'absorbtion du fer... mon dieu que c'est compliqué!
Blague à part, celà donne des muffins très très moelleux à cause des bananes et du pablum, assez riches mais pas ultra sucrés (j'imagine que la mélasse reste moins sucrée que le sirop d'érable ou le miel utilisés à la base dans la recette). Ça m'a donné 12 petits muffins (en fait, plutôt 24 car j,ai doublé la recette). Je les ai fait spécifiquement pour une amie qui a des petites déficiences en fer, ils sont parfaits pour les femmes enceintes ou celles qui allaitent et qui ont donc besoin de plus de fer dans leur alimentation de tous les jours.

Muffins banane, dattes, orange et chocolat enrichis en fer (recette d'origine de Stéphanie, offerte par Ail. La recette d'origine ne contient ni chocolat ni orange ni eau de fleur d'orange ni mélasse ni quatre épice... bon, je me suis laissée aller dans les modifs, on ne se refait pas!)

1 tasse de farine
1/4 tasse de germe de blé
1 tasse de Pablum
2 c. à thé de poudre à pâte
1 tasse de bananes écrasées
1/2 tasse de crème sure
1/4 tasse de dattes hachées finement
1/4 tasse de chocolat noir haché (ou pas de chocolat et plutôt 1/2 tasse de dattes)
zeste d'une demi orange
1/2 orange coupée en cubes (facultatif)
1/4 c. thé quatre épices moulu (facultatif)
1 c. thé eau de fleur d'oranger (facultatif)
1 oeuf
1/4 tasse d'huile de canola
1/4 tasse de mélasse

Préchauffer le four à 375 degré Fahrenheit. Mélanger ensemble la farine, le germe de blé, le pablum et la levure chimique. Mélanger à part tous les autres ingrédients. Incorporer le mélange sec sans trop brasser. Verser dans les moules bien huilés et farinés (ou huilés et garnis de moules en papier, ce que je vous recommande) et cuire 20-25 minutes (moi, un bon 35 mn). Donne environ 12 petits muffins.
Source: Stéphanie pour la recette de base d'origine. C'est Ail du Forum Recettes du Québec qui me l'a transmise, merci à toutes les deux!

dimanche 20 janvier 2008

Quand un ragoût de reste a une odeur de revenez-y!

Je cherchais aujourd'hui désespérément une recette pour accomoder le reste de mon foie de veau d'hier et dieu sait que les recettes de restes de foie de veau sur le net ne sont pas inspirantes, on dirait que tout le monde se passe le mot pour rendre ça brun-vert triste, un genre de dimanche après-midi de ménage et de repassage sans fin dans votre assiette. Quoi, alors en plus de me retrouver veuve de football un dimanche soir, je vais déprimer devant un plat grisâtre de cafétériat? Heu... non?

Deuxième alternative: trouver une recette que je trouve intéressante et y ajouter l'ingrédient gris en me croisant les doigts pour que ce soit fabuleux. La recette désignée? Une recette que Katia, de Katia au pays des merveilles, avait déjà mise à sa patte, choisissant du cheval haché plutôt que du boeuf haché. J'aime bien Katia, car elle est une des seules personnes sur la blogosphère qui aime autant que moi utiliser du cheval en cuisine (bon, elle a probablement aussi d'autres qualités, hein!). Les raisons: moins grasse que du boeuf extra maigre (je parle bien entendu de la viande de cheval, pas de Katia), moins dispendieuse que n'importe quelle autre viande, pleine de fer, de protéines et... c'est bien assez. En général, je pousse ma "luck" avec mon chum jusqu'à utiliser dans mes sauces et autres plats moitié cheval, moitié tofu ferme émietté (après un petit 30mn de cuisson, rien n'y paraît) plutôt que du boeuf. Encore moins cher la livre et moins gras, je ne sais pas encore où je vais m'arrêter, j'imagine que je peux pas aller encore bien loins dans la granolerie sans que l'alarme de Louis se mette à sonner et qu'il se sauve à l'heure des repas ou qu'il mange du Au Coq en cachette dans la ruelle. J'avais pensé ajouter des graines de tournesol, de la levure de bière, des capsules d'ail et du germe de blé, mais bon, je l'aime, alors je vais l'épargner encore un peu. Donc, pour en revenir à la recette de Katia, cette fois-ci, je vais utiliser le foie qu'il me reste et le hacher finement, et la balance ce sera simplement du cheval haché, comme dans sa recette. Cette modification est loins d'être nécessaire, c'est juste pour "passer mon reste". J'ai ajouté à la fin une cuillère de miel, je trouvais qu'une petite pointe de sucre en plus des raisins ajouterait une autre dimension au plat. C'est bon sans miel, c'est bon avec miel, vous faites ce qu'il vous plait! Très bonne petite recette à faire avec toutes les viandes hachées de votre choix, vraiment, c'est un "ragoût de reste" pas banal! (notez la récupération des carottes Vichy d'hier... en plus, ça ne se remarque pas c'est certain mais j'ai été trop làche pour les réchauffer...). À mon avis, le yogourt et les pignons (ou la crème sure) sont nécessaires, sans eux, le plat n'est que l'ombre de lui-même!
Donc, ici, la recette originale de Katia, entre parenthèses, mes modifications.
Super, je viens d'apprendre que cette recette vient à l'origine du Docteur Béliveau (?!?), et je viens d'apprendre en même temps que ce monsieur de moi inconnu jusqu'à aujourd'hui écrit des bouquins sur les aliments anticancers. Fantastique, on passe nos restes, on fait des économies et on se garde en santé, tout celà en un coup de cuillère à pot!


Plat de cheval à la mode du Bengale
3 portions (moi: plutôt 4 portions avec le foie en plus)
3/4 livre à 1 livre de cheval haché (moi: 1 livre de cheval haché + 125 gr. de foie de veau cuit coupé en petits cubes)
2 c. soupe d'huile d'olive
2 oignons tranchés (moi, 1 gros oignon + un vert de poireau hachés)
3 gousses d'ail hachées
1 c. thé de poudre de curry
1 c. thé curcuma
1 c. soupe farine
1/2 c. thé cardamome moulue
1 1/2 tasse de bouillon de boeuf
2 c. soupe vinaigre de riz
1/2 tasse raisins secs
(moi: + 1/2 c. soupe de miel crémeux)
Pignons de pin, au goût
Crème sûre, au goût (moi: yogourt nature liberté 2%)

Chauffer l'huile dans une grande poêle. Y faire revenir le cheval (et le foie) jusqu'à ce qu'il soit cuit. Transvider la viande dans un bol à l'aide d'une cuillère à trous. Réserver.Dans la poêle, ajouter les oignons (poireau) et l'ail. Faire revenir à feu moyen-vif jusqu'à ce que les oignons soient cuits. Ajouter le curry, le curcuma et la farine. Bien mélanger et cuire 1-2 minutes.Ajouter la cardamome, le bouillon, le vinaigre, les raisins et le cheval (+ le miel). Mélanger et cuire à feu moyen-vif à découvert pendant environ 10-15 minutes, pour évaporer une bonne partie du liquide.Servir sur un lit de nouilles aux oeufs (ou riz blanc, ou pâtes, ou couscous, etc.). Décorer avec environ 1 c. soupe de noix de pin par assiette et ajouter 1-2 grosses cuillères à soupe de crème sûre (yogourt nature). Déguster !
Source: Katia de Katia au pays des merveilles qui s'est inspirée d'une recette du Docteur Béliveau.
Les Aliments contre le cancer, Richard Béliveau Ph.D et Denis Gingras, Ph. D. Editions du Trécarré, 2005.
Cuisiner avec les aliments contre le cancer, Richard Béliveau Ph.D et Denis Gingras, Ph. D. Editions du Trécarré, 2006.

Quelle chance! On mange du foie!

Bon, il y a deux catégories d'être humain sur terre, ceux qui aiment les abats et ceux qui n'aiment pas. Je tente d'éviter de me lier d'amitié avec ceux qui n'aiment pas les abats, mais parfois, je dois m'incliner et accepter dans mon entourage des gens qui détestent ça. Je pense entre autre à ma chère Geneviève qui, par déformation professionnelle, n'arrive pas à s'enlever de la tête les fonctions de chacune de ces parties du corps, ou encore à ma pauvre Véronique qui aimerait tant adorer les rognons mais qui a des convulsions juste à penser à l'odeur. Il semble qu'on ne puisse mettre en cause la bonne volonté dans toute cette histoire, et le goût étant le goût, je ne tenterai plus jamais de vous introduire rognons, foie, gésiers, ris et tripes dans le gosier de force (enfin, pas en vous le disant d'avance). Donc, moi, quand je me cherche un chum, je mets dans ma fiche descriptive: "doit aimer les abats". Victoire, Louis aime ça et est prêt à tout tester! Il m'a même mise au défit de faire du haggis maison (heu... non, merci, là c'est trop). Bref, pour lui, une soirée "foie de veau", c'est un soir de fête.
Pour ce froid soir de foie (répêter 7 fois sans avoir l'air con), j'ai décidé de m'inspirer du foie de veau de L'Express, soit le foie de veau sauce à l'estragon. Pour les accompagnements... heu... on va récupérer du vieux stock, donc je vais tenter de rescaper ce qu'il reste des pommes de terre de Louis (Misère, il est encore en train de travailler son premier billet à publier ici, ça fait une semaine!!! Je lui met de la pression mais il s'en fout. Et en passant, tout celà me permet de constater qu'après une semaine, les pommes de terre vapeur bien emballées sont encore très bonnes, sans goût ou odeur étrange, quelle merveille d'aliment!). Et pour le reste, pourquoi pas des carottes Vichy, LE légume d'accompagnement stupidement simple, passe-partout et oh combien divin par excellence!

Foie de veau sauce à l'estragon, pommes de terre sautées et carottes Vichy

Foie de veau et pommes de terre sautées:

Choisir des tranches assez épaisses (un centimètre devrait être beau) de 200g par portion. Il doit sentir bon et avoir une belle couleur, être tranché également si possible. Le faire tempérer avant de le cuire. Certaines personnes le farine, pas moi. Je fais simplement fondre un peu de beurre et d'huile dans une poèle et je le fais saisir d'un côté en baissant le feu à moyen. Je le tourne quand il est doré, puis je le laisse dorer de l'autre côté en laissant traverser la chaleur presque jusqu'au centre. Comme ça, il est encore rosé à coeur. Si il est trop épais et commence à brûler avant d'être cuit comme on le souhaite, terminer la cuisson au four à 350 pas trop longtemps pour ne pas le déssécher. Bien entendu, je mets sel et poivre au moment de la cuisson. Pour les pommes de terre sautées, c'est tout simple, on prend tout simplement des pommes de terre vapeur refoidies, on les tranche et on les fais revenir dans le même corps gras que le foie. Il est préférable de faire sauter les pommes de terre avant de commencer la cuisson du foie car celui-ci cuit très rapidement. Avec une grande poèle, on peut faire la cuisson de tout celà dans le même contenant en poussant tout simplement sur le côté les pommes de terre au moment de la cuisson du foie.

Carottes Vichy pour 2:
(Ça, c'est mon interpétation des carottes Vichy, avec probablement moins de sucre, de sel et de beurre...)
2 a 3 grosses carottes
1 c. thé de beurre
1 c. thé de sucre
1 bonne pincée de sel
poivre du moulin
1 c. soupe de persil plat haché
eau pour couvrir
Trancher les carottes en deux sur le long, puis couper de biais en tranches minces. Mettre tous les ingrédients sauf l,eau et le persil dans un petit chaudron (les carottes doivent bien couvrir le fond, moi mon plus petit chaudron est suffisant pour deux, pour plus, je prendrais un plus grand chaudron). Couvrir presqu'à hauteur les carottes d'eau froide (elles doivent un peu dépasser de l'eau). Amener à ébullition et laisser cuire à feu moyen-fort jusqu'à ce que l'eau soit presqu'entièrement évaporée: à ce moment, les carottes seront cuites parfaitement sans être molles et décolorées. Attention de ne pas laisser brûler! Ajouter le persil et servir.

Sauce à l'estragon pour 4 (ou deux cochons, ce que nous ne sommes pas)

1 échalote française hachée très finement
1 c. thé de beurre
1 c. soupe de vinaigre de vin à l'estragon (ou vin blanc ou vinaigre de vin blanc)
100ml de fond de veau (ou demi glace)
100ml de crème 35% ou 15% épaisse à cuisson
1 c. soupe comple d'estragon frais haché
Sel et poivre du moulin au goût

Dans un petit chaudron, faire suer l'échalote dans le beurre, déglacer au vinaigre et laisser réduire presque complètement. Ajouter le fond de veau et laisser réduire de moitié. Ajouter la crème et encore laisser réduire de moitié, ou jusqu'à consistance désirée. Ajouter l'estragon, rectifier l'assaisonnement et servir. Cette sauce est assez riche, très savoureuse et assez nappante, pas besoin d'en mettre beaucoup dans chaque assiette.

samedi 19 janvier 2008

Quand on allaite, on peut manger ce qu'on veut!


Et on peut demander à nos amis de se mettre au fourneau pour répondre à nos derniers fantasmes culinaires... Alors ce soir, tout spécialement pour ma très chère Nadine, je cuisine ce qui, à mon avis, reste et restera à travers les âges son top 1 de toutes mes recettes confondues, les muffins fourrés au fromage à la crème, à la confiture et aux pacanes. Non, ce ne sont plus des muffins, mes chers lecteurs, ce sont des bombes caloriques qui vont se loger directement dans le gras du c*l ou du bide, selon qu'on soit né femmelle ou mâle (oups, Malorie : 0 / vulgarité : 1).

Muffins au fromage, à la confiture et aux pacanes

12 à 16 muffins (12 très gros, 16 moyens)
2 tasses de farine blanche à pâtisserie
2 tasses de farine de blé entier à pâtisserie
4 c. thé de poudre à pâte
1/2 c. thé de sel
2/3 de tasse de margarine ou de beurre
1 1/3 tasse de cassonade
2 oeufs
Zeste d'une orange
1 1/3 tasse de lait
250g de fromage à la crème à température de la pièce (Liberté est le meilleur choix)
4 c. soupe de sucre
1 tasse de confiture au choix (moi, 1/2 tasse de confiture d'abricot et 1/2 tasse de confiture de fruits de l'églantier. La marmelade et la framboise sont deux très bons choix, en fait, prenez ce qui traîne au frigo)
6 c. soupe de pacanes hachés

Préchauffer le four à 375, huiler légèrement des moules à muffins, éventuellement, garnir de moules en papier (12 très gros ou 16 moyens).
Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel.
Dans un autre bol, fouetter la margarine, la cassonade, les oeufs et le zeste d'orange. Ajouter en alternant le mélange de farine et le lait.
Mélanger le fromage et le sucre (moi j'ajoute un peu de vanille).
Remplir les moules de la pâte. Avec une cuillère, façonner un puit profond au milieu de la pâte sans toucher au fond du moule, procéder de même pour tous les muffins. À la cuillère, déposer d'abord le mélange de fromage équitablement au fond de chaque trou, pour ensuite faire de même avec la confiture (moi, j'en profite pour terminer les pots de confitures diverses qui traînent dans mon frigo, aujourd'hui: fruits de l'églantier et abricots). Parsemer le dessu avec les pacanes hachées. Attention à ne pas mettre de confiture trop sur le bord des muffins car celle-ci aura tendance à brûler dans ce cas.
Faire cuire de 25 à 35 minutes, selon la grosseur des moules. Le tour dois commencer à dorer et les noix ne doivent pas brûler.
Ces muffins sont délicieux chauds mais encore plus à température pièce. Garder au frigo si "par malheur" il vous en reste le soir venu.


Source: Qu'est-ce qu'on mange?? volume 2, Les cercles des fermières du Québec, p. 433, avec quelques modifications.


Il fait froid, vive le chou!


Il fait froid, il est temps de faire de la soupe, et au chou, c'est encore plus propice. Voilà une petite recette de soupe repas, "un délice" selon Louis, "à ne pas oublier au fond du frigo" toujours selon le mâle alpha du logement (comme si je faisais des plats "à oublier au fond du frigo"!!!!). Le truc pour que monsieur aime la soupe? Elle doit goûter la viande, pas juste un peu, elle doit goûter BEAUCOUP la viande et sentir le bacon, tant qu'à y être. Comment? Très simple! Premièrement, on fait un fond de veau avec des os qu'on va quêter chez notre boucher (gratos souvent, pas gratos quand on a négligé de se faire féminine, comme moi ce dimanche, qui n'avait pas envie de me brosser les cheveux ni de mettre autre chose que mon gros manteau duveteux, soyeux, chaud, confo, mais pas sexy... merde, ça m'a coûté 2$ pour un kilo d'os à moëlle, la prochaine fois, je vais entrer dans mon argent en me payant une robe neuve, un peeling facial et une manucure, et pourquoi pas une petite augmentation mammaire, rien de trop beau pour le boucher, et après ça, si mes os de sont pas gratuits... bien je deviendrai végétarienne!). Deuxièmement, on utilise l'épice qui goûte et sent la viande sans en contenir: le paprika fumé. Bien oui, ça goûte vraiment la viande, je ne déconne pas, c'est magique, mais il faut tout de même modérer les quantités, sinon, ça devient âcre. Où se procurer cette merveille? Moi, chez Olive et Épice, au marché Jean-Talon, mais il y en a un peu partout. Le paprika de qualité vient en général en boîte de métal, il coûte dans les 5 à 7$ pour une boîte qui vous durera assez longtemps. À quantité équivalente, je dirais que cette boîte vous coûtera même moins cher que ce que vous acheteriez à l'épicerie et qui ne gouterait rien du tout à part la poussière. Attention: il y en a deux différentes familles. Le paprika régulier, et le paprika fumé. Le paprika régulier vient en général de Hongrie (de doux à piquant) et le paprika fumé vient plutôt d'Espagne (encore là, de doux à piquant). Il y a aussi du paprika non fumé d'Espagne. Enfin, bref, regardez avant d'acheter pour ne pas être déçus. Moi, j'ai les deux et les deux sont très utiles.

Soupe au chou de Savoie, aux haricots blancs et au paprika fumé

Bouillon:
1 kilo d'os de veau
1 feuille de laurier
2 gousses d'ail écrasées
1 oignon coupé en 4
10 grains de poivre noir
2 clous de girofle
Un gros brin de thym frais
eau pour couvrir

Dans un grand chaudron, mettre tous les ingrédients, couvrir d'eau complètement puis amener à ébullition. Réduire le feu au minimum et laisser mijoter 2 à 3 heures. Passer le bouillon. Si il y a un peu de viande sur les os, la retirer et la mettre de côté. Je ne met jamais de sel dans mes fonds, j'attends de les utiliser pour saler en même temps que les autres ingrédients, celà permet de mieux jerrer la quantité de sel dans les recettes.

Soupe:
1 c. soupe d'huile d'olive
1/4 d'un gros chou de Savoie (ou 1/2 moyen, ou 1 petit...)
2 grosses carottes
2 branches de célery
2 oignons moyens
1 petit navet (ou 1/2 gros)
1 poireau entier bien nettoyé
Fond de veau
1 boîte de haricots blancs bien rincés
1 c. thé de paprika fumé
sel et poivre du moulin

Faire revenir tous les légumes émincés dans un gros chaudron avec l'huile, saler. Mouiller à hauteur avec le fond de veau, ajouter les haricots blancs et la viande de veau le cas échéant, assaisonner avec le paprika, ajouter du sel et du poivre au goût. Laisser mijoter 20 à 30 minutes jusqu'à cuisson des légumes.

mercredi 16 janvier 2008

6 petits cakes trop santés et 1 cookie



Bon, tant qu'à attendre que Louis mette sous presse son article de fond sur le pile patate (hé hé hé... petit indice quant à ses dernières expériences culinaires!), j'ai décidé de vous présenter une petite recette un peu pas mal granole mais tout de même légèrement sucrée, rien pour exciter un maniaque des desserts ou un adorateur des petits déjeuners gastronomiquement gras, mais tout de même, une petite recette intéressante pour les folles du germe de blé. Je me suis inspirée pour celà d'une recette de muffins au muslix pas sucrée d'avance, mais, bien entendu, je n'ai pas été capable de suivre les si simples instructions, et ça a donné un truc encore plus santé, encore moins sucré... bref, vous comprendrez que ça ne plaira pas à tous. Moi j'aime bien mais bon, je ne suis pas une référence niveau machins granoles, car j'ai une excellente tolérance envers ce genre de cuisine. Aussi, j'ai revisité la recette en en faisant plutôt que des muffins, des petits cakes individuels. Si celà donne selon la recette de base 9 petits muffins, moi, ça m'a donné plutôt 6 cakes bien portants. Ils ont une texture très friable, pour ceux que ça peut rebuter. Ils sont bons chauds, froids, ils sont déjà nettement moins intéressants selon moi. Une prochaine fois, j'ajouterai une banane en purée, ça devrait remédier à ces petits inconvénients, donner une texture plus moelleuse et un goût plus sucré.

Comme vous pouvez le voir, je n'ai pas mis de muslix, j'en ai pas, j'en mange pas et je trouve ça trop sucré. J'ai remplacé la tasse de ces céréales par l'équivalent en flocons d'avoine, germes de blé et noix de coco râpée, et en ajoutant en plus 1/2 tasse de raisins secs (non mais, quand on veut se gâter!). J'ai pas mis de poudre à pâte (pas nécessaire selon moi... bon, la vérité, j'ai préféré ne pas en mettre puisque tout ce que j'ai, c'est celle qui traîne au fond de mon frigo). J'ai mis plutôt que du lait du lait de soya au chocolat (Louis, je ne sais trop pourquoi, a décidé de s'en acheter un beau litre pour se faire plaisir!?! Vraiment, là, mystère! Bien entendu, il aime pas et ça va traîner au fond de mon frigo jusqu'à l'an 2009 si je ne l'utilise pas alors hop, dans les muffins. Ça t'apprendra, chéri-d'amour, tu vas le boire ton lait de soya!). Le vrai test de goût de mes cakes déjeuner se fera ce soir, lorsque Louis s'en enfilera deux ou trois avant d'aller se coucher. Bien entendu, je ne lui dirai pas que c'est santé, nous verons bien, mais je soupçonne d'avance qu'il va les oindre de beurre avec sa générosité toute légendaire...


Petits cakes pour un petit déj santé (sans produits laitiers)

1 1/4 tasse de farine de blé entier
2 c. à thé de poudre à pâte
1/2 c. à thé de sel
1/2 tasse de flocons d'avoine
1/4 tasse de noix de coco râpée
1/4 tasse de germe de blé
1/2 tasse de raisins secs
3/4 tasse de lait de soya vanille ou chocolat
1/4 tasse de cassonade
1/4 tasse d'huile de canola
1 oeuf

Mélangez ensemble la farine, la poudre à pâte le sel, les flocons d'avoine, la noix de coco, le germe de blé et les raisins. Dans un autre bol, battre l'huile avec l'oeuf et la cassonade. Ajoutez le lait de soya et le mélange sec. Brassez pour humecter le mélange. Déposez dans des petits moules à cakes antiadhésifs (ou des moules à muffins) et cuire 400c pendant environ 20 minutes.

Recette de base de myss:

Muffin Muslix santé


1 1/4 tasse de farine
2.c. à thé de poudre à pâte
1/2 c.à thé de sel
1/2 c.àthé de bicarbonate de soude
1 tasse de céréales Muslix au choix
3/4 tasse de lait
1/4 tasse de cassonade
1/4 tasse de beurre ou margarine
1 oeuf

Verser le lait sur les céréales et laissez de côté. Mélangez ensemble la farine, la poudre à pâte le sel et le bicarbonate. Dans un autre bol, battre le beurre ou la margarine avec l'oeuf et la cassonade. Ajoutez la farine à ce dernier, suivi des céréales. Brassez pour humecter le mélange. Déposez dans des moules à muffins graissés et cuire 400c pendant environ 20 minutes.

Sources: merci à Fleurianne d'avoir mis la recette de base m'ayant inspirée sur le forum Recettes du Québec, la recette de base est signée par une certaine Myss que je connais pas mais qui mérite tout de même un grand merci.


Quoi, vous cherchez la recette de cookie? Beaucoup d'amour, 9 mois de nausées et des centaines d'heures sans dormir. Si vous la testez, je veux des photos (non, non, le résultat, pas la procédure!). Je vous présente Cookie (ce n'est pas son véritable prénom, j'espère que vous l'aurez deviné), mon adorable, merveilleuse, fantastique, crocable filleule de 4 1/2 mois. Elle vient tout juste d'apprendre à grogner, ça mérite une grande main d'applaudissement!

lundi 7 janvier 2008

3 nausées, 4 crabes à carapace molle et une bouteille de rouge

Ce soir est un grand soir, c'est une première, une expérience sans précédent dans ma cuisine: je vais cuisiner des crabes à carapaces molles. Oui, vous en avez peut-être déjà mangé en sushi, mais admettez que bien au chaud dans son enveloppe de tempura, le crabe à carapace molle n'est pas très dangereux (si vous ne connaissez pas cet animal, sachez que c'est un petit crabe qui a la particularité de se manger en entier). Il faut dire que je suis un peu échaudée par ce genre de "nouvelles expériences culinaires". J'ai déjà derrière la cravate 3 expériences absolument ratées de cuisson/préparations de produits de la mer hors du commun, et les trois tentatives furent couronnées de hauts le coeur dés la première bouchée et de spasmes incontrolables de l'oesophage à la seconde, malgré ma bonne volonté. Il faut comprendre que je suis une adepte des expériences culinaires extrêmes et que je n'apprends pas de mes erreurs. Je prends nécessairement sur un menu ce qui me semble le plus étrange, dans la mesure où il y a un potentiel gustatif intéressant.

Palmarès (à date) de mes pires expériences avec des fruits de mer (dans ces cas précis, les photos ne sont pas de moi, lien vers la source clicable en bleu):

Troisième position: les crevettes géantes d'eau douce, entières (tête et pattes qui ressemblent à des pattes de scampi, une crevette doit peser au moins 150g). Quatre mots: énorme, goûte la vase. Vraiment, c'était hyper ordinaire, même la sauce au curry n'a pas réussit à cacher le goût de fond de marécage. Manque de chance ou produit peu intéressant? Je ne sais pas, si vous croyez pouvoir me convaincre du bien fondé de cet animal dans mon régime alimentaire, je veux bien venir en manger chez vous. En plus, ce n'était pas assez cuit, et dieu sait qu'une crevette pas assez cuite, c'est dégueulasse...

Deuxième position: Couteaux cuisson vapeur (le couteau est une sorte de palourde qui, il semblerait, est un délice. Ah bon... Je suis très déçue, c'était un de mes fantasmes culinaires).
Dans ce cas, c'est peut-être un peu de ma faute, mais de grâce, les poissonniers, pourriez-vous apprendre à connaître votre produit et expliquer un peu mieux comment le cuisiner? Oui, je savais qu'il ne fallait pas trop les faire cuire, que dans ce cas, ça se transformait en chambre à air, oui, je savais qu'il fallait les faire dégorger, sous peine de manger une tonne de sable MAIS!: j'ai fait dégorger des heures à l'eau salée, j'ai cuit très peu de temps, et c'était DÉGUEULASSE! J'ai manqué vomir à la deuxième bouchée, c'était carrément comme mâcher de la gomme aux palourdes tout en mastiquant un shooter de sable. La prochaine fois, basta, je mange ça au resto (ils en servent au restaurant Pied de cochon, l'été, dans leurs plateaux de fruits de mer).

Première position: Oursins frais à décortiquer soi-même. Là, comme dirait mon beau frère qui a vécu la même situation, j'ai frappé mon Waterloo. J'avais déjà mangé des oursins en sushi et bon, avouons que le goût est spécial, c'est très iodé et ça a la texture de foie mi-cuit, c'est jaune caca d'oie et on sait que c'est une gonade, donc un organe sexuel. Mais, tout de même, de temps en temps, j'aime bien en manger un ou deux, ça change de l'ordinaire. Je me suis donc extasiée le jour où j'ai vu des oursins frais chez Norref, j'en ai acheté quelques uns, toujours aussi emballée. Ça s'est gâté rendu à la maison, quand j'ai ouvert le sac. Mmmm... j'ouvre ça comment? Recherche sur le net, dans mes livres etc. Tient, pas de photos de l'intérieur non nettoyé d'un oursin, pourquoi? Mais parce que c'est HORRIBLE! On doit ouvrir l'animal vivant au ciseau et le décaloter du côté des "dents" qui bougent encore, on enlève le cercle et, à l'intérieur, SURPRISE! un liquide noir comme la mort et à l'odeur de marécage (encore une fois...). Bon, ça va encore, je suis forte, je peux tout supporter... Je trifouille et sort quoi? Non, pas une jolie gonade toute jaune, mais une tonne de genre de cheveux aglutinés et mouillés, verts-noirs. Miam miam! (J'apprendrai plus tard que ce sont simplement des algues que l'oursin ingurgite et digère doucement, mais sur le coup, je n'avais en tête que le petit moton de cheveux mouillés qu'on sort du trou du bain quand il est bouché, YUK!). En creusant encore, on trouve finalement une gonade et on la met péniblement dans sa bouche devant le regard pas convaincu de notre chum et de notre soeur. Oui, ça goûte l'oursin. C'est normal, c'est un oursin. Pas immonde, mais IMPOSSIBLE de s'enlever l'image des cheveux et des dents qui vibrent. J'ai le goût de vomir. Je fais ma brave, j'en prends une autre bouchée, ça y est, j'ai encore été trop loin, tout ça se met à me remonter dans la gorge. Prochaine fois, RESTAURANT!

Pourquoi je m'inflige ça? Je sais pas, et c'est pour ça qu'en passant devant le super spécial 4 crabes à carapace molle congelés pour 8$ chez Norref, le génie de la cuisine m'a obligé à tendre la main et à aggriper 4 de ces merveilleuses petites bêtes, puis à les mettre dans mon petit panier, convaincue que je venais de faire l'affaire du siècle.


Quelques mois plus tard...

Sur un coup de tête, je fais dégeler tout ça, allez, ça va être GÉNIAL!

Oups, plus si certaine, regardez-moi la gueule que ça a, et encore, là je les mets en scène et on rigole, mais si vous aviez vu les photos sur le ventre :O

Sans blague, c'est tellement moche que quand, en tirant un peu sur une patte pour la séparer du coffre congelé, celle-ci m'est resté dans la mains: J'AI FAIT LE SAUT!

Bon, je vous épargne certains détails comme "la texture de tout l'animal est celui de peau humaine âgée" et "ces choses me font vraiment penser à des scorpions" (désolée, je vous avais dit que je vous épargnais ces détails, mais c'est plus fort que moi, je dois absolument vous faire comprendre le dégoût qui s'est emparé de moi contre toute attente en préparant les bestioles). Sachez tout de même que la panique m'a pris en me disant que peut-être les crabes n'avaient pas été "nettoyés" correctement. J'ai sur le champ téléphoné chez Norref pour demander s'ils étaient prêts pour la consommation "Oui, on m'a dit que tout se mangeait madame (madame?)". Bon... je suis plus où moins convaincue mais ça va aller. Mais là, horreur, je soulève un des crabes et le coffre se décolle légèrement et je remarque DES BRANCHIES! OU-A-CHE! Une recherche sur le net plus tard (ici) , je suis toute heureuse, je trouve en image une description de ce que l'on doit enlever sur un crabe à carapace molle avant de le manger (pour être honnête, je suis certaine qu'on peut très bien ne rien enlever de tout ça, mais ça m'a vraiment fait du bien de me dire que ces trois éléments ne se retrouveraient pas dans mon gosier: les branchies, les bouche/yeux etc., la queue qui es carrément affreuse). Pas de photo pour vous, là je vous épargne pour de vrai. J'ai ensuite coupé, sur la demande express de Louis, les petites bêtes en 4. Étrangement, je me rend compte que plus il y a d'étapes entre l'animal entier et mon assiette (et très éventuellement ma bouche et encore plus éventuellement mon estomac), plus je suis en paix avec ce plat. SUPER, ça va mieux! Que faire, maintenant, car il ne reste qu'à faire cuire... bien, tient, je vais faire tremper dans le lait. Pourquoi? Pour rien, juste pour faire une étape de plus et oublier au frigo une petite heure, le temps de boire du vin et être "relaxe".

Sachez que je ne fais jamais de friture, mais là, Louis mérite ce petit écart, et moi aussi en passant. Il me semble que le "non croquant" des bêtes sera plus tolérable ainsi.

Pour le reste, bien voilà les images et recettes...


Friture de crabe à carapace molle (deux portions)

4 crabes à carapace molle congelés
1 t. de lait (ingrédient non nécessaire)
1 t. farine assaisonnée de sel et poivre (si vous le désirez, vous pouvez ajouter de l'assaisonnement à poisson du commerce ou de la cayenne)
Huile pour friture (un pouce dans le fond d'une grande poèle)

Décongeler à l'eau froide courante ou au frigo les crabes congelés. Nettoyer les crabes selon cette technique en enlevant les branchies, la "tête" et la queue. Couper les crabes en 4 sections en prenant soins de garder la carapace après chaque morceau. Déposer dans le lait au frigo une petite heure (étape psychologiquement nécessaire dans mon cas, mais probablement sans conséquence sur le goût du produit final). Égoutter et bien enfariner les sections. Faire chauffer l'huile à feu moyen-fort jusqu'à ce qu'un peu de farine fasse des bulles et grésille lorsque saupoudrée dans l'huile. Déposer délicatement les sections de crabe dans l'Huile, faire cuire environ 2 à 3 minutes d'un côté, puis tourner et faire cuire encore 2 à 3 minutes, jusqu'à ce que le tout soit très bien doré. Égoutter sur un papier absorbant. Servir immédiatement.


Sauce tartare à l'aneth légère (pour 4 à 6 portions)
1 c. soupe d'aneth frais haché
1 c. soupe de persil plat haché
1 c. thé de câpres hachées
1 c. soupe de relish (oui, je sais, j'aurais du mettre des cornichons mais j'en avais pas)
1 c. thé de jus de citron
Poivre du moulin au goût
4 traits de tabasco
2 traits de sauce anglaise
4 c. soupe de yogourt nature
2 c. soupe de mayonnaise régulière

Mélanger tous les ingrédients, laisser reposer au moins 1 heure au frigo pour que les saveurs se mélangent. Vous pouvez omettre l'aneth si vous voulez.

Pour accompagner tout ça: des pommes de terre yukon gold en quartiers avec sel, poivre et huile d'olive tout simplement cuites au four et retournées jusqu'à cuisson complète et une petite salade mesclun avec des tomates cerises, assaisonnée de poivre, huile d'olive et vinaigre balsamique.

Verdict: TRÈS BON!!! Bon, Louis n'étant pas habitué à me voir autant réagir face à la préparation de nourriture, je lui ai fait peur et il est resté un peu hésitant, mais il admet que c'est bon et qu'il en remangerait avec plaisir.

Paulette, elle, est tombée en amour pour une seconde fois cette semaine (vous vous souvenez bien entendu de l'épopé du pigeon) et a dévoré son morceau en un clin d'oeil en roucoulant ensuite tout le repas autour de nous.

Ainsi, je suis bien contente, c'est succulent, le goût est fin, la sauce n'a presque pas été nécessaire (j'en avais fait une tonne pis une barge pour être certaine de bien cammoufler le crabe au besoin) mais c'est assez bourratif. On est pas trop habitués à la friture, que voulez-vous! Essayez avec juste du citron, c'est je crois encore meilleur!

Pour l'achat des crabes (si je ne vous ai pas trop fait peur), vous les retrouverez entre autre chez Norref au prix régulier, si je me souviens bien, de 2,50$ l'unité dans le comptoir des crabes surgelés.


dimanche 6 janvier 2008

Comment économiser 20$ en 20 minutes



Vous n'avez qu'à faire ces pâtes de fruits merveilleuses. Vraiment, un grand merci à Katia, du blog Katia au pays des merveilles qui l'avait elle-même prise chez Tarzile, pour cette recette. J'avais déjà tenté l'expérience des pâtes de fruits il y a 6 mois avec des cerises et des abricots, une horreur! Cette recette, très simple, vous permettra de ne pas vivre la honte que j'ai vécue... Encore une fois, merci Katia, et merci aussi Certo liquide, mon nouvel ami.
Pour information, moi j'ai tout simplement utilisé une boîte entière de 300g de 4 petits fruits congelés Arctic Garden (fraises, bleuets, mûres et framboises) que j'ai mise en purée et passée au tamis fin (trèèèès important), ça m'a donné à un poil prêt les 250ml requis.
* Note aux amis: j'en ai beaucoup trop, vous pouvez donc venir réclamer votre part dans les prochains 48 heures.


Pâtes de fruits (fraise-framboise)

60 bouchées

1 tasse de purée de fraises et framboises (environ 1/3 fraises et 2/3 framboises)
1 1/2 tasse de sucre
2 c. soupe de jus de citron
1/2 c. soupe de beurre
1 enveloppe de Certo liquide
Sucre additionnel pour l'enrobage

Cuire les fruits quelques minutes pour les ramollir puis les réduire en purée (passer au tamis les framboises pour en retirer les graines). Penser à utiliser plus de framboises que nécessaire car les graines, une fois retirées, peuvent représenter jusqu'à 50% du volume initial !Mesurer une tasse de purée de fruits. Déposer la purée dans un chaudron avec le sucre et le jus de citron. Porter à vive ébullition pendant 4 minutes.Ajouter le beurre, bien mélanger puis laisser encore bouillir à vive ébullition jusqu'à ce que la température atteigne environ 106°C (environ 5-6 minutes de cuisson supplémentaire, le mélange devient plus épais).Retirer du feu. Ajouter le Certo et bien mélanger. Verser le tout dans un moule carré de 8 pouces tapissé d'un papier parchemin. Laisser tiédir sur le comptoir.La gelée refroidit plutôt vite et fige très rapidement.Démouler. Couper en morceaux puis rouler dans le sucre.Conserver dans une boîte hermétique. NE PAS RÉFRIGÉRER NI CONGELER.

Du temps lointain où je n'avais pas de blog...

Et oui, j'avais une vie et je cuisinais déjà avant la naissance de ce blog et l'achat de mon appareil numérique! J'ai eu l'idée de ce billet tout à l'heure, en cherchant parmi les nombreux blogs que je consulte régulièrement une recette que j'avais particulièrement aimé, avec la ferme intention de la refaire bientôt. Mais voilà, moi-même étant moi-même, je sais que les jours vont probablement passer, et je vais oublier de refaire cette recette merveilleuse, et risquerai ainsi de ne jamais vous en reparler. Vous serez les grands perdants, ainsi que l'estomac de Louis et celui de mes nombreux "voisins" (lire, "le clan", je vous en parlerai une autre fois) qui se ramassent très souvent avec mes restes (je ne suis pas une grande fan de ces petits plats de plastique qui finissent par un système complexe de poussage vers le fond du frigo par être retrouvés 6 mois plus tard dans un état incroyable de fusion, alors je les donne avant que celà ne se produise. Mes proches espèrent, j'en suis certaine, que jamais je ne me corrigerai).

Tout celà pour dire que j'ai peur d'oublier de refaire mes recettes coup de coeur pigées ça et là sur d'autres blogs et, je dois l'avouer, je suis un peu jalouse des "top 10 2007" que toutes les blogueuses peuvent faire sauf moi (non mais je ne me ridiculiserai pas à choisir 10 recettes sur les 12 que j'ai à date, il y a une limite tout de même). Donc, voilà des recettes TESTÉES et ADORÉES pigées un peu partout sur la blogosphère et sur des sites de cuisines. Notez qu'elles ne sont pas en ordre d'adoration, mais plutôt dans l'ordre où je vais les retrouver dans les prochaines minutes (donc, un ordre hyper scientifique).

Biscuits "doigts de sorcière" de Zipopet

Riz au lait épicé et sorbet à la pomme cortland d'Isa (je n'ai pas fait le sorbet, mais il semble délicieux)

Côtelettes de tofu marsala de Valérie

Tartelette au chocolat et à la noix de coco sur Food Network

Tomatican de Torreon

Ragoût de pattes et boulettes de l'Académie Culinaire

(mise à jour prochainement)

samedi 5 janvier 2008

Il y a un pigeon dans mon assiette!




Enfin, je prends une petite heure de mon temps si précieux de fin de temps des fêtes (lire: prendre une heure de pause dans l'écoute en rafale des deux premières saisons de Deadwood) pour vous faire part de mon très réussit repas de fin d'année en tête à tête. Vous devinez avec le titre que nous ne nous sommes pas engloutie une dinde de 12 kilos à deux, mais plutôt deux petits pigeons faméliques (je trouvais à l'achat que ca ne semblait que deux paquets d'os très dispendieux... mais finalement, ça bourre ces bêtes là, surtout avec une sauce comme celle qui accompagnait le tout!).
Pour commencer, pourquoi ne pas acheter ces jolies petites coquilles de pétoncles en ceviche toutes préparées chez Atkins?

Oui, c'est très dispendieux, vous me direz (16$ pour 10) mais ça semble si raffiné! Deux saveurs: gingembre et agrumes. Elles viennent congelées, entières (pas juste la noix mais aussi ce qu'il y a normalement dans la coquille, car non, les pétoncles ne poussent pas dans des coquilles en plastique, en forme de guimauves, sans rien autour), sous vide. On a qu'à faire dégeler le tout et servir comme ça. J'ai mangé quelques fois des pétoncles fraîches (lire encore vivantes) et j'ai adoré (je n'en ai trouvé que quelques fois à la poissonnerie du marché Atwater), donc je m'attendais à me pâmer devant ces petites merveilles. Regardez comme c'est jolie!.


Verdict: heu... ordinaire? Pas mauvais, mais pas génial. Ça ne vaut en aucun cas les $$$ dépensés. Notez que c'est frais, ce n'est pas le problème, mais c'est tellement ennuyant qu'après la surprise du "parfum" de l'assaisonnement passé, bof, on a justement envie de passer à autre chose. C'est ce que j'ai fait tout en me faisant passer pour une madonne qui se sacrifierait pour ceux qu'elle aime: "tient Louis, un beau cadeau de fin d'année, je te donne mes coquillages!"

Bon bon... deuxième service, j'espère que ça sera plus concluant! Pourquoi pas une petite salade fraîche avec un peu de fromage? Pas traditionnel du tout, mais que des bons ingrédients. Ce n'est pas une recette à proprement parler puisque c'est une idée qui m'est venue en feuilletant un livre de cuisine chez une amie: salade de tomates et fromage halloumi grillé (vous savez, le fromage type libanais qu'on peut faire griller à la poèle ou sur le barbecue? Un délice!). J'ai improvisé, et j,ai finalement accouché de cette merveille (virtuellement, bien entendu)!


Un DÉLICE!!!

Salade de tomates cerises, mangue, cresson et halloumi grillé à la menthe

12 tomates cerises coupées en 4
1/4 de mangue coupée en petits dés
2 poignées de cresson frais lavé et équeuté
10 feuilles de menthe hachées
fromage halloumi (4 à 6 tranches)
Vinaigre de cidre, huile d'olive, miel, poivre

Dans un bol, mélanger délicatement les tomates, la mangue, le cresson et la menthe. Dans un petit bol, mélanger un peu de vinaigre de cidre avec un peu de miel, ajouter de l'huile d'olive et du poivre et émulsionner (pas de quantités, c'est au goût). Mélanger à la salade et la distribuer dans deux bols ou assiettes. Faire poéler les tranches de fromage à température mi-forte des deux côtés pour bien les dorer, les placer sur la salade, déguster tout de suite! Le fromage halloumi étant très salé, ne pas saler la vinaigrette. Certaines marques de fromage sont si salées qu'on doit les passer à l'eau avant de les couper.

Quelle réussite! Le coup de coeur de mon repas!

Bon, maintenant, passons aux choses sérieuses: les bestioles hors de prix.

Je ne saurais trop insister sur ce détail, car j'ai été estomaquée du prix de ces dites bêtes à plumes. 16$ la pièce, mes amis! Et je en vous parle pas de l'heure à sacrer pour retirer délicatement tous les petits os à la pointe de mon désosseur. Et oui, je l'aime, mon Louis, pour me laisser escroquer de telle façon, et en souriant en plus. Je dois dire que Louis me parle depuis deux ans de manger du pigeon. Pigeon par ci, pigeon par là, il en est venu à saliver lorsqu'il sort du métro Mont-Royal! Voilà, maintenant, ce fantasme culinaire est derrière nous et je n'aurai plus jamais à en refaire. Pas que ce soit mauvais, au contraire, c'était divin! Mais la prochaine fois, ce sera avec des cailles, du faisan, de la perdrix, n'importe quoi de moins cher (j'en reviens toujours pas... vous croyez que je peux déclarer deux pigeons dans mes impôts?). Bon... oui, je dois admettre que ce qui n'aide pas, ce sont les "à côté" des deux volatiles, soit une tonne de champignons sauvages (cèpes séchées, chanterelles et trompettes de la mort fraîches) et une sauce au foie gras.

Avant que vous ne hurliez "tu l'as cherché, mais as-tu vu ton menu, met un cordon à ta bourse, mauvaise fille!" je vais tout de même vous dire ceci: premièrement, on a qu'un 31 décembre par année, deuxièmement, ça m'aurait coûté BEAUCOUP plus cher au restaurant, troisièmement, bien c'est simple: ce plat regroupait trois des ingrédients les plus admirés chez nous, soit le mythique pigeon de Louis, les adulés champignons sauvages de Malorie et notre Saint-Foie-Gras adoré. Et pour ma décharge, il y avait aussi de la purée de céleri rave, hein! Ça, c'est pas cher!


Pigeon en crapaudine, purée de céleri rave, champignons des bois et jus lié au foie gras



Régis Douysset, nouveau chef étoilé du Guide Michelin 2007, livre à LCI.fr les secrets de sa recette de pigeon en crapaudine.
Cette spécialité de L'Escarbille, son restaurant à Meudon, s'accompagne de céleri, champignon des bois et jus lié au foie gras.

* Ingrédients pour quatre personnes
4 pigeons
1 céleri rave
1 demi-litre de bouillon de poule
50 grammes de beurre
200 grammes de cèpes
200 grammes de trompettes de la mort
200 grammes de girolles
1 échalote
2 centilitres de sauce soja
50 grammes de foie gras cru
Quelques branches de persil plat, cerfeuil et coriandre
* La recette - La purée de céleri
Epluchez et taillez en gros morceaux le céleri, mettez-le à cuire dans une casserole, ajoutez le bouillon et le beurre, laissez cuire jusqu'à ce que le liquide soit pratiquement évaporé.
Passez au tamis fin, puis rectifiez l'assaisonnement avec du sel et du poivre.
- Les champignons
Nettoyez les cèpes, les girolles et les trompettes de la mort.
Détaillez-les en gros morceaux, puis faites les suer avec l'échalote finement coupée.
Laissez-les égoutter dans une passoire.
- Les pigeons
Désossez les pigeons très délicatement avec la pointe d'un couteau en commençant par le dos (demandez à votre volailler de vous le faire).
Videz les carcasses, concassez-les en morceaux, puis faites-les revenir à la poêle à feu vif.
Après environ un quart d'heure, ajouter du beurre, puis les échalotes.
Déglacez avec du soja et mouillez à hauteur avec de l'eau. Laissez cuire environ une heure à feu doux.
Passez le fond dans une passoire, puis laissez réduire de trois-quarts.
Montez ce jus chaud avec le foie gras et le beurre, à l'aide d'un petit mixer. Passez au chinois pour obtenir un jus bien lisse.
Cuire les pigeons dans une poêle très chaude, côté peau en premier. Réchauffez les champignons dans un peu de beurre et d'herbes fraîches.
Dressez la purée de céleri au centre de l'assiette, les champignons autour, le pigeon sur la purée et la sauce bien émulsionnée sur les champignons.

Pour couronner ce délice, pouquoi se forcer quand on a des fraises, des fruits de la passion, de la menthe et un succulent sorbet à la clémentine de Hâvre aux glaces? Il n'y a en effet aucune raison d'aller plus loins, dégustons et souhaitons-nous une belle et heureuse année 2008!

Grâce à ce fabuleux repas, nous savons maintenant que:

...les chats aiment le fromage halloumi, le foie gras et le pigeon. Cette information vous est essentielle, j'en suis certaine! * Note: la preuve est sur la première photo de ce billet, pour ceux qui n'avaient pas remarqué ma charmante chatte Paulette.

...le pigeon est un animal fantastique quand on a pas à le payer et qu'on a pas à le désosser (&//!!!%$")

...Hâvre aux glaces fait une crème glacée à la PLEUROTTE!!! Oui, j'ai eu la même réaction, et bien entendu, j'ai demandé une mini dégustations et ma foi, le goût est tellement celui de la pleurotte confite au sucre que je ne sais pas trop si j'aime ou pas. Quelle idée!

BONNE ANNÉE À TOUS!!!