mercredi 30 avril 2008

Les Canadiens sont tartes (ou la tarte des Canadiens)

Bon, bon, je ne veux pas faire de peine à Louis, mais ça s'enligne BEEEEEEN mal pour le Canadien. Ainsi, j'ai décidé de publier tout de suite ma fabuleuse recette de tarte des Canadiens pour au moins vous donner quelques jours pour la préparer et la déguster avant qu'elle ne goûte l'amertume (ha ha!)... Entéka, elle ne sent pas la coupe ;)

Tarte du Canadien (jardinière aux petits fruits et à la crème pâtissière) pour une très grande tarte

Pâte feuillettée du commerce dégelée (deux blocs)
1 petit oeuf battu

(pour la crème pâtissière)
1 litre de lait
200g de sucre
90 g de fécule de maïs
4 oeufs
vanille au goût (gousse ou essence)
250 ml de crème 35%
sucre en poudre au goût
1 chopine de bleuets
1 chopine de mûres
2 chopines de fraises
Abaisser la pâte en un très grand rectangle mince. Tracer (du mieux que vous pouvez) la forme externe du logo du Canadien (ou une autre équipe si ils perdent cette semaine), puis couper à l'aide d'un couteau fin. Ensuite, couper dans le contour restant une bande de pâte de 1 cm de large tout autour du logo (celà servira à faire un contour plus haut afin de bien contenir la crème pâtissière). Mettre un peu d'eau sur le pourtour du signe du Canadien, puis placer la bande de pâte sur celui-ci en s'assurant de bien la faire adhérer. Vous devrez un peu couper la bande pour l'ajuster, mais une fois cuite et décorée rien n'y paraîtra. Badigeonner le pourtour de la pâte avec l'oeuf battu puis faire à l'aide d'une fourchette des petits trous au centre de la pâte pour l'empêcher de lever durant la cuisson. Faire cuire selon l'indication du fabricant jusqu'à obtenir une belle couleur dorée. Laisser refroidir au comptoir.

Crème pâtissière (idéalement, faire le jour avant ou plusieurs heures d'avance pour bien la faire refroidir)
Diluer 1 tasse de lait froid avec la fécule. Ajouter le sucre et les oeufs et bien mélanger.
Amener le reste du lait à ébullition.
Prélever une petite quantité du lait bouillant et le mélanger au mélange de fécule/sucre/oeuf pour le faire tempérer (moi, je transfère doucement le lait bouillant dans mon mélange en battant bien, puis je remets le tout dans la casserole).
Verser le tout dans la casserole et porter à ébullition jusqu'à épaississement en fouettant continuellement pour ne pas que celà colle ou brûle.
Ajouter la vanille, refroidir rapidement et couvrir d'un film plastique jusqu'à utilisation (il est très important de refroidir rapidement car la crème pâtissière est un vrai paradis pour les bactéries, le mieux est de mettre la crème dans un plat assez grand pour permettre à celle-ci de refroidir plus vite. Si on ne met pas film plastique, il se formera une croûte).

Montage
Battre la crème 35% et le sucre glace jusqu'à consistance ferme. Mettre dans une poche à douille cannelée. Rincer rapidement les fruits, bien les éponger et couper les fraises en tranches assez épaisses. Bien battre la crème pâtissière froide pour la rendre très lisse. Remplir la tarte avec la crème pâtissière et bien l'applanir. Faire les formes indiquées sur la photo (le blanc du CH) avec la crème fouettée à l'aide de la poche à douille, puis décorer avec les petits fruits bleus et rouges en suivant le "patron" du fabuleux signe du Canadien (moi, je mets un chandail de Louis sur le comptoir comme référence). On peut mettre les fruits qu'on désire, des framboises, des groseilles, des mûres, des bleuets, des fraises etc. selon la saison.
Vous pouvez couper les quantités par deux pour obtenir une tarte d'une grandeur régulière.
Source: cette idée stupide vient de moi, mais la recette de crème pâtissière est celle de l'ITHQ


mardi 22 avril 2008

Une brique pour le souper!

Non, ne partez pas en peur, je ne vous suggère pas de manger une délicieuse tartinade au mortier, mais une merveille de petit snack rapido relativement santé, selon que vous utilisiez ma méthode de cuisson, ou celle, plus classique, de la friture.
Alors, vous connaissez les bricks? Ce sont de petits chaussons frits, avec une pâte très fine, qui viennent de Tunisie. On peut les faire à la viande, à la volaille, au thon, à l'oeuf... ou, comme ici, à l'oeuf ET au thon. Ça prend un gros 5 minutes, cuisson incluse, à préparer, et ça fait un petit repas sympa un soir de flème. Pour les amoureux de l'oeuf mollet, vous voilà au paradis! Avec une cuisson rapide, on obtient un magnifique jaune coulant alors que l'extérieur est bien croquant, quel bonheur de couper la chose et de voir tout celà se répendre... La pâte s'achète en épicerie, surgelée (ou dé-surgelée) et ce n'est pas très dispendieux, ça se travaille beaucoup plus facilement que la pâte filo et on peut faire aussi des pastillas, des desserts, des bricks de toutes les saveurs, il n'y a que votre imagination pour vous arrêter!












Brick à l'oeuf

1 feuille de brick
1/3 de conserve de thon à l'eau, bien égouttée
1 tout petit oeuf (pee wee)
Un peu de persil haché
sel et poivre
Huile pour la friture (moi, 1 c. à thé, mais on doit en principe mettre 1 pouce d'huile dans la poèle)
Quartier de citron pour la dégustation

Faire chauffer l'huile dans une poèle à feu moyen-élevé. Étendre la feuille de brick, déposer le thon au centre et creuser un "nid" au milieu pour y déposer l'oeuf. Casser l'oeuf au centre, parsemer de persil, de sel et de poivre, et fermer la feuille en portefeuille (pour en faire un carré fermé). On peut badigeonner un peu de blanc d'oeuf sous la pâte pour bien fermer le brick. Déposer délicatement dans la poèle chaude et faire bien dorer. Tourner délicatement le brick côté "couture", et continuer la cuisson. Éponger sur un papier pour enlever un peu de gras, et déguster immédiatement, avec un filet de citron. Ça fait un petit repas léger, accompagné d'une salade, ou encore une entrée copieuse.





vendredi 18 avril 2008

Pâte de pistache maison sans se compliquer la vie

J'ai un plan en tête (dont je vous reparlerai sous peu si il fonctionne...) mais pour même rêver l'accomplir, il me manque un détail, et un gros: de la pâte de pistache. Non mais franchement, on est pas en pays civilisé, ici? POURQUOI c'est si compliqué à obtenir, ce truc, au Québec? Le SEUL endroit où j'en ai trouvé, c'est chez Anatol, et ce n'est même pas le produit recherché: eux, ils ont du beurre de pistache (juste de la pistache broyée, quoi, mais probablement un truc qui vient de Sicile) et ça coûte la peau du cul (quelle expression, quand on y pense... qui a même envie d'acheter de la peau de cul? "Un mètre de peau de cul pour juste 240$, madame!"). Enfin, moi, je sais que le produit dont on a besoin en pâtisserie, c'est une pâte de pistache sucrée et verte hyper petant, un beau vert sauterelle. Bon, pas de problème, j'achète des pistaches et je fais ça en deux secondes cet aprèm, et zhou!

2 semaines plus tard: tient, le sac de pistaches déposé sur mon comptoir a rapetissé de moitié! Ma lâcheté m'a bien dictée de n'absolument pas me forcer le cul (tient, je parle encore de cul, moi? Bon, ce doit être un signe...) et de ne rien cuisiner, ni plats, ni pâtisseries, ni pâte à base de pistache. Je dois donc choisir: ou je fais ma pâte ce soir (c'est très intelligent, il est déjà 22:30h...), ou bien je me résigne et je laisse mes nombreux invités de passage continuer à chiper mon trésor à coup de 2 grammes jusqu'à épuisement, et donc, je laisse tomber mon super plan de départ. Bon, il me reste du vin rouge, je peux encore entreprendre des essais culinaires tardifs: première étape, le web.

Une heure plus tard: toutes les recettes m'énervent sur les blogs et sur la toile en général (je suis de mauvais poil), il n'y en a aucune qui donne la texture que je veux, alors basta, j'invente, et au pire, ça ira direct dans ma section "échecs et horreur culinaires" (avouez que c'est ce que vous voulez!).

Une autre heure plus tard (il est temps, ma bouteille est presque vide, il m'en reste juste assez pour écrire ce billet): vous savez quoi? C'est une réelle réussite! Voilà comment je m'y suis prise:



Pâte de pistache maison (350g)

150 g de pistaches emmondées*
150 g de sucre à glacer
50 g d'huile de canola
Un peu d'essence d'amande amère de qualité (ou pas du tout)

Passer le tout au robot ou au bras mélangeur de type Braun, assez longtemps pour obtenir une belle pâte lisse.

* Jetter les pistaches avec pelures dans un chaudron d'eau bouillante 30 secondes, puis égoutter et passer à l'eau glacée. Là, prendre son mal en patience et éplucher les pistaches une à une. C'est très facile: on les pince entre les doigts, ça se fait tout seul, mais c'est vraiment long...
Note: OUI je sais, si j'avais pris le temps de faire torréfier mes pistaches, si j'avais fait un sirop et patati et patata¸le goût serait beaucoup plus parfumé. Je sais. La prochaine fois. Pour ce soir, c'est impec, je suis contente, c'est bon, ça se mange à la petite cuillère, je vais pouvoir faire mon "projet" demain. Et honnêtement? Je suis certaine que ça vaut bien certaines pâtes qu'on trouve sur le marché, dans les pays civilisés! (j'espère qu'un gérant de IGA va passer par ici...).

Re-note: NON la fièvre du hockey ne m'a pas gagnée, et elle ne le fera pas, je suis particulièrement résistante à ce type de bactérie, mais je tenais à vous montrer À QUEL POINT je suis assiégée de toutes parts! Regardez, on dirait presque qu'Arielle supplique pour que tout celà prenne fin: "Je vous en pris, nos bons Canadiens (car elle les nomme comme ça!!!), laissez Boston gagner pour qu'enfin matante puisse avoir la paix!". Comme elle est gentille, cette petite...












mercredi 16 avril 2008

Louis aux fourneaux!

Alors, roulement de tambours... voilà la première recette de Louis sur ce blog (après la recette de cigares au chou pas de photo qui n'a pas attiré votre attention...). Et, qu'a concocté notre petit Louis pour cette pseudo première???? Et oui, LE plat comfort food qui me fait ronronner! Le suuuuuper macaroni gratiné à la viande! Je sais, Louis aurait du prendre le temps de venir écrire tout ça pour votre plus grand bonheur, mais que voulez-vous, c'est les pu***** de séries en ce moment, alors monsieur n'existe plus à partir du début du souper jusqu'à tard en soirée, ce fameux moment où il confond facilement un clavier et une brosse à cheveux (?!?). Pour le fun, j'ai obligé Louis à prendre en note les ingrédients et quantités (heu... ce qui veut dire: me hurler à travers l'appartement combien il a décidé de mettre d'oignons cette fois ci pour que je m'en souvienne afin que je vous écrive ensuite la recette) et, surprise, monsieur ne nous a pas concocté 1 souper, mais plutôt 5. Bon, alors j'imagine que celà veut dire que je vais prendre un petit break de blog dans les prochains jours, le temps de tout manger, ou bien que tous mes proches vont trouver sur le pas de leur porte respectivement 2 livres chaque de macaroni dans un sac papier demain matin, au choix...

Macaroni au gratin de Louis ( 8 portions)

1 c. soupe d'huile d'olive
454 g de boeuf haché maigre ou extra maigre
2 oignons hachés
1 gros poivron vert haché
3 gousses d'ail hachées
1 c. thé de sariette
1/2 c. thé de thym
sel et poivre du moulin
2 conserves de 28 oz de tomates italiennes en dés
300 g de mozzarela râpé
454 g de macaronis (coudes) secs

À feu vif, faire revenir dans une grande poèle à larges rebords (ou casserole) la viande avec l'huile d'olive. Réserver dans un plat à part (en profiter pour la faire égoutter dans une passoire). Dans la même poèle, faire revenir l'oignon, le poivron et l'ail jusqu'à tendreté. Ajouter les tomates, le thym, la sariette, la viande, le sel et le poivre. Laisser mijoter 5 minutes. Amener une grande casserole d'eau salée à ébullition et faire cuire les pâtes jusqu'à tendreté. Bien les égoutter, puis les remettre dans la casserole et ajouter la sauce. Touiller pour que les nouilles absorbent bien le liquide. Diviser également dans deux plats à gratin, parsemer de fromage et faire cuire 20 minutes au four à 350 degrés, puis terminer à broil en surveillant attentivement afin d'obtenir un bon bronzage. Manger immédiatement, devant le hockey ;)

Mutation dans ma cuisine!

Et oui, j'avais une folle envie de tester cette recette de muffins salés au maïs et au camembert, de chez Tini, mais aussi très très envie de crab cakes (pour faire changement) accompagnés d'un bon verre de rouge! Résultat? J'ai popoté à l'aveugle et avec ce que je préfère comme mélange de saveurs... et de mon four est sortie cette jolie portée de rejetons illégitimes mais adorables et oh combien savoureux! Résultat du trop bon rouge que j'ai dégusté ou d'un trait de génie soudain qui m'est passé par la tête? Aucune idée, mais je ne prendrai pas de chance, à l'avenir, une bouteille de rouge à chaque soir pour m'assurer une victoire gustative tout au long de la semaine et pour votre bon plaisir!
Oui, je sais, j'ai l'esprit de sacrifice bien développé...

Muffins salés genre crab cakes au maïs et à la coriandre (6 gros muffins, donc 6 portions)

100 g de farine
100 g de farine de maïs (+ 2 c. soupe pour les moules)
2 c. à thé de poudre à pâte
1/2 c. à thé de sel (ou un peu plus)
50 g de cheddar extra fort râpé (ou emmental)
2 oeufs
50ml d'huile de canola
150ml de lait
1 boîte de 341 ml de maïs en grain, bien égouttée
1 boîte de 120 g de chair de crabe, bien égouttée
1/2 poivron rouge, haché très finement
1/4 oignon rouge, haché très finement
2 oignons verts, hachés
1 c. à thé de sambal oelek (ou plus)
2 cuillères à soupe de coriandre fraîche, hachée
poivre du moulin
Préchauffer le four à 350. Mélanger les farines, la poudre à pâte, le fromage et le sel dans un cul de poule. Dans un autre bol, amalgamer le lait, les oeufs et l'huile. Ajouter le mélange liquide au mélange solide, puis ajouter tous les autres ingrédients en prenant soins de ne pas trop travailler la pâte. Rectifier l'assaisonnement, puis partager la pâte dans 6 gros moules préalablement huilés et farinés avec la farine de maïs restante. Saupoudrer un peu de farine de maïs sur les muffins avant de les faire cuire au four 45 minutes, où jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. Servir avec une salade verte, chaud, tiède ou froid, en lunch par exemple.
Je verrais très bien ces muffins en version mini pour l'apéro, avec une petite mayonnaise à l'avocat et à la lime...

Source: la recette a tellement changé et muté, que je dirai que Tini et sa recette de petits muffins au maïs et au camembert furent mes muses très très inspirantes, et que ma gourmandise (et mon fond de frigo) a fait le reste!

Le détail qui tue!

Parfois, on rêve de transfigurer un truc ordinaire pour qu'il devienne extraordinaire. On peut penser à notre job, notre chum, le caractère de merde de notre animal domestique, notre chèque de TPS, notre ridicule 34 A. C'est par contre plus facile et réalisable quand on pense à moindre échelle, comme transformer un plat de semaine en plat gastronomique en un coup de baguette magique. Je ne vous propose donc pas, aujourd'hui, une augmentation mamaire (un rack à 5000$, comme dirait l'élégant Louis quand il veut me faire honte) mais plutôt une petite recette sympa qui se fait en un tour de main mais qui a un goût de ciel, et il n'y a là aucune exagération!
Le truc? Faire complètement rôtir les légumes plutôt que les faire simplement revenir et ensuite cuire à l'eau. Cette recette de potage de chou-fleur rôti a fait le tour de la blogosphère (enfin, la blogosphère québécoise) avant d'atterir ici. Pourtant, ça fait trois fois que je fais cette recette, mais on la mange trop rapidement et je n'ai jamais eu le temps de faire de photo avant aujourd'hui (et je dois admettre qu'il s'agit ici d'un reste réchauffé). Je la sers avec une huile verte à l'estragon, c'est un ajout maison, je trouve en effet que le parfum de l'estragon donne un "humph" de plus à l'onctuosité du potage. La recette a été publiée dans un Coup de pouce quelconque, mais je l'ai prise sur le Blog de Viviane en l'adaptant à mon goût. Je vous incite fortement à la faire, c'est une recette qui peut très bien servir d'entrée chaude pour un repas gastronomique, elle a toutes les caractéristiques pour y faire honneur (à part qu'elle ne vous coûtera pas grand chose!).

Potage de chou-fleur rôti, huile verte à l'estragon

1 chou-fleur en bouquets
1 gros oignon coupé en tranches
3 grosses gousses d'ail coupées en deux, pelées
3 c.soupe d'huile d'olive
5 1/2 tasses de bouillon de poulet
1/2 tasse de crème 35% ou 15% à cuisson
sel et poivre
huile verte à l'estragon et crème pour le service

Huile verte à l'estragon:
1 petit bouquet d'estragon effeuillé
1 tasse de persil plat effeuillé
huile d'olive au goût (au moins 1/2 à 3/4 de tasse)
sel

Mettre les bouquets de chou-fleur dans un plat allant au four. Ajouter oignon, ail, huile, sel et poivre et mélanger. Mettre au four à 400F et cuire 45 minutes en remuant souvent pour faire griller uniformément. Le chou-fleur doit être bien doré et tout à fait cuit pour donner un maximum de saveur (j'ajoute un peu d'eau au fond du plat en cours de cuisson si le fond commence à noircir). Sortir du four et liquéfier au mélangeur avec le bouillon de poulet. Transvider dans une casserole, amener à ébulition, réduire le feu et ajouter la crème. Rectifier l'assaisonnement et servir en garnissant l'assiette d'huile verte en filet et de crème, éventuellement de croûtons.

Huile verte à l'estragon:
Broyer tous les ingrédients en purée lisse en ajoutant de l'huile jusqu'à l'obtention de la texture désirée (ça peut aller de la texture d'un pesto à celle d'une vinaigrette claire). On peut utiliser tel quel ou encore passer le tout dans un chinois étamine pour ne récupérer que l'huile, mais dans ce cas, ajouter plus d'huile et laisser infuser avec les herbes au moins 1 heure. Pour obtenir une huile qui se garde plus longtemps, on doit faire blanchir les herbes très rapidement, puis les refroidir à l'eau glacée et bien les essorer avant de faire le mélange. On peut congeler l'huile dans des bacs à glaçons. L'huile peut ensuite être utilisée pour des salades, pour servir avec un poisson blanc ou des pétoncles grillées ou encore en marinade.

Source: Revue Coup de Pouce, donnée sur le blog de Vivianne, Le plaisir de la table pour la version originale (celle-ci étant modifiée).

Cocktail de crevettes Yucatèque

Cette recette est divine et oh combien drôle à servir à de nouveaux invités! En effet, elle contient un ingrédient absolument non-identifiable et vraiment très surprenant et, en plus, c'est une recette authentique, ce qui donne tout son charme au plat! Mon petit plaisir, c'est de recevoir avec cette entrée des gens qui sont assez "difficiles" ou "sceptiques" par rapport à la cuisine, et de ne pas leur dire ce qu'ils mangent. À tout coup, ils sont absolument ravis du goût, puis ils tombent de haut quand ils apprenent la composition de la chose, tout en étant obligé d'admettre que ce n'est pas moins que délicieux, pour enfin me chiper la recette à la fin du repas...

J'ai mangé ce cocktail au Mexique, dans un marché à ciel ouvert dans un trou perdu où j'avais été amenée par un couple d'amis vivant là bas. J'étais sur le cul: c'était MER-VEIL-LEUX! Et vous savez le nom de l'ingrédient mystère? Du fanta à l'orange! Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une boisson gazeuse du type orange crush en bouteille de verre. Cette recette est celle donnée par Philippe de Vienne, qui a travaillé longuement au Mexique comme cuisinier. Vous qui me connaissaez, vous savez déjà ce que je m'apprête à vous dire: j'ai changé un peu la recette, je dois l'admettre. Plutôt que de la tomate, je mets du poivron rouge (ou orange), et parfois les deux quand le coeur m'en dit. Je préfère le côté croquant du poivron au moelleux de la tomate, mais tout est affaire de goût. Aussi, je mets moitié moins de ketshup et orange crush, le tout étant de respecter les proportions entre les deux ingrédients: moitié/moité. Au Mexique, ils mangent ça avec des craquelins genre biscuits soda. Et vous savez quoi? Ça fonctionne parfaitement. Pour les plus "précieux", servez des croûtons maisons, mais de grâce, faites tout de même le test avec biscuits soda, je vous jure que c'est un délice!

Cocktail de Crevettes Yucatèque - Coctel de Camarones Yucateca 4 à 6 portions

450 gr (1 lb) de crevettes cuites et décortiquées
60 ml ( ¼ tasse ) de jus de lime (moi, jus et zeste d'une grosse lime)
250 ml (1 tasse) de Ketchup (moi, la moitié)
250 ml (1 tasse) de boisson gazeuse à l’orange (moi, la moitié)
60 ml (¼ tasse) d’oignon haché (moi, oignon espagnol rouge)
60 ml (¼ tasse) de tomate hachée (moi, 1/2 tasse de poivrons rouges)
Chile habanero haché fin au goût
Coriandre fraîche au goût (moi, beaucoup)
Quartiers de limes

Mariner les crevettes dans le jus de lime pendant 15 minutes. Ajouter tous les ingrédients et mélanger pour bien enrober les crevettes de la sauce. Laisser macérer 30 minutes au réfrigérateur. Au moment de servir, ajouter la coriandre et garnir d’un quartier de lime (servir avec des biscuits soda, craquelins salés ou croûtons maison).

Source: Site de l'émission À la Di Stasio, recette de Philippe et Ethnée de Vienne, mes modifications entre parenthèses

mardi 15 avril 2008

Comment je me venge d'être une veuve du hockey...

Je suis maquiavélique! Pour me venger d'une semaine entière à entendre parler de hockey, lire des conneries sur le hockey dans les journeaux, entendre TOUS les matchs en direct de mon salon (plusieurs matchs par soirée, là, y'a ben des limites!!!) je cuisine (encore une fois) du tofu pour mon beau petit Louis qui va manger sa gamelle sans rouspeter svp (de toutes façons, il est tellement concentré sur la game qu'il ne se rendra probablement même pas compte de ce qu'il mange...). Je lui dirai que c'est du poulet, comme l'a fait Crystale avec son môme pour faire passer le pavé. La recette d'origine vient ainsi de son blog, et il semble que ce soit une recette Minçavi à la base. Entre parenthèse, mes modifications. J'ai servi ce délice accompagné d'une petite salade fenouil, orange, roquette et bébé épinards, vinaigrette au miel et à la moutarde de meaux. Malheureusement, mes ajouts/changements auraient probablement nécessité sinon un oeuf de plus, du moins, 1/2 tasse de chapelure ou autre afin de donner plus de "tenue" à l'ensemble. Le démoulage était un peu catastrophique et se serait mieux déroulé si j'avais laissé au pain le temps de bien refroidir. Tant pis, c'est succulent tout de même!

Vous ne trouvez pas que c'est un menu parfait pour accompagner une game de hockey? Il ne manquerait plus que je troque la bière de Louis pour un thé vert sencha, je l'imagine très bien boire son infusion en hurlant, comme il vient de le faire live: "shot, cr**s, t'es pas au hockey cosom!!!" Allez, les filles, on fait une chaîne de solidarité pour nous venger des séries et on cuisine ce délicieux pain au tofu et aux légumes pour nos messieurs incapables de nous donner un minimum d'attention ces temps-ci!!! ;)

Pain au tofu, aux petits légumes et au fromage
360g de tofu (moi, 454g mais cette quantité nécessite l'ajout d'un deuxième oeuf)
1 œuf battu
1 tasse de jus de tomate
½ tasse de riz cuit (moi, 2 petites pommes de terre cuites en dés)
¼ tasse de sauce soya légère
2 c. à thé de poudre d’ail (moi, deux gousses d'ail hachées)
¼ c. à thé de basilic
Marjolaine au goût
1 carotte râpée
½ poivron vert haché
½ poivron rouge haché
1 branche de céleri coupée en petits dés
1 oignon haché
(2 oignons verts hachés)
(1/2 tasse de fromage comté ou cheddar fort râpé)
(paprika fumé au goût)

Passer le tofu au robot culinaire. Dans un grand bol, mélanger le reste des ingrédients et incorporer le tofu. Verser dans un moule à pain (graissé) de 5 x 9 po. Cuire au four, à découvert, à 350° F. pendant 45 minutes (plutôt 1h avec mes modifications).
Source: recette de Minçavi, chipé sur le blog Les petits plaisirs de Crystale

Comment alléger son porte-feuille en 1 étape facile

C'est tout simple! Entrez dans une boucherie, et dites le mot magique "osso buco". Le temps de passer à la caisse, et hop, magie, vous serrez pauvre comme Job! Non mais, il y a une sacrée limite à se faire arnaquer. Oui, c'est bon du jarret de veau, mais est-ce SI BON que ça? Peut-être... enfin, quand c'est bien cuisiné, ça a un goût, une texture divine, et il ne faut pas moins d'une recette de Patricia Wells pour prendre soins de nos petites rouelles moelleuses.
Au menu, donc, rouelles de jarret de veau braisées au persil et au citron, ou plus simplement, osso buco, vulgairement traduit de l'italien par un charmant "os trou" (avouez que ça donne faim!?!). La garniture traditionnelle de l'osso buco, c'est le risoto au safran. Ici, on a simplement fait cuire à l'eau bouillante salée des nouilles aux oeufs aslaciennes, qu'on a agrémentées d'une noix de beurre et d'une cuillère d'herbes salées du Bas du fleuve. On sert avec, en plus, une simple salade de roquette, ou encore, au choix, des artichauts frais, quelques asperges ou, mieux, des rapinis sautés à l'huile d'olive. Le plus important: acheter UNIQUEMENT des rouelles de veau très épaisses, un bon 8 cm est parfait. Si vous désirez mangez un osso buco plus économique, vous pouvez toujours utiliser de la palette de veau et acheter, en plus, des os à moëlle. C'est moins esthétique dans l'assiette, mais votre comptable risque d'apprécier... Sur la photo, je n'avais pas encore parsemé de gremolata, et quand j'ai pensé à prendre la photo "avec gremolata", il était trop tard, il ne restait plus une once de moëlle dans les os...

Osso buco de Patricia Wells (pour 4)

60 gr de beurre (moi pas)
3 c. soupe d'huile d'olive
4 rouelles épaisses de jarret de veau, au moins 8 cm
sel et poivre du moulin
1 oignon émincé
1 branche de célery émincée (moi, deux)
1 carotte émincée (moi, deux)
750 à 1 litre de bouillon de volaille maison (moi, fond de veau brun de la boucherie)
4 tomates fraîches épépinées et pelées, concassées
Pour la gremolata:
2 gousses d'ail émincées très finement
1/2 tasse de persil plat haché
le zeste de 2 citrons bio
Faire chauffer l'huile et le beurre dans une grande sauteuse, poser les rouelles et les faire très bien dorer. Réserver. Dans la même sauteuse, attendrir l'oignon, le célery et la carotte. Déglacer avec 150 ml de bouillon en grattant les sucs avec une spatule. Faire cuire jusqu'à ce que le liquide se soit presqu'entièrement évaporé (cette opération sert à concentrer les arômes). Remettre els rouelles dans la sauteuse, ajouter les tomates et suffisament de bouillon pour recouvrir à moitié les rouelles. Couvrir et laisser mijoter au minimum pendant 1h30 (moi, 2 heures) ou jusqu'à ce que la viande se détache presque de l'os. Si la sauce est trop liquide, enlever délicatement les rouelles et faire réduire la sauce au maximum jusqu'à consistance désirée. Remettre les rouelles et parsemer la moitié de la gremolata dans la sauce, puis faites cuire encore 5 minutes. Servir en prenant délicatement les rouelles dans une spatule afin de ne pas les briser, naper de sauce et garnir du reste de la gremolata.
Gremolata: mélanger le persil, l'ail et le zeste intimement.
Source: Osso buco, tiré de "Trattoria, la cuisine simple et savoureuse des petits restaurants italiens", Patricia Wells, pp. 232, 233.

lundi 14 avril 2008

Qui veut des côtes levées qui tombent du ciel?

J'adoooore cette recette! Je l'ai prise sur le site "recettes du Québec" il y a quelques années, suite à une petite recherche sur le net et très surprise par un des ingrédients de la marinade: des pots pour bébé à l'abricot! En y pensant bien, ce n'était pas bête du tout! Ces pots contiennent bien entendu du sucre, un goût fruité intéressant, une texture moelleuse mais surtout, très souvent, du tapioca ou de la fécule, qui donne un "lustre" aux côtes après cuisson. L'autre intérêt de cette recette, c'est qu'on fait une première cuisson à l'eau (on enlève ainsi une partie des gras) une journée, on met dans la marinade (pas de problème d'intoxication alimentaire possible: tout est cuit à ce stade), puis on a qu'à faire cuire le jour dit pendant 30 minutes sur le bbq ou au four.

Sur le site en question, on trouve deux fois la même recette sous deux appelations différentes. J'ai préféré cette recette, offerte par Picasso, car elle donne aussi en même temps une "recette" de garniture aromatique pour faire cuire les côtes. Oui, c'est simple, mais il fallait y penser: en ajoutant quelques légumes et aromates à votre eau de cuisson, vous aurez à la fin en plus de vos côtes magnifiques un délicieux fond de porc qu'il ne vous restera qu'à dégraisser et utiliser pour vos sauces ou potages.

J'ai acheté, bien entendu, mes côtes chez Porc Meilleur, au Marché Jean-Talon. Elles sont délicieuses, sous vide, pour deux personnes, vous devrai payer environ 9$ à 13$ pour des baby back ribs selon la grosseur, moins pour les côtes de flan. Si vous les achetez congelées, elles seront à 10% de rabais, là, ça commence à être drôlement intéressant!

Mon truc: j'ajoute à la marinade quelques gouttes de fumée liquide puisque je n'utilise pas de bbq, mais que j'aime bien ce petit goût particulier. Aussi, plutôt que de doubler la recette afin d'avoir de la sauce pour faire trempette, comme plusieurs le proposent dans les commentaires de la recette d'origine, je retire tout simplement du plat de cuisson avant d'enfourner mes côtes, une partie de la marinade, et je "zigone" avec, en ajoutant un peu d'eau, un peu de sauce chili, pas mal de sambal oelek, paprika fort et cayenne, un peu de sel, et de la fécule si jamais elle n'est pas assez nappante. Puisque les côtes étaient cuites avant de mariner, pas d'obligation de faire cuire 10 minutes à ébullition avant de servir, je sers tout simplement dans des ramequins individuels. J'aime bien els côtes levées avec des pommes de terre au four, avec peau, juste garnies de crème sure, poivre et oignon rouge haché, et avec une petite salade, ici de roquette et de betteraves, vinaigrette miel, moutarde, huile de canola, vinaigre de cidre et estragon frais. Entre parenthèses, mes modifications).


Côtes levées (4 personnes)

Côtes levées de porc pour 4 (baby back ribs préférablement)
Eau
1 oignon, tranché en rondelles
1 carotte, tranchée en rondelles
1 branche de céleri, coupée en dés
Sel et poivre
(thym et feuille de laurier)

Sauce :
1/2 tasse (125 ml) de sauche chili
1/3 tasse (85 ml) de vinaigre
1/2 tasse (100 g) de cassonade
2 petits pots (4 1/2 onces) de nourriture pour bébé à l'abricot
2 gousses d'ail émincées
2 c. à table (30 ml) de sauce soya
Sel et poivre
(fumée liquide au goût)

Dans un grand chaudron, placer les côtes levées et suffisamment d'eau pour les recouvrir.
Ajouter les légumes, saler et poivrer.
Porter à ébullition. Écumer de temps en temps tout en laissant cuire doucement jusqu'à ce que les côtes soient tendres, soit environ 45 minutes (moi, 1h30 à feu très doux).
Une fois cuites, retirer les côtes, les assécher et les placer côte à côte dans un plat allant au four.
Étaler genereusement la sauce sur la surface des côtes (je laisse mariner 24h mais j,ai déjà fait les côtes directement par manque de temps et c'était aussi très bon). Répéter cette opération à mi-cuisson si desiré. Cuire à broil jusqu'à ce que bien dorées.
Les retourner. Etaler généreusement de la sauce sur les côtes et faire dorer au four de l'autre côté (moi, je ne les retourne pas, je les laisse cuire juste à plat en les badigeonnant une fois ou deux).

Vous pouvez aussi le faire sur le BBQ et s'il vous reste de la sauce, elle se congèle très bien. Régalez-vous!


Flammekueche!

Vous avez déjà rêvé d'une pizza décadente au point de ne contenir pratiquement que du gras et... du gras? Bien pour une fois, vous n'aurez pas à aller voir ailleurs pour trouver de quoi vous contenter, regardez ce que je vous offre! Une pâte épaisse, avec de la crème, avec des lardons, avec des oignons cuits dans le beurre, il ne manque que la grande friture!

Je dois admettre que j'adore ces "tartes flambées" car, en plus de ne pas être réellement flambées, elles ne sont ni tarte, ni pizza, ni pain... L'idée de base de cette tarte qui nous vient d'Alsace, c'est d'utiliser une pâte à pain qu'on étale d'une couche trèèèès mince puis qu'on garnie de crème double (ici, on pourra plutôt mettre de la crème sure ou de la crème fraîche de Liberté, à 40%, ou mieux, la crème double Devon, importée, si on en trouve et si notre cul entre encore dans nos jeans AVANT de savourer une part), d'oignons revenus dans le beurre et de lardons dorés.

Quoi, vous ne me reconnaissez pas dans cette recette? Vous avez bien raison, il a fallu AB-SO-LU-MENT que je la rende limite diététique et franchement, c'était con! Non mais, ça n'a pas d'intérêt, de manger une chose si bonne, mais édulcorée par de la pâte de blé entier et par de la crème sure honteusement coupée de fromage blanc 1%! Je me croyais géniale, de faire ces petites variantes mais non, je ne vous le recommande pas, pas, du moins, pour une première dégustation, vous DEVEZ savourer ce plat dans son plus simple et plus gras attribut! Donc, je vous mets la recette originale, et entre parenthèse, ma variante, mais DE GRÂCE, essayez la recette véritable avant de vous mettre au régime. Ce n'est pas que ma variante est mauvaise mais elle est... juste bonne, alors que la vrai recette est tout simplement... cochonne! Autre détail: ne vous fiez pas à l'épaisseur de ma pâte, j'ai utilisé (Dieu me le pardonne) une pâte à pizza de blé entier pas étalable, autre erreur...), la pâte doit ABSOLUMENT être très fine. Finalement, je me suis bien plantée pour cette recette, et je vous promet de la refaire plus "classique" la prochaine fois... au moins, je ne l'ai pas fourrée au tofu...

Flammekueche (4 personnes)


500 g de pâte à pain (moi, pâte à pizza de blé entier)
400 ml de crème double (moi, moitié crème sure, moitié fromage cottage liquéfié)
100 g oignons hachés (moi, beaucoup plus, dans les 250 g)
80 g de lardons
30 gr de beurre (moi, 1 c. thé...)
muscade
sel, poivre du moulin

Préchauffer le four à la température maximale. Faire revenir dans une poèle chaude le beurre et les oignons, les mettre dans un plat et ajouter la crème, le sel, le poivre et la muscade et mélanger (encore un truc que je n'ai pas fait, mais c'est impératif). Réserver.

Faire rissoler les lardons sans trop les colorer. Étaler la pâte en une couche très mince et l'étaler sur une plaque garnie de papier parchemin. Étaler le mélange oignon/crème sur la pâte, parsemer de lardons et faire cuire au four très chaud pendant 15 à 20 minutes. La tarte est cuite lorsqu'elle commence à dorer et que la croûte est bien dorée.

On peut ajouter du fromage, des champignons sautés ou des noix.


Source (avec légères variantes): Cuisine alsacienne, Marabout Chef, "tarte flambée" p. 34.



jeudi 10 avril 2008

Carrés fraise, pomme et crème sure

Que j'aime cette recette! On peut l'adapter un peu à toutes les sauces et c'est ce qui me charme le plus dans ce type de dessert. Vous avez une compote rhubarbe et fraises à passer? Une vieille pomme, une mangue décrépite, trois sortes de reste de noix qui se meurrent d'avoir un destin hors de l'ordinaire? Cette recette est pour vous! Je l'ai faite la première fois avec des fraises congelées, un reste de yogourt nature et de la rhubarbe et cette fois, avec des fraises fraîches, une vieille pomme et de la crème sure. Verdict? C'est bien meilleur avec des fraises fraîches et de la crème sure, à mon humble avis. La dernière fois, j'en avais congelé le 3/4 (ça donne tout de même 16 carrés!!!) et même si c'était bon, ce n'était pas AUSSI bon que frais fait, un petit quelques chose dans la texture manquait. Cette fois, pas de congélation, j'en ai donné à tout le monde pour faire profiter de leur fraîcheur toute la rue Drolet. La recette d'origine est de Mandoline, du site Recettes du Québec. Je fais à peu prêt 1 1/2 recette du mélange à l'avoine pour obtenir des carrés bien garnis (voir les parenthèses pour mes modifications).

Carrés aux fraises et à la crème sure (16 carrés)

3/4 tasse de farine (275 ml)
1/3 tasse de cassonade (125 ml)
1 1/4 tasse de flocons d'avoine (450 ml)
1/2 c. à thé de poudre à pâte (3/4 c. à thé)
2/3 tasse de beurre (1 tasse)
1 gros oeuf
1/2 tasse de crème sure
2 tasses de fraises fraîches
(1 grosse pomme pelée ou 2 branches de rhubarbe)
1/4 tasse de sucre
4 c. à table d'eau
2 c. à table de fécule de maïs
(1/2 tasse de noix hachées)
Dans une casserole, à feu très doux, mélanger les fraises et le sucre. Diluer la fécule de maïs dans l’eau et incorporer au mélange de fraises (je n'ajoute ce mélange que lorsque les fruits sont cuits puis j,amène à ébullition pour que la fécule épaississe). Augmenter un peu la chaleur du feu et en brassant avec une cuillère de bois, cuire environ 7 minutes jusqu'à épaississement. Laisser refroidir complètement. Battre l'œuf et y ajouter la crème sure. Bien mélanger. Incorporer délicatement à la préparation aux fraises. Réserver. Dans un grand bol, mélanger la farine, la cassonade, les flocons d'avoine et la poudre à pâte. Ajouter le beurre avec un coupe pâte ou deux couteaux jusqu'à l'obtention d'un mélange grumeleux. Avec les doigts, presser la moitié du mélange dans un moule carré graissé de 8 pouces. Couvrir avec la préparation aux fraises et ajouter l'autre moitié du mélange sur le dessus (j'ajoute des noix à ce dernier mélange) , en pressant légèrement. Cuire au four à 350°F environ 30 minutes. Hausser la chaleur du four à "grill" et laisser dorer quelques minutes de plus en surveillant de près. Laisser refroidir complètement et couper en carrés. Conserver au réfrigérateur.

Vous pouvez remplacer la crème sure par du yogourt nature. L'idéal est d'utiliser des fraises fraîches pour faire cette recette, mais si vous devez utiliser des fraises congelées, il faut ajouter 1 c. à table de fécule de maïs supplémentaire afin d'obtenir une garniture ferme et des carrés qui se tiennent bien.



Taboulé tendance

Ben oui, comme en mode, la cuisine suit maintenant certaines tendances et dieu que parfois, ça en devient ridicule! Non mais, vous avez vu le nouveaux "biscuits anti-cancer".? AU-SE-COURS! Bref, la recette que je vous présente ici a le malheur, en fait, de tout à fait coller aux tendances lourdes du moment, pour mon plus grand désespoir mais pour le bonheur de mes artères. En effet, ici, on utilise une recette très classique de base, le taboulé, pour le transformer en plat encore plus santé, estival (si ça se peut) et tout aussi savoureux sans être dangereusement granole. L'idée est de remplacer le couscous (ou bulgur) par du quinoa, d'ajouter une touche de curcuma pour ensoleiller encore plus le tout et finalement, de flanquer tous les légumes et fines herbes qui nous passent sous la main dans le bol. Je vous jure que c'est un délice et que même tante Marthe, qui ne mange que du creton, en redemandera la bave aux lèvres!

Taboulé au quinoa revisité

1 tasse 1/4 de quinoa cru
1 tasse 1/4 d'eau
3 poivrons de couleur en petits dés (jaune, orangé, rouge)
1 grosse tomate en petits dés
1/2 concombre anglais épépiné en petits dés
2 oignons verts hachés
1/3 botte de persil plat haché finement
1/2 petit bouquet de menthe hachée finement
1/3 botte de coriandre hachée finement
1/3 tasse d'huile d'olive pressée à froid
1/3 tasse de jus de citron
sel et poivre du moulin

Rincer à grande eau le quinoa, puis bien l'égoutter. Le mettre dans une casserole avec l'eau, amener à ébullition, réduire le feu et couvrir. Laisser cuire, comme pour le riz, à petit mijotement durant 10 à 12 minutes. Retirer la casserole du feu et laisser reposer 15 minutes à couvert. Réserver au frais.

Quand le quinoa est froid, ajouter tous les ingrédients, bien mélanger, et laisser reposer 2 heures au frigo avant de servir (idéalement).

On peut ajouter en plus une boîte de pois chiches rincés et égouttés pour une salade repas encore plus soutenante, ou encore ajouter de l'ail haché ou de la courgette en petits dés.

Je n'ai pas de mots!

Pour une fois, je n'ai rien à dire à propos d'une recette à part C'EST DÉLICE!!!! Ce cake est une pure merveille, le mélange citron/quinoa/amandes est jouissif! Vraiment, mais vraiment à refaire encore et encore sous d'autres déclinaisons ou tel quel! Bravo à Pascale Weeks pour avoir publié ce petit bijou de recette. J'ai presque respecté les directives de départ, mais en me permettant d'ajouter à la recette de base, exclusivement au citron, un petit parfum d'amande ce qui, je dois l'admettre, est toute une réussite! Et le craquant du quinoa... ho la la, je vous laisse deviner ce que ça donne comme texture!


Ha ben, finalement, j'ai trouvé des trucs à dire... l'avantage que l'écriture a sur la parole, c'est que même avec 1 kilo de gâteau dans le gosier, on peut encore communiquer...


Cake craquant quinoa, citron et amandes

Pour 6 personnes
Préparation: 15 mn Cuisson: 30 mn
Ingrédients :
100 g de beurre mou (margarine non hydrogénée)
150 g de sucre
3 oeufs
200 g de quinoa cuit (environ 150 ml de graines de quinoa)
200 g de farine (moitié farine blanche, moitié farine de blé entier)
1 sachet de levure chimique (11 g de poudre à pâte)
Le zeste d'un citron
Le jus d'un demi citron (moi, 1 citron)
(50 g de poudre d'amande)
(Essence d'amande au goût)
(Amandes pour décorer)
(2 c. soupe de quinoa cuit pour décorer)

Faites cuire le quinoa selon les instructions de votre paquet, et laissez-le tiédir. Préchauffez votre four à 180°C (350) . Mélangez le beurre, le sucre et les zestes dans un grand bol, jusqu'à ce que le mélange soit crémeux. Ajoutez les oeufs un par un, en mélangeant bien à chaque ajout. Ajoutez le quinoa cuît et mélangez. Ajoutez la farine, la levure, et le jus de citron (la poudre d'amande, l'essence d'amande) et mélangez bien. Versez dans un moule beurré (parsemer le dessu du gâteau de quinoa cuit et d'amandes) et enfournez pour 30 minutes environ.Une lame de couteau insérée au centre du gâteau doit ressortir sèche. Laissez refroidir le gâteau, puis démoulez-le sur une grille.

Et les fleurs, c'est pour qui? Pour une certaine lècheuse de vitrines bien généreuse de ses idées que je ne remercierai jamais assez pour m'avoir fait découvrir à la fois ce gâteau et à la fois le blog de Pascale Weeks où l'on peut voir la recette d'origine ainsi que bien d'autres petites merveilles.


Source: Le blog de Pascale Weeks, mes notes perso sont entre parenthèse


samedi 5 avril 2008

Pierogi z kapusta i pieczarkami

Allez, un autre test de produits congelés, mais là, d'une toute autre catégorie: on passe de l'industriel cheap "Choix du président" à l'élégante imperfection du fait à la main par une vieille Polonaise aveugle (bon, j'invente, là, mais je l'imagine très bien, assise devant sa table, un rayon de soleil entrant par la fenêtre et traversant un nuage de farine en suspension dans l'air. De ses vieux doigts boudinés, elle façonne de main de maître les petits chaussons farcis qui de choux, qui de patates, qui de viande hachée à la main... oui, vous avez raison, passons...). Donc, ce soir, j,ai décidé de tester les pierogis maison de la pâtisserie Wawel, une institution à Montréal qui a depuis quelques années pignon au marché Jean-Talon (entre autre). Ils font maintenant des pierogis (12 pour 5$) et même, attention... de la soupe de tripes (ça, c'est pour la prochaine fois!). Trois saveurs (j'ai tiré les vers du nez au pâtissier charmant mais pas très souriant: je vous présente donc les trois saveurs dans l'ordre de très meilleur à meilleur):

Numéro 1: Pierogi au chou et aux champignons.

Numéro 2: Pierogi à la viande

Numéro 3: Pierogi au fromage et aux patates

Pour la préparation, c'est plus que simple: on amène de l'eau salée à ébullition, on y jette les pierogis, on brasse pour qu'ils n'adhèrent pas au fond et on laisse cuire un petit 2 minutes (pas trop longtemps, ils pourraient éclater et on ne veut ABSOLUMENT PAS perdre une minimiette de la farce délicieuse). On sert simplement nappé de crème sure et si le coeur nous en dit, de paprika hongrois fort et de persil plat haché. Verdict: UN DÉLICE!!! J'ai acheté cette fois (car il y en aura d'autres) les pierogis chou et champignons, je vous dirais que le chou domine vraiment, mais que c'est tout en délicatesse, c'est léger, et même la crème sure ne donne rien d'écoeurant à l'ensemble. C'est très rare que je dis ça mais j'étais presque frustrée à la fin de mon plat, car j'en aurais mangé facilement le double.

Je donne un bon 9/10 à ces pierogis, sans hésiter! Pourquoi pas 10? Pour la bonne raison que le prix est un peu élevé, surtout pour une farce aux ingrédients si peu dispendieux, mais avouons que pour du fait main, ça s'accepte. Autre raison: 12, c'est vraiment un chiffre batard! C'est un peu trop pour une personne, pas du tout assez pour deux. Je vous conseille donc, pour un plat principal, d'opter pour 10 à 12 pierogis par tête de pipe. La prochaine fois, je fais le test avec les pierogis de la petite épicerie/charcuterie Balkani, cise elle aussi au Marché Jean-Talon.
Je vous mets le lien vers le blog de Katia, qui a eu la patience de confectionner ces petites merveilles il y a quelques temps, chose que je me promet de faire d'ici peu. En attendant, vous pouvez aller fouiner de son côté, sa recette a l'air fameuse, la farce étant au fromage et aux pommes de terre.

En direct des alpages

On peut bien rêver de merveilleux alpages quand trône devant chez nous deux tonnes de neige brûne qui résistent encore et toujours à la pluie mouillée et molle d'avril. Qu'à celà ne tienne, nous mettrons l'alpage dans notre assiette si nous ne pouvons nous rendre à lui! Voici une excellente salade composée, inspirée de très prêt de l'étonnante "Salade de Beauce" offerte par les restaurants "La Piazzetta", qui ces jours ci ont décidé de s'associer à Philippe de Vienne pour offrir des plats utilisant ses mélanges d'épices. J'étais très étonnée de découvrir celà à leur carte, et encore plus étonnée de me rendre compte que cette salade était un véritable bonheur!
La dite salade se décline ainsi: "endives, pommes, pacanes, cheddar, célery, oignon vert, jambon de westphalie, vinaigrette au sirop d'érable et 3 poivres". Égale à moi-même, je ferai quelques changements à cette base assez simple, en utilisant plutôt que du cheddar, un excellent fromage au lait cru à la saveur douce et fruitée de la famille des suisses, l'Etivaz d'alpage (AOC), et plutôt que le jambon de westphalie (délicieux mais pas facile à dénicher), un jambon de parme. Il manque à mon sens un peu de vert dans tout celà (nous rêvons tout de même de l'été, ici) alors j'ajouterai quelques feuilles de mâches, histoire de donner un peu plus de volume à l'ensemble. La vinaigrette, bien elle sera faite d'huile de canola, d'huile de noix, de vinaigre de cidre, de moutarde de dijon et d'une touche de miel plutôt que de sirop d'érable dont les dernières gouttes ont malheureusement terminé leur vie sur un jambon de chez "Porc Meilleur" la semaine dernière.
Après dégustation, je vous avouerai une chose... la touche caractéristique de l'érable et des 3 poivres manquait, la prochaine fois, ni huile de noix, ni moutarde, ni miel, mais érable et 3 poivres et ce sera parfait!


Salade des alpages (4 en entrée ou 2 en plat léger)

1 endive hachée (garder quelques feuilles pour décorer)
2 branches de célery hachées de biais
1 pomme cortland non pelée, vidée et tranchée (n'oxyde pas)
1 échalote verte hachée
1 bonne poignée de mâche ou de bébé épinards
50 à 80 grammes d'Etivaz d'alpage, de suisse, de conté ou de cheddar vieux en petits cubes
50 à 80 grammes de jambon de parme ou cerano ou jambon de westphalie en lanières
Pacanes grillés au goût

vinaigrette cidre, moutarde et miel
2 c. à soupe d'huile de canola
1 c. à soupe de vinaigre de cidre
1/2 c. à thé d'huile de noix pressée à froid
1/2 c. à thé de miel liquide
1/2 c. à thé de moutarde de dijon
poivre du moulin

Mélanger tous les éléments de la salade, sauf les pacanes et les feuilles d'endive entières qui serviront à décorer l'assiette. Émulsionner tous les éléments de la vinaigrette en les fouettant vigoureusement. Touiller la salade, puis servir à l'assiette en parsemant les noix sur le tout. Si vous servez en plat léger, accompagner de croûtons.

vendredi 4 avril 2008

Au banc des accusés...

Bon, je dois me confesser: j'avais un super repas en tête en ce vendredi 4 avril! J'ai donc obligé le pauvre Louis à se déplacer jusqu'à chez Norref (qui me tient lieu de banquier, psychologue , prophète et meilleur ami) pour acheter les 500 grammes de protéines qui me séparaient du bonheur de vivre et là... pfuit! En revenant à la voiture, soudainement... je n'avais plus du tout le goût de manger le super-plat-génial-maroquino/juif que j'avais repéré dans un de mes (trop nombreux) livres (probablement que ce billet et cette recette, vous les aurez demain. Pour un avant goût: ce sont des boulettes de poisson dans une sauce tomate épicée, avec des artichauts frais en accompagnement et du pain libanais plein de beurre). Donc: GO, on va au LOBLAW faire des achats compulsifs!

WOW, j'ADOOOOOORE le Loblaw à côté de chez Norref, il est méga génial! Et... allez, je vous fais une petite confession gênante: moi, quand je vais dans ce genre d'épicerie, je prends, en me promenant entre les rayons... un café!!!! Oui oui, Louis va (contre sa volonté, pauvre petite chose) nous chercher des cafés et on se ballade trèèèèès lentement dans l'épicerie, et je commante ABSOLUMENT TOUT en sirotant ma boisson tiédasse pendant que Louis pousse des soupirs que vous pouvez entendre jusque chez vous si vous tendez l'oreille!
La promenade se déroule ainsi: je regarde les ingrédients, l'apport nutritionnel, la forme, l'odeur, de TOUT ce qui me passe sous le nez. C'est loooooooong, vous ne pouvez pas savoir! Et en général, je mets des trucs dans le panier et à la fin, je demande à Louis d'aller en replacer la moitié car je ne suis plus certaine que c'est absolument nécessaire d'acheter toute cette bouffe. À la fin, il pleure tellement il en a sa claque. Pourtant, je n'ai aucun sentiment de culpabilité envers lui, et vous savez pourquoi? Monsieur me parle au moins 5 heures/semaine de hockey, et dieu sait que je m'en sacre de ça, alors lui, il peut bien souffrir une petite heure devant le rayon des courgettes, vous ne croyez pas?!?
Si vous ne me trouvez pas déjà assez mongole, voilà, j'en rajoute une petite dernière: dans le temps des fêtes, moi et Jérôme, ont est allé magasiner ensemble dans le centre-ville. Nous étions tous les deux un peu "lendemain de veille", donc on décide d'aller se chercher une bouteille d'eau dans une épicerie. Et ben, imaginez-vous que je suis restée un bon 15 minutes devant un rayon entier de bouteilles d'eau à regarder... les ingrédients (et les designs de bouteilles, tout de même, je ne suis pas folle à ce point là)! Interne, interne pas? Mon médecin n'a pas encore statué.
Donc, tout celà pour en venir à mes achats compulsifs de stuff congelé de la mer afin de me payer, devant la télé (my god, on a essayé d'écouter l'émission de retrouvailles à TVA... sans commentaires!), une dégustation trèèèès raffinée de cossins préparés et sur-emballés. Non mais, c'est je genre d'activité qu'on rêve de faire un vendredi soir en couple, non? Qui veut échanger sa vie contre la mienne?

Donc, au menu et au banc des accusés ce soir:

Crevettes et sauce co-ke-tail. Crevettes achetées en spécial, pré-cuites et congelées, chez Norref à environ 2,50$ pour 24 de petit calibre.
Hors-d'oeuvre des maritimes (???) marque Choix du président, en spécial à environ 4,50$ pour 20 petits cakes.
Collection (???) de hors-d'oeuvre Chinois qui ont la prétention de vouloir se clâmer "dim sum", marque Choix du président, pas en spécial, à environ 7,50$ la boîte de 15.
Pour accompagner tout celà de façon grandiose: une coupelle de sauce toute faite cocktail de marque Horn's, une coupelle de sauce soja, une coupelle de pseudo sauce tartare préparé en deux secondes: mayo, poivre, relish, sambal oelek, jus de citron. Pas de légumes, ce soir, la santé n'existe pas! Bien entendu, on doit prévoir de la bière et du vin, au cas où ce serait un échec, histoire de ne pas scrapper la soirée.
Verdict:
Les crevettes: ce sont des crevettes pré-cuites, donc, elles ne sont pas super géniales, mais compte tenu du prix et de la rapidité de préparation, je donne un bon 7.5/10 car elles sont tout de même bien bonnes et la texture est moins pire que celle des immondes couronnes de crevettes surgelées. La sauce? 7/10 car oui, ça goûte cheap, mais surtout, c'est un voyage dans le temps pour pas cher (1,49$ le pot). Pour ceux que ça intéresse, j'ai fait dégeler les crevettes en les passant à l'eau froide par manque de temps.

Les "hors-d'oeuvre des maritimes" alias crab cakes et shrimp cakes. Dans la boîte, il y a deux barquettes, l'une de 10 cakes aux crevettes, l'autre de 10 cakes au crabe. J'adore les crab cakes, donc je fais cuire ceux-là. En plus, je suis agréablement surprise par la qualité des ingrédients qui entrent dans leur préparation: crabe bleu et crabe commun, mayonnaise, chapelure de blé grillée, maïs, poivron rouge, oeufs entiers, moutarde, fines herbes, jus de citron, épices, fécule de tapioca, arôme naturel, gomme, poudre d'ail, et huile de canola pour la friture. Ça pourrait ressembler à une recette que je ferais à la maison, mis à part la gomme de cellulose. Ils contiennent 45 calories par cakes, chose relativement acceptable pour un produit frit. La notice sur l'emballage recommande une cuisson de 16 à 18 minutes à 400 degrés (ils sont crus). Donc, je fais cuire les cakes, ça sent bon. Je les retourne après 9 minutes pile poil. Après 18 minutes, je trouve qu'ils semblent manquer de crunchi, mais je les sors tout de même et je les éponge sur du papier essui-tout. Constat: gros cercles d'huile sur le papier. Je ne sais pas si je suis contente ou écoeurée: oui, ça fait ça de moins dans mon ventre, mais ça veut dire que c'est pas mal gras.

Dégustation: Louis aime beaucoup. Moi, je reste sur ma faim. Oui, le goût est bon MAIS ça manque vraiment de punch. Un petit peu de cayenne aurait tout changé, j'en suis certaine! Niveau texture, il y a un problème, c'est beaucoup trop homogène et moelleux, on voudrait avoir des chunks de crabe, mais là, c'est une pâte de crabe qu'on trouve. Aussi, je prendrai soins pour la cuisson des cakes à la crevette de les faire très bien dorer au four, histoire d'obtenir une texture plus crunchy la prochaine fois. Par contre, la maïs et le poivron ont tout à fait leur place dans la préparation et ça reste, pour un truc usiné, surgelé et à rabais, tout à fait acceptable. La note? Un 6.5/10. Vous me trouvez difficile? C'est que le crab cake est VRAIMENT mon pêché mignon, et celui là est correct sans être magnifique, mais il suffirait de peu pour que ça soit un produit vraiment intéressant. J'en recommande tout de même l'achat pour un apéro pas compliqué à préparer, accompagné d'une petite bière et d'une sauce assez relevée.



La "collection de hors-d'oeuvres Chinois": Je dois avouer aimer beaucoup les dim sum, alors la possibilité d'en faire en 8 minutes à la maison me semble une excellente nouvelle et je suis presque vendue déjà au produit. Il y a 15 pièces dans la boîte, et trois sortes différentes de bouchées qui m'ont l'air toutes succulentes! Il y a d'abord les "shu mai au porc": "dumplings farcis au porc avec châtaignes d'eau, oignons et champignons shiitake", puis les "dumplings aux fruits de mer", garnis de "crevettes et pétoncles avec tofu, oignons verts et gingembre dans une enveloppe mince", puis finalement les "har gao aux crevettes", avec leur "garniture aux crevettes avec chataîgnes d'eau dans une enveloppe mince et délicate". Autre bonne nouvelle: ils sont jolis sur la boîte, mais aussi dans la boîte! Oui oui, pour une fois, le produit présenté ressemble au produit vendu. Je suis heureuse! La notice indique de ne pas faire dégeler avant cuisson, et de cuire le tout à la vapeur durant 8 minutes, en prenant soins d'huiler le contenant de cuisson, ce que je fais bien évidement.
8 minutes plus tard... Dégustation! Non, en fait, avant de déguster, il faut sortir les dim sum du contenant de cuisson. Bonne chance. L'huile n'a pas été suffisante pour empêcher la pâte d'horriblement coller à la surface de mon cuit vapeur. Le fond de la plupart des bouchées reste collé à la surface de métal. Bon, j'imagine qu'avec 1 minute de moins de cuisson, ce serait déjà mieux. Aussi, plus d'huile, ou un papier à cuisson, ou de la fécule. Enfin, ça part mal mais si c'est bon, je pardonnerai. C'est LÀ que ça bascule. Alors que je me voûte jalousement au dessu de mon assiette pour m'assurer que Louis ne me chipera aucune molécule de MES dim sum et que je porte à ma bouche un "har gao aux crevettes", mon monde d'espoir s'écroule. C'est... gluant, ça n'a pas de goût, d'une fadeur intense, quoi. J'ai de la peine... mais encore une étincelle d'espoir: il me reste deux autres saveurs, dont ma favorite j'en suis certaine, celle aux crevettes, tofu, pétoncles, oignons verts et gingembre. Avouez qu'avec des ingrédients pareil c'est impossible d'être mauvais. Et bien, oui, mesdames et messieurs, ça se peut. C'est de loin le pire des trois, en plus! Je termine par le shu mai au porc, qui, il faut se le dire, n'est pas TRÈS bon mais est tout de même passable. Je ne vous ferai même pas la description des ingrédients car honnêtement, ça semble presque bon mais et je ne veux pas vous inciter à acheter ça. J'ai tout de même appris grâce à ça qu'il existait de l'essence de pétoncles. Ça doit être quelque chose, immaginez!
Calculez 37 calories par bouchée, ce qui semble peu, mais qui est innacceptable quand une chose est aussi insignifiante. Louis a tout de même mangé toute sa "collection de hors-d'oeuvres Chinois" ainsi que le 2/3 de la mienne sans se plaindre. La note: un 3/10 pour l'effort esthétique.

Y'en a qui se font pas chier...

Eille, un écureuil engraissé au pain bio lin et sésame, c'est tu assez prétentieux à votre goût?!? Pour ceux qui suivent ce blog, vous aurez compris: c'est le petit sacrament d'écureuil qui passe l'été à sacager mes pauvres tentatives de jardinage de ville, et l'hiver à déchirer mes sacs poubelles et à trimballer mes comptes d'Hydro émiettés dans toute la ville. Oui, il est cute, mais vous ne trouvez pas, surtout, qu'il a l'air ENCEINTE!!! Et c'est pour dans pas longtemps, en plus, j'en suis certaine... grrrr, la guerre est ouverte!

Un festin juste pour moi!

Avec quelques semaines de retard, je me permet de vous faire saliver et vous faire regretter de ne pas être parmi mes proches: voilà le festin gargantuesque que Carlos et Nadine m'ont popotté pour ma fête. Pas de recettes ni ne noms de recettes, j'étais trop saoule pour prendre tout celà en note correctement, alors je reviendrai avec ça plus tard, mais pour le moment, je peux vous dire que c'était un VÉRITABLE DÉLICE!!!



Seul bémol: on avait tellement faim qu'on a tous sauté sur les plats aussitôt qu'on a eu le feu vert et on mangé tellement vite qu'on a callé en... 10 minutes! Seul Carlos, qui est sage, a réussit à se contenir (bon, il y a aussi qu'il était occupé à faire chauffer les tortillas) et a pu manger dans un laps de temps plus humainement normal.





Alors un dernier gros MERCI à vous deux, on s'est régalé!